Hannah Arendt sitzt konzentriert am Schreibtisch und arbeitet an ihrem Buch Vom Leben des Geistes. Sie weiss es so wenig, wie es ein andere wissen kann: Dies wird der letzte Tag ihres Lebens gewesen sein. Aus dem Nichts erscheint ein Mädchen und stellt sich als „Auch eine Hannah“ vor. Die Frage des Kindes, ob sie sich Worte ausdenke, irritiert Hannah Arendt.
Worte. Was kann man mit ihnen machen? Eine Geschichte erzählen. Ja. Und mehr. Sie sind das Mittel, um zu urteilen, um immer wieder neu anzufangen, um eine Welt zu schaffen, in der es sich zu leben lohnt – auch und erst recht angesichts finsterer Zeiten. Als praktische Denkerin nimmt Hannah Arendt die Herausforderung an. Sie geht mit dem Mädchen Hannah ins Theater. Das Denken von Arendt und das Theater treffen sich: Theater ist eine Schule des Urteilens, eine konkrete Basis – Figuren, Worte, Bilder, Szenen – für den Versuch mit den großen Fragen der Menschheit (Leben, Tod) umzugehen.
Preis der Kulturministerin der französischsprachigen Gemeinschaft Belgiens auf dem Kinder- und Jugendtheatertreffen in Huy 2019, für die französische Fassung des Stückes.
Une petite orpheline n’arrive à pas effacer le souvenir de sa maman, au grand dam de la femme acariâtre qui la recueille sous son toit. Attirée par le rouge, couleur fétiche de sa mère disparue, l’enfant reçoit un jour d’un étrange marchand une paire de souliers rouges aux pouvoirs extraordinaires. Du conte traditionnel de Christian Andersen, la trame demeure : une marâtre abominable, une enfant malheureuse, des souliers magiques, une danse endiablée et un règlement de compte… à la hache ! Mais l’auteure et comédienne Aurélie Namur en détourne la signification pour donner au récit une couleur joyeuse et contemporaine. La tragédie originelle s’émancipe en un comique libérateur et la petite fille, promise à une fin terrible, passe de victime absolue à maîtresse de son destin.
Deux marionnettistes-comédiennes se succèdent sur un plateau intime et dépouillé pour donner corps, en toute délicatesse, à deux grandes figures féminines de la littérature. Emma Bovary, tout d’abord, qui rêve d’une vie semblable à celles des romans qu’elle dévore et qui, pour échapper au quotidien morose auprès d’un mari sans esprit, se réfugie dans les bras de deux amants. Carmen, ensuite, dévoreuse d’hommes et impétueuse séductrice, qui sous le soleil d’une Séville échauffée, ne peut être possédée par personne, pas même Don José. Intrigues et personnages clés demeurent pour conserver l’esprit des deux chefs-d’oeuvre de Flaubert et de Mérimée. Encore mieux, la Compagnie Karyatides les assaisonne d’un humour léger, de sonorités mélodieuses et de gestes raffinés, sans en atténuer la dimension tragique.
La compagnie Karyatides sera encore présente au Luxembourg avec le spectacle Les Misérables les 29 et 30 avril au Kinneksbond, Centre Culturel Mamer.
Note importante pour les enseignant.e.s : les séances scolaires ne donnent lieu qu’à une représentation du spectacle Madame Bovary (durée estimée : 60′).
E Meedchen, e Bësch, eng Rees, e Verspriechen dat gebrach gëtt, e rout Duch… Den Dan Tanson als Spiller an Erzieler, an de Michel Boulanger um Cello, hunn sech un der traditioneller asiatescher Erzieltechnik inspiréiert, fir de Bridder Grimm hiert Mäerchen op d’Bühn ze bréngen. E subtilt Zesummespill vun Erzielung, Musek an Objettheater erméiglecht de Kanner en onverfälschten Zougang zu den Emotiounen an der Geschicht, a léisst hinnen nawell vill Raum fir hir eege Fantasie. De Wollef léisst gréissen!
Partant de témoignages de personnes autistes et de leurs familles, ce spectacle dévoile un univers constamment soumis aux clichés. La metteure en scène Héloïse Meire n’en fait ni une conférence, ni une simple succession de récits. Dans une mise en scène visuelle et sonore décalée, quatre comédiens écoutent, dans leur casque, des extraits d’entretiens qu’ils retransmettent en direct, sans jamais trahir l’émotion de la parole originale. L’intention est sincère et le pari réussi : évoquer le monde intérieur des personnes autistes et le faire ressentir aux spectateurs autrement que par les mots. En redonnant à ce monde son humanité, ce spectacle – petit miracle de délicatesse sur un sujet pourtant douloureux – questionne la norme et invite à réfléchir à d’autres façons d’être au monde.
Introduction au spectacle par le journaliste et critique Stéphane Gilbart, une demi-heure avant la représentation. Le spectacle sera suivi d’une rencontre avec des membres de l’équipe artistique et des acteurs de terrain (30′).
Soirée présentée sous le Haut Patronage de Leurs Altesses Royales le Grand-Duc et la Grande-Duchesse, en collaboration avec Autisme Luxembourg a.s.b.l., le Centre pour enfants et jeunes présentant un Trouble du Spectre de l’Autisme (CTSA) et le Kinneksbond, Centre Culturel Mamer.
Autre représentation du spectacle prévue au Kinneksbond, Centre Culturel Mamer, le 30 janvier.
Stefan Wey spielt mit Illusion und Realität, mit Licht und Schatten, mit Feuer und Wasser und lädt (seit 1998 weltweit) ganz nebenbei das Publikum unter die Bettdecke Hans Christian Andersens ein. Mit dem Zinnsoldaten im Papierboot wirbelt das Publikum durch den Rinnstein, ins tosende Meer, in den Bauch des Fisches – bis in die lodernden Flammen des Kaminfeuers oder der Liebe zur Balletttänzerin, die wie der Zinnsoldat auf einem Bein zu leben scheint … Furiose Schauspielkunst und magische Schatten verwandeln die Bühne. Der standhafte Zinnsoldat ist eine Geschichte über Herz und Verstand, über Sein und Schein und eine wunderschöne Metapher über das Anderssein und die Unfähigkeit auszubrechen.
La nouvelle création du Escher Theater interroge une notion constamment malmenée et trop souvent sujette aux clichés : le courage. Attention, pas celui de risquer sa peau à la sauce Avengers, mais le courage bien plus répandu – et terriblement humain – du quotidien. Sur le plateau, quatre comédiennes incarnent des femmes confrontées à des situations difficiles : périple en Namibie sur les traces d’un passé à l’horreur refoulée, violence conjugale dans un phare en pleine tempête, logique implacable d’une société lucrative qui brise la moindre voix dissonante, et lâcheté devant une scène d’agression sur un quai de gare. Fragments de vies intimes aux accents tragiques, légers, parfois comiques, ces histoires ont une puissance évocatrice hors-norme. Du courage à hauteur de femme.
Retrouvez les artistes à l’issue de la première représentation (30′).
Angst ist nicht nur dein Feind, sondern soll auch dein Freund sein, so die Behauptung des Biologen Dr. Lars Mordatzki. Um dieses Mysterium zu erklären, erzählt er eine Geschichte, die ihm selber passiert ist. Als Dr. Mordatzki noch kein Doktor, sondern ein Kind ist, unternimmt er mit seinen Eltern eine Kreuzfahrt. Eines Abends, als sich seine Eltern etwas amüsieren wollen, lassen sie den kleinen Lars alleine in der Kabine … und er hört eine Stimme, die aus dem Schrank zu kommen scheint. Lars hat Angst und schreit das halbe Schiff zusammen. Seine Eltern schimpfen mit ihm, und am Ende muss gar der Kapitän eingreifen. Aber die Stimme aus dem Schrank gibt keine Ruhe … Und Lars bewahrt das Kreuzfahrtschiff mit allen Passagieren vor dem sicheren Untergang. Erleben Sie einen aufregenden Puppenspieler, der tatsächlich Lars (Frank) heißt, in einer heiteren, nachdenklich machenden Geschichte, die den Kindern den Atem verschlägt und sie laut lachen lässt!
Schulvorstellungen In dieser Spielzeit 24/25 werden 18 Stücke als Schulvorstellung aufgeführt. Falls möglich, findet am Ende jeder Schulaufführung ein Treffen mit den Künstlern statt. Wir bieten Vorbereitungen zu den Stücken in der Schule an sowie Führungen im Theater, wo die Schüler die Theaterberufe kennenlernen können. Kontakt : scolaires.theatre@villeesch.lu
Preise und Reservierungen:
Grundschulen der Stadt Esch: Gratis
Andere Schulen: 5 Euros pro Schüler·in (GratisfürdieBegleitpersonen)
Ab dem 15/07, füllen Sie das Reservierungsformular aufden Internetseitender verschiedenen Stücke. Die Anfragen werden in der Reihenfolge ihres Eintreffens bearbeitet.
Unsere Projekte speziell für Schulgruppen Spectacle en classe Mirrors Joué directement dans les classes et mis en scène par Renelde Pierlot, ce spectacle aux apparences de faux « live » animé par une influenceuse, aborde la question de l’image de soi et de son corps, telle que renvoyée par les réseaux sociaux. Public cible : classes de 7e et 6e
Le projet participatif Du trac au tac Ce projet offre aux adolescent·es une aventure complète de création théâtrale, de la phase d’exploration aux représentations, lesquelles ont lieu sur la scène du Théâtre. En soutien à l’équipe enseignante, des artistes interviennent en classe pour transmettre aux élèves diverses techniques théâtrales. Public cible : secondaires
Newsletter abonnieren
Barrierefreiheitsfunktionen
Schriftgröße
100 %
Zoomen
100%
Einige Cookies sind erforderlich, damit diese Website ordnungsgemäß funktioniert. Darüber hinaus benötigen einige externe Dienste Ihre Arbeitserlaubnis.