50 years

Les Mummenschanz pointent le bout de leurs masques… et le public répond présent, partout dans le monde. La compagnie suisse est plus qu’un nom : c’est une forme d’art qui a marqué durablement le monde du théâtre avec des spectacles inédits et uniques. Peuplés de rêves, d’absurdité et de tendresse, leurs numéros donnent vie à des univers emplis de petites histoires et de grandes créatures. En mousse, argile, métal ou papier toilette, ces drôles de silhouettes déambulent en silence, portées par des artistes virtuoses invisibles à l’œil nu. Les situations surréalistes finissent toujours par s’emballer pour provoquer le rire et la poésie.

Dominique toute seule

Dominique a perdu son emploi puis, progressivement, sa maison. Toute seule sur le bord de la route, elle échoue à l’orée d’un bois. Elle a peur de ne plus exister pour personne, de perdre ses couleurs, puis de disparaître… Et c’est là, dans une nature aux vertus magiques, que Dominique rencontrera d’importants amis comme ce rocher de granit ou ce menhir au pied duquel, plus sereine, elle se reposera au coin du feu. Dominique pourra se laisser porter, éveiller sa curiosité, s’interroger et repartir nourrie de chaleur, d’intensité, de réponses et… de chansons.

Tigre ! Tigre !

Avec un flegme irrésistible qui rappelle le comique de Mr. Bean ou Buster Keaton, Pierric s’illustre pour vous étonner et vous dérouter. Enfermé dans une pièce énigmatique où les meubles et les objets prennent vie, le champion du monde de magie a plus d’un tour dans son sac. Il se surpasse pour faire sauter le verrou de la porte comme les yeux du public. Entre théâtre burlesque et One-Man Magic Show, le manège de ses tentatives d’évasion s’emballe et provoque l’hilarité. Pour son retour au Escher Theater, on dirait bien que cet artiste complet, révélé au Festival OFF d’Avignon, a mangé du… tigre !

Forever

Vêtus de longues jupes blanches, cinq augustes personnages dévisagent le public. Sont-ils des êtres de chair et de sang ? Des dieux olympiens ? Là pour toujours, ou simples mortels ? Aériens même lorsqu’ils tombent, mélodieux même lorsqu’ils gémissent, harmonieux même lorsqu’ils font mine d’expirer, ils jouent et rejouent leur propre mort. Les scènes d’agonie se multiplient, à grand renfort d’hémoglobine. Partant de la vision d’enfants sur la mort et sur l’après, l’artiste suisse Tabea Martin imagine une chorégraphie cathartique qui interroge nos représentations sur le sujet, et nous fait plus mourir de rire que de peur !

La Galerie

Le cirque s’invite au musée ! Dans une galerie d’art contemporain au blanc trop monotone, huit personnages se moquent allégrement des conventions. Au départ pincés et policés, ils se décoincent dans un élan libératoire acrobatique, créatif et coloré. De la première à la dernière minute d’un spectacle filant à toute allure, les décors se font, se défont et se déploient en autant de numéros inventifs et survoltés. Les yeux s’écarquillent et s’illuminent devant ces artistes tout à la fois circassien·nes, danseur·ses, comédien·nes ou musicien·nes, mais aussi terriblement touchant·es. Et ça, c’est du grand art.

Ligeti project

Intergénérationnel et pluridisciplinaire. Ligeti projet est un spectacle participatif créé tout au long de la saison 22/23. Sous la direction de la danseuse Piera Jovic et de la pédagogue de théâtre Anja Hoscheit, deux classes scolaires d’Esch et un groupe de seniors joignent leurs esprits créatifs pour présenter une pièce de théâtre musical et de danse. Ces deux groupes seront accompagnés sur scène par les musicien·nes de l’Orchestre de Chambre du Luxembourg, au fil des compositions de György Ligeti, qui fêterait son 100e anniversaire en 2023.

Nikki Ninja & Afrobeathoven

Désolé, ce texte n’existe pas en français. 

D’Nikki huet eng ganz besonnesch Superkraaft.
Hatt spillt mat der Sprooch!
D’Nikki, e ganz normaalt Meedchen, erzielt immens gäre vu senge verréckten Erliefnisser an de Stroossen vu Räppeldeng. Räppeldeng? Jo, Räppeldeng, dat kléngt léift Duerf matzen an der Mëtt vu Lëtzebuerg! Hei ass et nach schéin, roueg a gemittlech, oder? Do kann een sech zwar mol gewalteg ieren, well wann d’Nikki mat senger Clique lassleet, sech an d’Nikki Ninja verwandelt a seng Geschichten zielt, da rabbelt et! D’Wierder fléien da just sou aus sengem Mond, an et reent Rhymes amplaz Knëppelsteng zu Räppeldeng. Säi Flow ass witzeg an éierlech… einfach nëmmen Ninja. Wuertspiller, wéi een se nach ni héieren huet, Reimer, déi engem d’Zong verdréinen a Beats, déi ënner d’Haut ginn…
D’Nicole Bausch, de Pol Belardi an den Dennis Scholtes hunn sech ënnert der Regie vum Dan Tanson zesumme gedoen, fir Hiphop mat Jazzmusek an aler Boom-bap Manéier zesummen ze bréngen, an esou Hiphop kannergerecht zougänglech ze maachen. RAP steet fir Rythm and Poetry. A wat hu Kanner gär? Rhythmus a Poesie!

Billy la nuit

« On va s’en sortir Billy ! » Le père de Billy travaille de nuit. Comme chaque soir, il a pensé à tout, du cartable préparé pour le lendemain à l’histoire du soir à portée de clic. Seule dans sa chambre, la petite fille s’apprête pour la nuit… Quand soudain son monde se montre mystérieux et peuplé de rêves : Billy va vivre une rencontre inattendue.
S’inspirant de Ferme-l’Œil – alter ego du marchand de sable chez Andersen – Aurélie Namur imagine une histoire qui effleure les grandes peurs enfantines, celles vécues juste avant le sommeil. Dans cette chambre obscure où les meubles prennent vie, les craintes de la petite fille laissent vite place à un rire libérateur. C’est une fantastique immersion dans l’imaginaire de l’enfance qui nous est proposée ici !

Natchav

Et si on s’évadait ? Aux premières lueurs de l’aube, sur la place d’une petite ville, une grande toile se dresse vers le ciel : le cirque Natchav est arrivé. « Au nom de la sécurité », les autorités ne l’entendent pas de cette oreille et en viennent à enfermer l’un des acrobates.
La compagnie Les ombres portées – qui crée en direct les ombres, les bruitages et la musique de ses spectacles – nous invite dans les coulisses d’une merveilleuse évasion. Superbe fresque visuelle, Natchav (« s’en aller, s’enfuir » en langue romani) raconte l’histoire d’un cirque qui, pour rester libre, défiera toutes les lois, y compris celle de la gravité.

Six°

« Un rien nous sépare. » Mystérieusement conviés dans une bâtisse abandonnée, cinq personnages vont rire et frémir ensemble, tant cette maison a une âme et deviendra pour eux un trépidant terrain de jeu !
Tours de force, acrobaties au sol, postures suspendues et poétiques : la performance de haut vol alterne entre la comédie, les prouesses physiques et le jeu théâtral, le tout sur une bande son enivrante. Révélations du cirque québécois, ces artistes surdoué·es affichent une complicité contagieuse… au point d’entraîner dans leur sillage, à force d’émotions ressenties et de cascades parfaitement exécutées, un sixième invité : le public.

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