Moya

Sangle aérienne, trapèze, roue Cyr, jonglage et sauts périlleux : 10 artistes d’Afrique du Sud se lâchent dans un élan libératoire, acrobatique et coloré. Moya porte haut les jeux de jambes de deux danses pleines de vie et d’espoir, contestataires de l’apartheid : le gumboot, hérité des esclaves qui tapaient sur leurs bottes en caoutchouc dans les mines, et la pantsula, sorte de house dance née dans les ghettos noirs de Joannesbourg. En tournée mondiale, la compagnie Zip Zap remet donc les bottes et virevolte, avec une énergie folle, entre cirque contemporain et métissage sud-africain.

Adieu Mochi

Ce soir encore, les parents tardent à revenir. La Grande doit s’occuper de la Petite. Pas grave, se dit-elle : elle sait comment faire, elle est responsable, elle est grande ! La Petite ne l’entend pas de cette oreille. Avec Mochi, son ami imaginaire, elle a d’autres plans en tête… Dans ce joyeux bazar, les chamailleries laissent vite place au rire et à la poésie : la Grande quittera son costume de « parent bis » autoritaire, et les deux soeurs gagneront, progressivement, en complicité. Spectacle clownesque et musical, Adieu Mochi fait ressurgir les sensations, joueuses et innocentes, venues de ce territoire sacré qui se nomme Enfance.

La Louve

Dans un village enneigé, la petite Lucie tombe gravement malade. Une louve qui rôde près des habitations lui a jeté un sortilège. Sa louvette a été enlevée par un villageois pour en faire un manteau. Qu’on lui rende sa fille, sinon Lucie mourra… Revêtant la peau de loup, Romane, orpheline du village, décide de se faire passer pour la louvette afin de déjouer le malédiction et sauver son amie. Mais plus elle grogne, renifle et bondit, plus Romane est fascinée par la majestueuse louve… Jusqu’où l’emmènera son subterfuge ? Quel est cet appel de la forêt que la petite éprouve soudain ? La Louve est une fable sur l’amitié, la parentalité, la métamorphose, le rapport des humains aux espèces sauvages et au vivant.

L’Inouïe Nuit de Moune

Entrez sous la yourte pour rejoindre Moune, une petite fille d’aujourd’hui. Sa grande soeur Lison n’a qu’une envie : l’endormir enfin. Alors, elle l’équipe comme pour une rando au pays de la nuit. Doudou, pique-nique : il faut ce qu’il faut ! Et voilà que le lit de Moune se transforme en bateau… L’Inouïe Nuit de Moune nous embarque dans une épopée peuplée de créatures magiques et parfois inquiétantes, comme ce monstre mangeur de chaussettes. Ici, on entend des langues inconnues, on croise des animaux bizarres, on vit des aventures vraiment folles, qui vont donner envie aux plus jeunes de courir au lit !

Le spectacle a lieu à la Kulturfabrik.

Der Schnee von Gestern

Désolé, ce texte n’existe pas en français.

Hand hoch, wer Angst vor der Zukunft hat! Die Theatergruppe pulk fiktion greift mit Der Schnee von Gestern die Sorgen auf, die uns umtreiben: Wie verändern wir eine Welt, die immer mehr taumelt und zu stürzen droht? Zwischen Flokatiteppich und Trimm-dich-Rad wagen sich 3 Spielende an die Fragen, die auch die Kinder von heute sich stellen. Wie können wir festhalten, was uns wichtig ist, und loswerden, was uns stört? Absurd, zärtlich, witzig sind die Antworten, die Der Schnee von Gestern gibt für Zuschauende ab 10 Jahren. Eine Schneeballschlacht in Zeitlupe gehört ebenso dazu wie witzige Lieder und poetische Momente: „Kann ein Wimpernschlag von dir Berge versetzen?“ Was ist deine Antwort darauf?

50 years

Les Mummenschanz pointent le bout de leurs masques… et le public répond présent, partout dans le monde. La compagnie suisse est plus qu’un nom : c’est une forme d’art qui a marqué durablement le monde du théâtre avec des spectacles inédits et uniques. Peuplés de rêves, d’absurdité et de tendresse, leurs numéros donnent vie à des univers emplis de petites histoires et de grandes créatures. En mousse, argile, métal ou papier toilette, ces drôles de silhouettes déambulent en silence, portées par des artistes virtuoses invisibles à l’œil nu. Les situations surréalistes finissent toujours par s’emballer pour provoquer le rire et la poésie.

Dominique toute seule

Dominique a perdu son emploi puis, progressivement, sa maison. Toute seule sur le bord de la route, elle échoue à l’orée d’un bois. Elle a peur de ne plus exister pour personne, de perdre ses couleurs, puis de disparaître… Et c’est là, dans une nature aux vertus magiques, que Dominique rencontrera d’importants amis comme ce rocher de granit ou ce menhir au pied duquel, plus sereine, elle se reposera au coin du feu. Dominique pourra se laisser porter, éveiller sa curiosité, s’interroger et repartir nourrie de chaleur, d’intensité, de réponses et… de chansons.

Tigre ! Tigre !

Avec un flegme irrésistible qui rappelle le comique de Mr. Bean ou Buster Keaton, Pierric s’illustre pour vous étonner et vous dérouter. Enfermé dans une pièce énigmatique où les meubles et les objets prennent vie, le champion du monde de magie a plus d’un tour dans son sac. Il se surpasse pour faire sauter le verrou de la porte comme les yeux du public. Entre théâtre burlesque et One-Man Magic Show, le manège de ses tentatives d’évasion s’emballe et provoque l’hilarité. Pour son retour au Escher Theater, on dirait bien que cet artiste complet, révélé au Festival OFF d’Avignon, a mangé du… tigre !

Forever

Vêtus de longues jupes blanches, cinq augustes personnages dévisagent le public. Sont-ils des êtres de chair et de sang ? Des dieux olympiens ? Là pour toujours, ou simples mortels ? Aériens même lorsqu’ils tombent, mélodieux même lorsqu’ils gémissent, harmonieux même lorsqu’ils font mine d’expirer, ils jouent et rejouent leur propre mort. Les scènes d’agonie se multiplient, à grand renfort d’hémoglobine. Partant de la vision d’enfants sur la mort et sur l’après, l’artiste suisse Tabea Martin imagine une chorégraphie cathartique qui interroge nos représentations sur le sujet, et nous fait plus mourir de rire que de peur !

La Galerie

Le cirque s’invite au musée ! Dans une galerie d’art contemporain au blanc trop monotone, huit personnages se moquent allégrement des conventions. Au départ pincés et policés, ils se décoincent dans un élan libératoire acrobatique, créatif et coloré. De la première à la dernière minute d’un spectacle filant à toute allure, les décors se font, se défont et se déploient en autant de numéros inventifs et survoltés. Les yeux s’écarquillent et s’illuminent devant ces artistes tout à la fois circassien·nes, danseur·ses, comédien·nes ou musicien·nes, mais aussi terriblement touchant·es. Et ça, c’est du grand art.

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