Il n’y a rien dans ma vie qui montre que je suis moche intérieurement

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Une femme en fourrure fait irruption sur le plateau. Elle semble perdue. Dans la pénombre, un homme l’observe et la détaille. Un enquêteur ? Un amant ? Ou un potentiel meurtrier qui guette sa proie ? Dans cette pièce qui brouille les pistes comme les codes du polar, qui trouble nos perceptions de la façon la plus énigmatique, nombre de questions restent en suspens.
Une bassine en zinc pouvant contenir un corps. Une scie, un gigot surgelé, un pied de biche ou une tapette à mouche. Une petite salle de bain. Une femme à la recherche de son identité. Un crâne fracassé… Indices obscurs, pièces à conviction mystérieuses, armes du crime potentiel, la compagnie Gare Centrale fouille les bribes de souvenirs de la femme et décèle, dans une ambiance de roman noir, ce qui se niche dans les recoins les plus sombres de l’âme humaine. Mais qui est-elle ?

Prévert

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Prévert, c’est la poésie des gens ordinaires. Une poésie vivante et populaire, apprise parfois sur les bancs de l’école. Et quand deux amoureux du poète se rencontrent autour de ses textes, cela crée des étincelles !
Yolande Moreau, comédienne, célèbre lunatique de famille Deschiens, et Christian Olivier, musicien leader des Têtes Raides, mettent leur grain de sel aux poèmes de Prévert. Accompagnés de quelques musiciens, elle les dit et il les chante. La rencontre, d’une douce nostalgie et d’un humour cocasse, nous les fait (re)découvrir.
Tour à tour émouvants, malicieux ou tragiques, les deux complices célèbrent à leur façon – bien trempée ! – la prose du grand Jacques qui sait hisser, admirablement, les vies des moins-que-rien et les existences sans éclats au rang de chefs-d’œuvre. Les souvenirs des récitations se transforment alors en de véritables moments de grâce. Un hommage d’une drôlerie irrésistible !

Tous les marins sont des chanteurs

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Ça sent bon le grand large ! Brocante de Saint-Lunaire, côte bretonne. François Morel, mains dans les poches, déambule entre les étals. Au fil de sa flânerie, il tombe sur un exemplaire écorné des chansons marines de Yves-Marie Le Guilvinec, pêcheur de son état, natif de Trivagou (entre Dinan et Dinard pour les initié·es), disparu en mer en 1900 ivre de calva. En ni une ni deux, Morel décide de l’arracher aux abysses océaniques.
S’ensuivent une restauration des textes, une mise en musique et surtout, en spectacle. Morel devient Le Guilvinec le temps d’une pièce de théâtre musical aux rengaines bien salées. Accompagné de ses acolytes musiciens, l’ancien fromager des Deschiens embarque son public pour Porto Rico, Zanzibar et Terre-Neuve. Il chante des œuvres, ô combien injustement tombées dans l’oubli, telles que « Avec le thon oui tout est bon » ou « Je n’irai pas à la morue sans avoir courtisé lulu ». De la pure poésie bretonne, au Escher Theater, parce que vous le valez bien.

Une forêt

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Pas comme les autres ? Les nombreux tics et l’étrange élocution de Petite lui valent les moqueries de ses camarades alors que Grand, son frère, est un enfant sans problème. Un soir, la mère téléphone à une amie et lui confie, désespérée, ses difficultés à élever sa fille. Petite entend toute la conversation…
Librement inspiré de plusieurs contes traditionnels, Une forêt est un récit original et palpitant dans lequel les relations familiales prennent un tour inattendu. Au fil de cette aventure, on pénètre dans une forêt peuplée de créatures dont la rencontre changera Petite. Un récit plein d’humour et de tendresse, sur la différence et l’ambivalence des relations frère-sœur.

Ein Bericht für eine Akademie / Qui a tué mon père

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« C’est une classe maudite, oubliée. » Des personnages acculés à la solitude, au désespoir social et qui s’enferment dans une forme de masculinité virile : les textes d’Edouard Louis et de Franz Kafka ont beaucoup en commun. L’un évoque un père « tué » par sa condition de prolétaire, l’autre montre un primate qui « singe » les hommes pour survivre. La création bilingue du Escher Theater dévoile la parole rare de dominés qui veulent aimer sans le pouvoir et n’ont pas leur place dans la société. « Pour les dominants, dit Louis, la politique est une manière de se penser, une manière de voir le monde, pour nous, c’était vivre ou mourir. »

les paroles impossibles

Yoann Bourgeois is a truly unparalleled acrobat. He played himself into the audience’s hearts with Scala and his attempt to stretch the limits of gravity. He also fascinates as a juggler and choreographer. With les paroles impossibles, he returns to the stage with a new programme and new tricks, mesmerizing the audience as a breath-taking trapezist, a flying fakir, a magic dervish, a bird-like singer and much more besides. He is a master of his genre with countless tricks up his sleeve who knows how to captivate his spectators.

Répétition ouverte

L’équipe de Pas un pour me dire merci est installée au Escher Theater pour répéter et créer son tout nouveau spectacle. Les artistes vous accueillent dans leur espace de travail le samedi 10 avril à 16h00, pour partager avec vous un temps de répétition ; l’occasion d’échanger et de poser toutes vos questions.

Inscriptions gratuites dans la limite des places disponibles à rp.theatre@villeesch.lu.

PATE

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PATE (Petit Atelier Théâtre Esch) est un projet éducatif et culturel qui permet aux jeunes de découvrir le spectacle vivant par la pratique artistique. Animé par le metteur en scène Saïf Eddine Settif et l’éducatrice Hélène Moench, le projet se décline en un atelier hebdomadaire durant lequel les participant.e.s se familiarisent avec les arts de la scène dans des domaines aussi divers que la danse, le chant, la musique, la comédie, les arts du cirque ou encore les arts graphiques et plastiques. Au fil de l’année, l’accent est mis sur les techniques du théâtre, de l’écriture à l’improvisation, pour créer un véritable spectacle présenté en fin d’année scolaire au Escher Theater !

Infos et inscription gratuite (àpd rentrée 2020) helene.moench@villeesch.lu

Petit frère, la grande histoire Aznavour

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J’aimerais débarbouiller ce gris / En virant de bord.

« Aïda, c’est ma mémoire », disait-il de sa soeur, témoin surprenant de périodes troublées, non seulement celle du Génocide arménien, mais aussi celle de l’Occupation nazie en France. Le récit de cette femme, Petit frère, raconte les pérégrinations des Aznavourian, véritable saga familiale avec, au premier plan, Charles.
Laure Roldán et Gaëtan Vassart s’emparent de ce texte, et avec brio mettent en scène l’exil des parents arméniens, la pauvreté à Paris, la relation décisive de Charles avec Édith Piaf et la conquête du music-hall. Ils retracent avec sensibilité une histoire, celle de l’intégration dans un pays, par la langue et à force de talent et de volonté. Celle d’une odyssée singulière qui éclaire tout un siècle. Car si le destin de Charles Aznavour touche à l’universel, c’est qu’il porte en lui le chant de l’exil.

 

Dans le cadre des Francofolies Esch

Frédéric

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Un spectacle musical tout en poésie et douceur. L’hiver rugueux approche. La ferme est abandonnée et la grange et le grenier sont vides… Tous les mulots font inlassablement provision de maïs et de noisettes. Tous ? Non ! L’irréductible Frederick ne se joint pas à la ribambelle de ces petites mains ouvrières. Au lieu de se démener à de rudes tâches, il sommeille et rêve… Car pendant les longues soirées d’hiver, Frederick sait que les mulots auront soif de chaleur et de belles histoires. Il fait donc provision de soleil, de couleurs et de mots. Il est un poète, un magicien du bonheur.

 

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