Atelier découverte de popping

Le popping, c’est quoi ? Une danse née en Californie dans les années 70, qui se danse partout aujourd’hui et dont le principe consiste à contracter et décontracter les muscles en rythme sur de la musique (voir une vidéo ici). Artiste-interprète du spectacle d’ouverture de saison La finale, Sonia Bel Hadj Brahim vous fera découvrir cette danse dans la bonne humeur et en toute décontraction. Cet atelier découverte sera suivi d’un brunch offert par la maison !

Inscription : ateliers.theatre@villeesch.lu (réservation gratuite et dans la limite des places disponibles).

 

Les frontalières / Die Grenzgängerinnen

190.000. Die Zahl der Grenzgänger*innen in Luxemburg ist ebenso imposant, wie sie kontinuierlich steigt. Ausgehend von eigens für dieses Projekt geführten Interviews versucht die Regisseurin Sophie Langevin die sozialen und politischen Debatten dieses Phänomens ebenso zu erfassen wie die intimen Gedanken. Diese dokumentarische Gesellschaftsreflexion kann als Autopsie verstanden werden, die den fruchtbaren Austausch von Menschen zwischen und über die Grenzen hinaus verdeutlicht, indem Fremdheit dekonstruiert und durch Menschlichkeit ersetzt wird.

Treffen Sie die Künstler nach der ersten Veranstaltung (30′).

Ein Bericht für eine Akademie / Qui a tué mon père

Stefan Maurer vereint Franz Kafka und Édouard Louis in einer Inszenierung. Ein Bericht für eine Akademie zeigt einen Affen, der gezwungen ist, sich den Gewohnheiten der Menschen anzupassen und zu assimilieren, um so dem Schicksal seiner Primatenrasse zu entgehen. In Louis´ Werk Wer hat meinen Vater umgebracht wird die schwierige Beziehung eines Sohnes zu seinem, von der Arbeit schwer mitgenommenen, Vater dargestellt. Zwei Schauspieler tragen diese Texte vor und extrahieren zudem ein völlig zeitgenössisches Thema: die scheinbare Freiheit des marginalisierten Menschen.

 

 

Voir la feuille à l‘envers

Personnes handicapées, personnes âgées ou encore personnes incarcérées, ces trois groupes appartiennent à des mondes qui ont bien peu en commun mais partagent cependant un même constat : la dépossession de leur sexualité. Partant d’un solide travail de documentation et de collecte de témoignages, Renelde Pierlot imagine un véritable parcours pour le spectateur : un cheminement de trois spectacles, interprétés par des comédiens et des danseurs incarnant ces trois univers. Ici et là, il n’est pas question de s’assoir confortablement dans son fauteuil comme il est d’usage au théâtre, mais plutôt de vivre la promiscuité, de s’approcher au plus près des intimités et, par là même, de rendre à des individus trop vite oubliés leur humanité.

Die Geschichte vom Soldaten / Monocle, portrait de S. von Harden

Strawinskys Geschichte vom Soldaten von 1920 wird von den Solisten der Kammerata Luxembourg vorgetragen und von Luc Schiltz erzählerisch begleitet, bevor dieser in einer fulminanten, elektrisierenden Aufführung des Monodramas Monocle der weiblichen Ikone Sylvia von Harden, die 1926 von Otto Dix bildlich verewigt wurde, ein theatrales Denkmal setzt. Eine Zeitreise in die Vergangenheit, in der die Zwischenkriegszeit Hoffnung, Feiern und Mysterien offenbart, die dunkle Stunden ankündigen.

Dans la peau de Don Quichotte

La compagnie de ciné-spectacle La Cordonnerie – qui crée en direct les dialogues, les bruitages et la musique de ses films – s’empare de l’oeuvre célèbre de Cervantes. Elle propulse les deux protagonistes de l’épopée ibérique sur les routes de Picardie, entre éoliennes et champs de betteraves. Le personnage romanesque est ici Michel Alonso, modeste bibliothécaire en passe d’achever la saisie informatique des ouvrages quand s’annonce le redouté bogue de l’an 2000. À trop craindre la panne du siècle, il va en perdre les pédales. Et tout comme le « génial Hidalgo », notre humble héros se met à errer à califourchon entre réel et imaginaire, accompagné de l’agent d’entretien Jérôme en guise de fidèle Sancho. Les deux pieds dans une réalité morose et en mal d’utopie, il va fantasmer un monde de chevalerie visible de lui seul.

Retrouvez les artistes à l’issue de la 1ère représentation (15′).

Je hurle

La compagnie La Soupe met en scène la parole de poétesses afghanes, en prenant comme point d’ancrage l’immolation par le feu de la jeune Zarmina. Sur scène, deux comédiennes-marionnettistes et un contrebassiste mènent une enquête à l’aide de cahiers, de vidéos, d’articles de presse et de témoignages enregistrés. Ils recomposent le cheminement fatal de cette adolescente dont le seul tort, aux yeux de sa famille et de la tradition afghane, aura été d’écrire des poèmes. Ses rêves, ses désirs et sa révolte sont incarnés par les mots – retranscrits lors de longs entretiens téléphoniques – des femmes du Mirman Baheer, le cercle poétique féminin de Kaboul.
Je hurle témoigne de cette lutte sur le papier. Il se présente comme un cri poétique faisant résonner le long silence et le courage des femmes d’Afghanistan. Ou d’ailleurs.

Retrouvez les artistes à l’issue de la représentation (15′).

Histoire de la violence

L’écrivain et transfuge social Édouard Louis raconte un viol vécu. Un soir de décembre à Paris, la relation sexuelle et l’échange amical qu’il entretient avec Reda, fils d’immigré algérien, tournent au drame. L’écrivain porte plainte. Un an plus tard, il se confie à sa soeur Clara et caché derrière la porte, il l’écoute raconter l’histoire à son mari.
Laurent Hatat et Emma Gustafsson s’emparent de cette situation comme point de départ d’un spectacle voulu à l’image du roman : sans concession ni pudeur. Du roman au théâtre, la force du texte se sublime en une lutte des corps exposés dans toute leurs fragilité et splendeur, pour tenter de comprendre ce qui s’est passé cette nuit-là et, par là même, esquisser une histoire de la violence.

Retrouvez les artistes à l’issue de la 1ère représentation (15′).

La mouche

Un univers digne de celui des Deschiens.
Trou perdu dans les années 60 : Robert, la cinquantaine, passe le plus clair de son temps enfermé dans son garage où il tente de mettre au point une machine à téléportation. Cet homme dégarni et bedonnant reçoit le soutien indéfectible de sa maman Odette, chez qui il crèche encore. La relation mère-fils est inquiétante et désopilante (un clin d’oeil à l’épisode « La soucoupe et le perroquet » de l’émission Strip-tease à voir ici). Robert réussit à se téléporter au fil d’expériences plus ou moins réussies mais, comme dans le célèbre film de Cronenberg, une mouche va se glisser dans la machine et l’apprenti scientifique va peu à peu se transformer en insecte géant…
Travail corporel, effets spéciaux et esthétique des premiers temps de l’informatique quand toute invention semblait encore possible, ce spectacle va en piquer plus d’un !

> TEASER

Scapin 68

Coupe afro et lunettes rondes à la John Lennon, jeans à patte d’éléphant, chemisier à fleurs… la pièce emblématique Les Fourberies de Scapin passe à travers le filtre de mai 68 et de ses slogans indélébiles. Les puristes reconnaîtront la fougue des jeunes Octave et Léandre, les envolées des patriarches Arcante et Géronte ainsi que les malices d’un certain Scapin, dans un texte respecté à la virgule près. Mais la mise en scène, elle, est parfaitement endiablée et haute en couleur. Quand le rideau se lève, les pères sont en voyage et les fils rêvent d’amour libre et sans contraintes. La panique s’installe à l’annonce du retour précipité des géniteurs. Et face au projet de mariage arrangé qui se profile, les stratagèmes de Scapin ne seront pas de trop pour contrecarrer – ou pas – les plans paternels. Trois siècles et un grand mouvement estudiantin plus tard, le comique d’un Molière travesti en mode Flower Power n’est jamais paru aussi drôle et spirituel.

Une demi-heure avant la représentation, les artistes proposent un mini-concert sixties façon Woodstock ! 

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