12 hommes en colère

De toute évidence, le jeune homme ne peut être que coupable. Au terme de son procès dans un tribunal new-yorkais, le jury se retire pour délibérer. La sanction s’impose – la chaise électrique – lorsqu’à la surprise générale, un des jurés refuse de voter à l’unanimité. Reprenant le déroulement du procès, il démonte les preuves, relève les contradictions, et sème le doute…
Charles Tordjman adapte la pièce Douze hommes en colère de Reginald Rose, immortalisée par le film culte de Sidney Lumet en 1957. Parmi les jurés, nous dit-il, « il y a l’envie d’en finir avec ce coupable idéal, prédestiné à faire monter la colère », tant les préjugés des uns, les hésitations des autres, risquent de faire voler la vérité en éclat. Un huis clos sous haute tension déjà vu par plus de 250 000 spectateur·rices, où le suspens ira jusqu’au bout.

Meilleure pièce de théâtre des Globes de Cristal 2018

Une discussion avec l’équipe artistique aura lieu à l’issue de la première représentation. 

Success Story

Désolé, ce texte n’existe pas en français. 

D’Compagnie du Grand Boube geet op eng Plaz, déi mir als Gesellschaft dacks ausblenden: an d’Kannerheemer. De Grupp, dee bekannt ass fir seng dokumentaresch Approche, huet mat enger Dose Leit aus verschiddene Generatioune geschwat, déi vun de spéide 50er Jore bis haut an engem Kannerheem gelieft hunn. Hir Stëmmen, hir mol schéin, mol ellen Erfarunge gi vun 4 Kënschtler:innen verschafft. Op der Bün gëtt opgeraumt mat de Klischeeën, firwat jonk Leit an engem Foyer liewen. Et ass e Bléck hannert d’Fassade vun de betraffene Famillen, virun allem awer an d’Gedankewelt vun deenen, déi séier hiert negatiivt Urteel gesprach hunn: „Wat hues du gemaach, fir dass du am Foyer bass?“ Success Story gëtt eng Äntwert op dës Virurteeler – voller Humor a Versteesdemech, mat engem solidaresche Bléck fir Liewensleef, déi gewëss anescht wéi geplangt verlaf sinn, ma déi awer en Erfolleg sinn.

Une discussion avec l’équipe artistique aura lieu le 12.03 à 19h.

Crime et châtiment

Après Frankenstein la saison passée, la compagnie Karyatides redéploie l’univers poétique et la maîtrise technique du théâtre d’objet qui fait son succès en Europe. Sa nouvelle création nous plonge au plus intime, au plus intense de la conscience de Raskolnikov. Principal protagoniste imaginé par Dostoïevski dans Crime et châtiment (1866), cet étudiant fauché assassine une vieille usurière malveillante, pour affirmer sa supériorité morale dans une société injuste et pervertie. Conscient de l’atrocité de son crime, en proie aux remords et au délire, le jeune homme est convaincu qu’il sera bientôt démasqué par le commissaire Porphyre… Cabaret des bas-fonds, tribunal de la conscience, musiques rock et planantes : la compagnie belge revisite le chef-d’oeuvre de la littérature russe et pose la question : de quoi sommes-nous, finalement, humainement responsables ?

Une discussion avec l’équipe artistique aura lieu à l’issue de la première représentation.

Les nouvelles hallucinations de Lucas Cranach l’Ancien

Patrick Bonté et Nicole Mossoux ont acquis leur renommée européenne avec un spectacle mémorable autour de Lucas Cranach, peintre phare de la Renaissance. Un spectacle que les deux artistes belges réinventent aujourd’hui, 35 ans plus tard. Dans cette oeuvre qui cumule les illusions troublantes, des danseuses et danseurs surgissent derrière des cadres, comme autant de personnages touchés par une grâce aussi étrange que sensuelle. Qu’elles se nomment Adam, Ève, Judith ou Lucrèce, ces figures ressuscitées nous procurent le plaisir de transgresser avec elles, à cinq siècles de distance, les interdits.

Une introduction au spectacle aura lieu le 26/03 à 19h15. 

MAGNIFIQUES

Du baroque à l’hyper contemporain, du classique au breakdance, MAGNIFIQUES défie tous les codes et toutes les techniques, dans un tourbillon de danses prodigieux. Le puissant Magnificat en ré majeur de J.S. Bach se combine ici parfaitement aux pulsations électro d’Angelos Liaros Copola. Seule compte la joie, libre et irrépressible, de danser. Et il n’en faut pas plus aux 9 danseur·euses pour montrer toute l’étendue de leur talent. Dans cette profusion d’énergie qui semble impérissable, il leur viendrait même l’envie de chanter. Et c’est magnifique.

Une introduction au spectacle par l’équipe artistique aura lieu à 19h15. 

Echos Infinis & AlShe/Me

Intimes et intenses rencontres que ces deux duos hip-hop qui interrogent l’influence de l’autre sur soi. De la première à la dernière seconde d’Echos Infinis, Benoît Callens et Alicia Cano réalisent la prouesse de rester continuellement en contact, pris·es dans les rouages de corps en perpétuel mouvement. Un lien fusionnel qui transparait aussi dans AlShe/Me (prononcer « Alchimie »). Passée maîtresse dans le popping – cette danse qui désarticule les corps – Linda Hayford apparaît aux côtés de son frère. Elle témoigne de cette connexion si particulière entre deux êtres si proches, dans un jeu de similitudes et différences subtiles.

Frantz

Frantz est un modeste employé de bureau, affecté au dossier 658. Un jeune homme mélancolique, à la vie monotone et bien réglée. Un 28 octobre, un lundi comme un autre, son destin va basculer… Dans ce spectacle qui stimule yeux et oreilles, un comédien mime notre antihéros, les autres créent en direct tout l’univers sonore de son aventure. C’est tout un monde que la compagnie BPM, experte du mouvement, fait naître en manipulant un simple attirail de bricoleurs. Face au deuil qui le propulse – littéralement ! – dans une autre dimension, Frantz va apprendre à reformuler sa vie. La routine se détraque, le réel et l’imaginaire sont sens dessus dessous, et les gags surgissent pour provoquer le rire et la poésie.

Blind spot

Il a toujours été là, soigneusement tapi dans les mentalités, prêt à bondir pour finalement être très difficile à contrer : le racisme. Dans Blind spot, trois femmes conjuguent talents, cultures, musiques et humour pour décortiquer ce mal qui s’est emparé de notre espèce. Elles nous présentent les mécanismes et dynamiques qui le composent, depuis les mythes « pro esclavagistes » du XVe siècle jusqu’aux contenus diffusés sur TikTok. En discriminations ou privilèges – conscients ou non – le racisme a un impact sur nos vies. Nous aurions toutes et tous du racisme en nous, nous disent ces trois femmes-là. Et les possibilités de s’en défaire sont, elles, bien réelles.

Une discussion avec l’équipe artistique aura lieu à l’issue de la représentation. 

Moya

Sangle aérienne, trapèze, roue Cyr, jonglage et sauts périlleux : 10 artistes d’Afrique du Sud se lâchent dans un élan libératoire, acrobatique et coloré. Moya porte haut les jeux de jambes de deux danses pleines de vie et d’espoir, contestataires de l’apartheid : le gumboot, hérité des esclaves qui tapaient sur leurs bottes en caoutchouc dans les mines, et la pantsula, sorte de house dance née dans les ghettos noirs de Joannesbourg. En tournée mondiale, la compagnie Zip Zap remet donc les bottes et virevolte, avec une énergie folle, entre cirque contemporain et métissage sud-africain.

Le Rouge et le Noir

1830. Besançon. Julien Sorel est jugé pour avoir tenté de tuer son ancienne amante. La sentence sera maximale. Plus que ce meurtre raté, c’est l’ascension sociale de ce fils de charpentier qui est dans le collimateur de la cour bourgeoise. Il a osé s’affranchir de ses origines modestes.
Tout était pourtant bien parti. La jeunesse, l’intelligence et la volonté d’être aimé : le brillant jeune homme est parvenu à se hisser en haut de la société par son savoir et ses liaisons avec Madame de Rênal et Mathilde de la Mole. C’est au moment d’être anobli qu’il est rattrapé par sa nature ambitieuse…
La metteuse en scène Catherine Marnas propose une adaptation condensée et actuelle du grand roman de Stendhal. Quelles pensées habitent Julien Sorel, qui à l’instar de l’écrivain et transfuge de classe Édouard Louis, est pétri d’un puissant sentiment de rage et d’injustice sociale.

Une introduction au spectacle par l’équipe artistique aura lieu à 19h15.

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