« Pour moi, la beauté existe dans l’insoumission ». De Bristol à Séville, de Haïti à Marseille, l’artiste britannico- rwandaise Dorothée Munyaneza tisse les parcours de six artistes noires, africaines ou afro-descendantes. Dans ce spectacle choral et sculptural, où le costume offre un fil rouge sur le plateau, ces femmes sont habitées par une force collective qui rend leur rencontre possible. « Libres, audacieuses et porteuses d’histoires de peuples marginalisés », elles dansent, chantent et clament une mémoire commune et intime. Cet affranchissement les unit dans un monde où elles ne cesseront jamais, entre colère et douceur, d’être souveraines.
Objets banals ou insolites, voix et corps, découvrez le monde des possibles pour créer une ambiance sonore, une histoire, une bande son originale d’un court film muet !
Cet atelier est proposé autour du spectacle Ne pas finir comme Roméo et Juliette. Il est ouvert à toutes et tous dès 12 ans et aura lieu le samedi 21 mai entre 10h et 13h.
Quand il pense à sa vie, le père de Romy n’a qu’un seul regret : ne jamais être allé de l’autre côté, dans le monde des « visibles ». Sa fille fait elle aussi partie des « invisibles », ces humains marginalisés en périphérie. Elle décide pourtant de franchir le pas, de traverser la frontière qui la sépare de l’autre monde. Elle ne sait pas qu’il y a là-bas un homme un peu seul, un peu fou, prêt lui aussi à vivre une impensable histoire d’amour.
Dans cette fable contemporaine, ni Capulet ni Montaigu, mais des « visibles » et des « invisibles » dans une ville coupée en deux par un pont. Fidèle au ciné-théâtre qui a fait son succès, La Cordonnerie mêle le mythe littéraire, la vidéo, la musique et les bruitages, pour faire exister deux mondes si loin, si proches. C’est un théâtre visuel, sensoriel et magique. L’histoire de deux individus qui luttent contre les algorithmes de la vie et tentent de voir par-dessus eux, parce qu’ils sont l’un pour l’autre une porte ouverte vers quelque chose de plus grand.
Dans le cadre d’Esch2022, Capitale européenne de la culture.
Esch2022 – Capitale européenne de la culture donne l’occasion au Kaunas National Drama Theatre et au Escher Theater de nouer une relation inédite autour d’un projet commun, centré sur la figure du philosophe Emmanuel Levinas. Fondée sur Autrui, sa pensée suggère la volonté de prendre soin, d’être attentif·ve et responsable pour les autres. Elle s’apparente à une personne qui fait le bien sans rien demander en retour. Une personne qui ne se veut ni héroïque ni altruiste, mais qui priorise, toujours, l’autre avant le soi.
Partant de fragments de textes, d’images, de sons et d’extraits d’interview, trois comédien·nes traduisent les mots de Levinas dans notre quotidien pour imaginer un monde moins bardé de certitudes. Un monde plus ouvert et sans masque.
Dans le cadre d’Esch2022, Capitale européenne de la culture.
L’impossible partition de l’amour. Ils y croyaient, ils y ont cru. L’amour fou, absolu, définitif. Mais c’est fini. Une femme et un homme ont fait comme tout le monde : le mariage, la maison, la vie posée, avant d’être pris tous les deux dans les filets insolubles de la passion. Dans le même hôtel que celui de leurs premiers amours, ils vont chercher à comprendre l’énigme qui les a amenés au désastre. Avec Catherine Salée et Yoann Blanc, deux comédien·nes révélé·es au grand public dans la série belge La Trêve, ce spectacle ausculte le couple et interroge les non-dits qui sommeillent entre les anciens amants. Déception, colère et amertume ; les émotions se bousculent. Pris·es à parti, les spectateur·rices sont les témoins de l’intimité d’une histoire ordinaire qui prend fin où la parole ira jusqu’au bout, et l’amour aussi.
Nomination aux Prix de la Critique 2017, Belgique, Meilleure mise en scène.
Deux nouvelles représentations les 13 et 14 juin !
Ah, l’Europe ! C’est simple : en France, on parle le français ; en Allemagne, l’allemand ; en Italie, l’italien ; au Portugal, le portugais ; et au Luxembourg, le luxembourgeois… enfin pas que ! Collectif venu de la capitale belge, Transquinquennal a réuni cinq comédien·nes qui ne parlent pas tou·tes la même langue pour questionner le multilinguisme au Luxembourg. Le public devient l’auditeur d’un colloque plus ou moins officiel et joyeusement débridé, consacré à l’insécurité linguistique. Un spectacle à l’humour enjoué et décalé, mais aussi sérieux, de par les informations données qui remettent en perspective nos préjugés – et nos convictions même – sur le sujet.
Le jeudi 13 janvier de 15h à 16h30, faites initier vos bambins aux arts martiaux – en danse et en douceur – à l’occasion de cet atelier animé par un artiste du spectacle Go ! Ouvert aux enfants de 8 à 12 ans.
C’est une relation qui naît sous nos yeux
Entre Tom et une femme du public
Lui est déjà là et il l’attend
Elle, ou une autre, on ne sait pas
Elle le rejoint sur scène pour être sa mère
Il l’accueille
Il lui apprend les gestes, les regards, les mots
Ils recommencent. Ils répètent.
C’est l’histoire d’une étreinte
Une étreinte dans une voiture
Un soir, sous la pluie
Ils n’arrivent pas vraiment à se dire au-revoir
Derrière les quelques paroles échangées
Il y a quelque chose qui veut se dire
Qui reste en suspens
Peut-être un je t’aime, peut-être autre chose
Mais il faut aller à ses affaires
Et chacun le sait.
Puis ça recommence.
Amer Amer propose un jeu pour deux inconnus, un moment dense et fragile, entre performance et théâtre.
Une femme en fourrure fait irruption sur le plateau. Elle semble perdue. Dans la pénombre, un homme l’observe et la détaille. Un enquêteur ? Un amant ? Ou un potentiel meurtrier qui guette sa proie ? Dans cette pièce qui brouille les pistes comme les codes du polar, qui trouble nos perceptions de la façon la plus énigmatique, nombre de questions restent en suspens.
Une bassine en zinc pouvant contenir un corps. Une scie, un gigot surgelé, un pied de biche ou une tapette à mouche. Une petite salle de bain. Une femme à la recherche de son identité. Un crâne fracassé… Indices obscurs, pièces à conviction mystérieuses, armes du crime potentiel, la compagnie Gare Centrale fouille les bribes de souvenirs de la femme et décèle, dans une ambiance de roman noir, ce qui se niche dans les recoins les plus sombres de l’âme humaine. Mais qui est-elle ?
Prévert, c’est la poésie des gens ordinaires. Une poésie vivante et populaire, apprise parfois sur les bancs de l’école. Et quand deux amoureux du poète se rencontrent autour de ses textes, cela crée des étincelles ! Yolande Moreau, comédienne, célèbre lunatique de famille Deschiens, et Christian Olivier, musicien leader des Têtes Raides, mettent leur grain de sel aux poèmes de Prévert. Accompagnés de quelques musiciens, elle les dit et il les chante. La rencontre, d’une douce nostalgie et d’un humour cocasse, nous les fait (re)découvrir. Tour à tour émouvants, malicieux ou tragiques, les deux complices célèbrent à leur façon – bien trempée ! – la prose du grand Jacques qui sait hisser, admirablement, les vies des moins-que-rien et les existences sans éclats au rang de chefs-d’œuvre. Les souvenirs des récitations se transforment alors en de véritables moments de grâce. Un hommage d’une drôlerie irrésistible !
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