« Ragnanas, une scène de crime dans mes culottes, bloody mary, Erdbeerwoche, decongelar el bistec… »
Qu’on en parle ouvertement ou par métaphores, qu’on le taise ou le revendique, c’est là partout et tout le temps, de la puberté à la ménopause. C’est, avec la sexualité, le sujet qui touche tout le monde tout en restant intime et tabou. Alors justement, parlons-en : « LES RÈGLES ».
Sur scène, trois femmes de différentes générations et un homme. Iels porteront la « matière règles » de manière ludique et jubilatoire. Et aussi des témoignages filmés de femmes, d’hommes et d’enfants. Mais aussi de médecins, de sociologues, etc. Les jours de la lune est un moment de lâcher-prise collectif où on décide que tout, absolument tout, peut être abordé, dit et entendu.
Une introduction au spectacle par l’équipe artistique aura lieu à 16h15 avant la représentation du dimanche 2 mars.
Que peut craindre la compagnie belge Karyatides après avoir adapté Madame Bovary, Carmen ou encore Les Misérables, lors de spectacles joués à plusieurs centaines de reprises ? Pas grand-chose, et certainement pas la créature de Victor Frankenstein. Dans un mélange de théâtre d’objet et d’opéra envoûtant, deux comédien·nes jouent et manipulent les protagonistes de l’histoire. Une chanteuse lyrique et un pianiste les accompagnent, porté·es par les notes de Verdi, Vivaldi, Arvo Pärt et… Céline Dion. Même pas peur !
Espoir du football féminin, Lila est née en France. Le Maroc, dont est originaire sa famille, n’a longtemps été pour elle qu’une toile de fond un peu lointaine. Pourtant, quand vient l’heure du choix, elle décide de porter le maillot des Lionnes de l’Atlas…
Inspiré de la figure du footballeur Achraf Hakimi et de la dernière Coupe du monde au Qatar, Fidélité(s) questionne notre jugement sur le choix de Lila dans une société traversée par les crispations identitaires. On y découvre une jeune fille qui fait son entrée dans le rude milieu du football professionnel. Une jeune fille confrontée aux réactions d’une famille entretenant des rapports conflictuels avec le pays d’origine. Une jeune fille qui trouve dans le foot la possibilité de se réconcilier, finalement, avec une partie de son identité.
Shakespeare, time and time again! The English dramatist is a permanent fixture in the canon of world literature – and Daddy Issues attacks this status head-on. Its diagnosis: too white, too masculine, too royalist and (today) wordily elitist. Blending music with drama, looking for ways to come to terms with Shakespeare, theatre’s unabating patriarch, the cast and crew stand up to this behemoth of the stage, hoping eventually to come to terms with him. Gathering in a shut-down movie theatre, they bicker and play and sing their frustrations away, unleashing before the public’s eyes a disinhibited, mercurial universe drawn from Shakespeare’s oeuvre. Things are about to get serious, raucous, critical, and also very loud.
An introduction to the event will take place at 7.15 pm before the second show.
Antigone, fille d’OEdipe, s’apprête à braver l’interdit du roi de Thèbes. Elle compte accomplir les rites funéraires destinés à son frère, le paria Polynice. Pour ce geste, elle risque la mort…
Du classique de Sophocle, Laurent Hatat et Emma Gustafsson signent une adaptation théâtrale neuve et forte. Exit les fioritures, les grandiloquences et les toges immaculées. Place à un texte plus direct, transposé dans notre réalité avec son cortège de discriminations. Cette Antigone-là résiste et n’est toujours pas femme à rentrer dans le rang. Dans nos démocraties dont on pourrait craindre la disparition, ce spectacle – qu’il s’adresse aux jeunes comme aux adultes – interroge notre rapport à la loi et pose la question : qu’est-ce qui fait notre humanité ?
Quand Noémie apprend que son fils est accusé de viol, son passé enfoui ressurgit avec fracas. Elle n’a pas d’autres choix que de confronter ses deux amis d’enfance, Vincent et Sébastien, qui l’ont agressée 25 ans plus tôt sur le bord du fleuve Saint-Laurent. Face au déni, face à la honte, le cours tranquille de la vie de l’ensemble des protagonistes va basculer… Récompensée en 2023 comme la meilleure oeuvre dramatique au Québec, Les glaces casse les stéréotypes autour de l’agression sexuelle, tout en levant le voile sur les émotions qui poussent à s’emmurer dans un silence assourdissant, puis à le briser, courageusement.
Une introduction au spectacle par l’équipe artistique aura lieu à 19h15 avant la représentation du vendredi 25 octobre.
Elle a des allures de battante. Le punch, la rage, l’insolence. Seule en scène derrière un punching-ball sur lequel elle frappe régulièrement, Julie Duval interprète sa propre histoire sur tous les tons, à travers toutes ses voix : sa mère, son père, sa soeur, son amie d’enfance dans le Sud, ses profs, son coach… Elle se prépare ainsi, dans L’odeur de la guerre, à son premier championnat de boxe, après avoir traversé bien des galères, terminé trop tôt ses études et fui à Paris pour faire du théâtre. Entre deux kicks, elle raconte une histoire pleine de colère qui est aussi un chaleureux manuel de survie.
Un échange avec l’équipe artistique aura lieu après la représentation.
Eine Verabredung zum gemeinsamen Sterben? norway.today ist ein Stück, das niemanden schont, weder die beiden Schauspieler:innen noch das Publikum. Zwei junge Leute lernen sich im Internet kennen und entscheiden, gemeinsam in den Freitod zu gehen. Woher kommt die Dunkelheit, in der sie feststecken? Das Stück von Igor Bauersima wurde in über 20 Sprachen übersetzt und ist weltweit ein enormer Erfolg gewesen. Es handelt von Themen, die junge Menschen umtreiben: Freiheit und Traurigkeit, Hoffnung und Unglück. Die Inszenierung greift das Thema Suizid einfühlsam, tiefgreifend und ehrlich auf.
“D’Mamm huet dat eenzegt Richtegt gemaach: Se huet eis Paus bäibruecht. Dat, wat se selwer am beschte konnt. Ier ee mat de Wierder hantéiert, muss een d’Paus beherrschen. De Silence.”
Wat awer geschitt, wann d‘Paus ze grouss gëtt? Wann de Silence net méi auszehalen ass? Wa Wierder ufänken, an engem ze jäizen? D’Mona huet vu klengem u geléiert, dass Wierder wéidoe kënnen an et besser ass, de Mond ze halen. Aus Angscht aner Leit ze verletzen, entscheet et sech dozou, seng Paus ëmmer weider an d’Längt, an d’Déift ze zéien – andeems et Fëllwierder benotzt, andeems et laacht, sech Zigaretten ufänkt an Alkohol drénkt. Ee Liewen an der Paus, eng Paus am Liewen: No an no riskéiert d’Mona vu baussen erdréckt ze ginn, wärend vu bannen all déi onausgeschwate Wierder Drock opbauen. Lo muss d’Mona sech entscheeden: Léisst et sech vum Silence erdrécken oder léisst et all déi Wierder fräi, déi sengem Ëmfeld schueden? Escher Meedchen ass eng gekonnt Milieustudie iwwert een Deel vun der Gesellschaft, deen dacks lénks leie gelooss gëtt. Dobäi beweist dem Mandy Thiery säi Stéck, wéi änlech dach bei eis alleguerten d’Problemer sinn.
Ce projet offre aux adolescent·es une aventure complète de création théâtrale, de la phase d’exploration aux représentations, lesquelles ont lieu sur la scène du Théâtre. En soutien à l’équipe enseignante, des artistes interviennent en classe pour transmettre aux élèves diverses techniques théâtrales. Le projet est produit par La Compagnie du Grand Boube en partenariat avec le Escher Theater. Il bénéficie du soutien du Ministère de la Culture et du Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse | SCRIPT.