Télérama
« Macha Makeïeff place habilement Dom Juan sous le regard des femmes. »
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Le héros sans foi ni loi, l’élégance baroque des décors et l’humour dévastateur : la créatrice des Deschiens dans les années 90, Macha Makeïeff, adapte le classique de Molière dans une version qui surprend, amuse, joue du premier et du second degrés. Ce Dom Juan-là a perdu de sa superbe. Au bout du rouleau, le cheveu long et un peu gras, le corps mou, il traîne en robe de chambre cloitré dans son appartement, rattrapé par la vengeance de toutes les femmes qu’il a bafouées.
La mise en scène nous plonge avec délice dans l’atmosphère libertine du XVIIIe siècle et des Liaisons dangereuses, tout en prenant la mesure de ce qui s’est inversé, ces dernières années, quant aux personnages de séducteurs. Dom Juan est-il ce somptueux charmeur qui remplace la morale par le désir ? Ou plutôt un prédateur en fin de règne, dépassé et vacillant, en face duquel les « non » retentissent ?
Huis clos immortalisé par le célèbre film de Sydney Lumet, 12 Hommes en colère plonge le public dans l’intensité d’un procès. Certitude contre doute, passion contre raison, le débat fait rage.
Passée maitresse dans l’art du théâtre d’objet, la compagnie belge Karyatides s’empare du chef-d’œuvre de la littérature russe, Crime et châtiment.
Julien Sorel face à son destin : Catherine Marnas adapte Le Rouge et le Noir en mêlant théâtre et vidéo, pour raconter l’ascension et la chute d’un ambitieux en lutte contre l’ordre social.
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