« C’est une classe maudite, oubliée. » Des personnages acculés à la solitude, au désespoir social et qui s’enferment dans une forme de masculinité virile : les textes d’Edouard Louis et de Franz Kafka ont beaucoup en commun. L’un évoque un père « tué » par sa condition de prolétaire, l’autre montre un primate qui « singe » les hommes pour survivre. La création bilingue du Escher Theater dévoile la parole rare de dominés qui veulent aimer sans le pouvoir et n’ont pas leur place dans la société. « Pour les dominants, dit Louis, la politique est une manière de se penser, une manière de voir le monde, pour nous, c’était vivre ou mourir. »
Yoann Bourgeois is a truly unparalleled acrobat. He played himself into the audience’s hearts with Scala and his attempt to stretch the limits of gravity. He also fascinates as a juggler and choreographer. With les paroles impossibles, he returns to the stage with a new programme and new tricks, mesmerizing the audience as a breath-taking trapezist, a flying fakir, a magic dervish, a bird-like singer and much more besides. He is a master of his genre with countless tricks up his sleeve who knows how to captivate his spectators.
L’équipe de Pas un pour me dire merci est installée au Escher Theater pour répéter et créer son tout nouveau spectacle. Les artistes vous accueillent dans leur espace de travail le samedi 10 avril à 16h00, pour partager avec vous un temps de répétition ; l’occasion d’échanger et de poser toutes vos questions.
PATE (Petit Atelier Théâtre Esch) est un projet éducatif et culturel qui permet aux jeunes de découvrir le spectacle vivant par la pratique artistique. Animé par le metteur en scène Saïf Eddine Settif et l’éducatrice Hélène Moench, le projet se décline en un atelier hebdomadaire durant lequel les participant.e.s se familiarisent avec les arts de la scène dans des domaines aussi divers que la danse, le chant, la musique, la comédie, les arts du cirque ou encore les arts graphiques et plastiques. Au fil de l’année, l’accent est mis sur les techniques du théâtre, de l’écriture à l’improvisation, pour créer un véritable spectacle présenté en fin d’année scolaire au Escher Theater !
J’aimerais débarbouiller ce gris / En virant de bord.
« Aïda, c’est ma mémoire », disait-il de sa soeur, témoin surprenant de périodes troublées, non seulement celle du Génocide arménien, mais aussi celle de l’Occupation nazie en France. Le récit de cette femme, Petit frère, raconte les pérégrinations des Aznavourian, véritable saga familiale avec, au premier plan, Charles.
Laure Roldán et Gaëtan Vassart s’emparent de ce texte, et avec brio mettent en scène l’exil des parents arméniens, la pauvreté à Paris, la relation décisive de Charles avec Édith Piaf et la conquête du music-hall. Ils retracent avec sensibilité une histoire, celle de l’intégration dans un pays, par la langue et à force de talent et de volonté. Celle d’une odyssée singulière qui éclaire tout un siècle. Car si le destin de Charles Aznavour touche à l’universel, c’est qu’il porte en lui le chant de l’exil.
Un spectacle musical tout en poésie et douceur. L’hiver rugueux approche. La ferme est abandonnée et la grange et le grenier sont vides… Tous les mulots font inlassablement provision de maïs et de noisettes. Tous ? Non ! L’irréductible Frederick ne se joint pas à la ribambelle de ces petites mains ouvrières. Au lieu de se démener à de rudes tâches, il sommeille et rêve… Car pendant les longues soirées d’hiver, Frederick sait que les mulots auront soif de chaleur et de belles histoires. Il fait donc provision de soleil, de couleurs et de mots. Il est un poète, un magicien du bonheur.
Learn the basics of flamenco with Ana Morales, winner of the Giraldillo Prize for the best dancer at the Sevilla Biennale, on Saturday 29 may (10 a.m. to 12 a.m.).
Artiste inépuisable, contemporain et égal, en plus acrobatique, de Chaplin, Buster Keaton est la référence impérissable de la comédie burlesque. Le spectacle propose un de ses films muets cultes, La Croisière du Navigator. L’histoire est celle d’un millionnaire oisif qui se retrouve, suite à un étrange concours de circonstances, sur un navire de croisière à la dérive, en compagnie de la femme qu’il aime. Ils devront se débrouiller seuls et prendre en mains le bateau et leurs vies pour survivre.
Sur ce scénario rocambolesque infusé de gags et d’audacieuses cascades, trois musiciens jouent en direct, s’interrompant par moments pour laisser un orateur raconter la vie du génial « roi de la chute », tandis qu’un équilibriste hors pair défie lui aussi les lois de la pesanteur. Plus divertissante qu’une conférence, un poil plus savante qu’un ciné-concert, cette pièce embarque le spectateur pour lui faire toucher sensiblement le fascinant continent Buster Keaton.
Spectacle disponible sur simple demande en audiodescription.
Trois hommes blancs, quinquagénaires et hétéros, conscients de leur statut de dominants mais résolus à prendre la mesure de leurs privilèges afin de mieux les neutraliser, ont rencontré des groupes de dominés. Ils veulent éprouver l’exaspération que provoquent leur place, leur blanchitude, leur égoïsme, leur paternalisme ou encore leur hétérosexualité.
Sont-ils au fond responsables de cette situation ? Est-ce vraiment de leur faute ? Derrière leur apparent souci d’égalité et de justice, sont-ils pour autant prêts à changer ? Plus qu’une simple représentation, Calimero se rapproche du débat et permet l’interaction avec le public et la confrontation dans la salle de la majorité dominante avec les minorités dominées. Un spectacle participatif brûlant d’ironie !
La seconde représentation sera suivie d’une intervention d’Ainhoa Achutegui, Présidente du Planning familial, et de l’activiste afro-féministe et porte-parole de Finkapé Antonia Ganeto.
Avis aux nudistes et/ou groupies de tout poil : malgré leur divine plastique, les corps de ces hommes sont bel et bien vêtus pendant le spectacle.
La famille… Ça a de quoi te rendre fou. À moins que tu ne le sois déjà. Il faut de l’amour pour y survivre. De l’humour, aussi. Et de la patience. Beaucoup de patience. Peut-on être mère et malade ? Enfant et mère de sa propre mère ? Comment vit-on la maladie mentale au sein d’une famille ? Comment vit-on la famille face à la maladie mentale ? Avec amour et humour, mais sans taire les côtés sombres, Pas un pour me dire merci suit le parcours d’une mère souffrante, d’un père désemparé, et de leurs enfants en quête d’identité.
Une table ronde suivra la représentation du dimanche.
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