Inspiré de contes nippons, Yumé raconte le périple d’une héroïne recherchant son ombre perdue. Une quête initiatique l’attend, peuplée de créatures mystérieuses et magiques. Sur scène, des jeux d’ombre et de lumière nous plongent dans le rêve de la protagoniste. Objets et étoffes prennent vie autour de la danseuse, portés de main de maître par quatre artistes vêtu·es de noir et tapi·es dans l’obscurité. Invisibles à l’oeil nu, la tradition japonaise les nomme Kuroko. Cet art de l’illusion transporte adultes et enfants dans des contrées fantastiques pour nous mettre, littéralement, la tête dans les nuages.
Les p’tits brunchs du théâtre
Le dimanche midi, on vous propose un brunch suivi d’une séance de cinéma (Le Château ambulant) !
Une histoire qui s’invente sous nos yeux. Sur scène, une musicienne accorde son xylophone, une conteuse s’échauffe la voix et un peintre sort ses plus beaux pinceaux. Venant, dans l’ordre, du Japon, de France et d’Italie, ces artistes aux langues et pratiques diverses vont créer, au gré d’une inspiration commune qui prend forme, des situations drôles et poétiques. Quand elles et il mélangent tout, les notes, les histoires et les couleurs… cela donne vie à… un être fantastique ! Miroir de l’inventivité enfantine, ce spectacle est à l’image de nos petit·es créateur·rices : fantastique même dans les choses les plus simples.
Avec un flegme irrésistible qui rappelle le comique de Mr. Bean ou Buster Keaton, Pierric s’illustre pour vous étonner et vous dérouter. Enfermé dans une pièce énigmatique où les meubles et les objets prennent vie, le champion du monde de magie a plus d’un tour dans son sac. Il se surpasse pour faire sauter le verrou de la porte comme les yeux du public. Entre théâtre burlesque et One-Man Magic Show, le manège de ses tentatives d’évasion s’emballe et provoque l’hilarité. Pour son retour au Escher Theater, on dirait bien que cet artiste complet, révélé au Festival OFF d’Avignon, a mangé du… tigre !
Vêtus de longues jupes blanches, cinq augustes personnages dévisagent le public. Sont-ils des êtres de chair et de sang ? Des dieux olympiens ? Là pour toujours, ou simples mortels ? Aériens même lorsqu’ils tombent, mélodieux même lorsqu’ils gémissent, harmonieux même lorsqu’ils font mine d’expirer, ils jouent et rejouent leur propre mort. Les scènes d’agonie se multiplient, à grand renfort d’hémoglobine. Partant de la vision d’enfants sur la mort et sur l’après, l’artiste suisse Tabea Martin imagine une chorégraphie cathartique qui interroge nos représentations sur le sujet, et nous fait plus mourir de rire que de peur !
Ah, les lapins blancs ! Il suffit d’un chapeau ou d’une poche, pour les voir apparaitre, comme par magie. Ils sont comme ça, c’est plus fort qu’eux… Quand on met la main sur l’un d’eux, ou plutôt quand lui – le malicieux animal – met sa petite patte tendre sur nous, que faire ? Le laisser nous conter ses histoires secrètes et poétiques, bien entendu. Avec quelques mouchoirs, notes de guitare et autres bricoles maniées avec beaucoup d’adresse, le duo Florschütz & Döhnert fait appel à l’imaginaire des jeunes et moins jeunes spectateur·rices. L’infime devient grandiose, l’ordinaire unique et la scène un cosmos où tout, absolument tout, devient possible.
cAsA?! Wat ass eng cAsA? En Haus, mat zwou Fënsteren an engem spatzen Daach. An dobanne wunnen eng, zwou, dräi, oder souguer méi Geschichten!
Déi eng, déi séngt, déi aner, déi spréngt, an déi lescht geet spadséieren.
D‘Dier geet op, a scho stellen d’Geschichte sech eng no der anerer vir. Moien!
En einfachen a lëschtegen Erzielspektakel fir déi ganz Kleng.
Eng Geschicht fänkt vir un an hält hannen op. Zwar net!
Haut op d’mannst maache mer alles verkéiert a béien et nees grued. A vläicht bleiwen dono e puer wonnerschéi kleng Bëlzen dran.
Well wann hanne vir a vir hannen ass, da ka riicht kromm sinn a kromm och riicht, an alles ass nees genee esou, wéi et soll sinn! Oder net?
Komm mir setzen den Z op den A an en T virun all Wuert! Wann dann d’Wieder esou richteg schéi geckeg d’ënnescht d’iewescht bonzelen, da kriss de e Knuet an d’Zong… oder an d’Oueren?
Oh meng Modi, wat en Zodi, voller Freed um Duercherneen!
“D’Mamm huet dat eenzegt Richtegt gemaach: Se huet eis Paus bäibruecht. Dat, wat se selwer am beschte konnt. Ier ee mat de Wierder hantéiert, muss een d’Paus beherrschen. De Silence.”
Wat awer geschitt, wann d‘Paus ze grouss gëtt? Wann de Silence net méi auszehalen ass? Wa Wierder ufänken, an engem ze jäizen? D’Mona huet vu klengem u geléiert, dass Wierder wéidoe kënnen an et besser ass, de Mond ze halen. Aus Angscht aner Leit ze verletzen, entscheet et sech dozou, seng Paus ëmmer weider an d’Längt, an d’Déift ze zéien – andeems et Fëllwierder benotzt, andeems et laacht, sech Zigaretten ufänkt an Alkohol drénkt. Ee Liewen an der Paus, eng Paus am Liewen: No an no riskéiert d’Mona vu baussen erdréckt ze ginn, wärend vu bannen all déi onausgeschwate Wierder Drock opbauen. Lo muss d’Mona sech entscheeden: Léisst et sech vum Silence erdrécken oder léisst et all déi Wierder fräi, déi sengem Ëmfeld schueden? Escher Meedchen ass eng gekonnt Milieustudie iwwert een Deel vun der Gesellschaft, deen dacks lénks leie gelooss gëtt. Dobäi beweist dem Mandy Thiery säi Stéck, wéi änlech dach bei eis alleguerten d’Problemer sinn.
Vitesse et jeunesse ! De la première à la dernière seconde de Juventud, cinq jongleurs manifestent une endurance et une audace à toute épreuve. Faite d’affrontements dansés et de jeux de mains complices, la chorégraphie ne laisse aucune place aux hésitations. Chaque mouvement en entraine un autre, dans une déferlante de numéros contemplatifs dont le rythme, implacable, va crescendo. Objets traditionnels du jonglage, les balles, les massues et les anneaux se forment et se déforment pour épouser les corps et prendre, tout en poésie, une autre vie.
Prix de l’innovation, Festival Mondial du Cirque de Demain 2023
Une danseuse se risque dans un espace empli de dispositifs surprenants et poétiques. Tantôt douces, tantôt rugueuses, les surfaces se dévoilent délicatement à elle. Notre amie inspecte, découvre, écoute et s’étonne au gré de cette profusion de textures et couleurs. De tâtonnements hésitants en progressions téméraires, d’irritations passagères en émerveillements, elle chemine sur un terrain de jeu où les cinq sens sont malicieusement mis en éveil. Dans ce monde sensoriel et déroutant, le toucher devient son et le son devient musique !
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