All I Need

Neuf danseur·euses apparaissent sur scène. De simples soldat·es ou de puissant·es stratèges ? En tout cas, ils et elles paradent en slip. D’humeur martiale et prêt à en découdre, ce groupe se décoince dans un élan qui laisse place à la jouissance. Et cette énergie est rieuse et contagieuse ! La chorégraphie suit la structure d’un jeu de go où pour remporter la partie, il faut équilibrer les forces en présence et accepter l’autre. Réponse en gestes à l’élection de Donald Trump – ou autres figures populistes passées ou à venir – All I Need invoque tout ce dont nous avons besoin : d’une écoute et d’une attention mutuelles.

Tigre ! Tigre !

Avec un flegme irrésistible qui rappelle le comique de Mr. Bean ou Buster Keaton, Pierric s’illustre pour vous étonner et vous dérouter. Enfermé dans une pièce énigmatique où les meubles et les objets prennent vie, le champion du monde de magie a plus d’un tour dans son sac. Il se surpasse pour faire sauter le verrou de la porte comme les yeux du public. Entre théâtre burlesque et One-Man Magic Show, le manège de ses tentatives d’évasion s’emballe et provoque l’hilarité. Pour son retour au Escher Theater, on dirait bien que cet artiste complet, révélé au Festival OFF d’Avignon, a mangé du… tigre !

Forever

Vêtus de longues jupes blanches, cinq augustes personnages dévisagent le public. Sont-ils des êtres de chair et de sang ? Des dieux olympiens ? Là pour toujours, ou simples mortels ? Aériens même lorsqu’ils tombent, mélodieux même lorsqu’ils gémissent, harmonieux même lorsqu’ils font mine d’expirer, ils jouent et rejouent leur propre mort. Les scènes d’agonie se multiplient, à grand renfort d’hémoglobine. Partant de la vision d’enfants sur la mort et sur l’après, l’artiste suisse Tabea Martin imagine une chorégraphie cathartique qui interroge nos représentations sur le sujet, et nous fait plus mourir de rire que de peur !

Instantanés #2 & #3 / Ô mon frère !

Les frères Ben Aïm, c’est tout cela à la fois : une vingtaine de créations, vingt années de collaboration, des complicités artistiques venues de tous les horizons, et plus de 800 représentations. Le binôme présente deux solos féminins et un trio masculin, chorégraphies nerveuses et intimes parfois proches de la transe. Premier round : Léa Lansade danse sur les compositions fantaisistes de György Ligeti. Deuxième round : Alex Blondeau, passée par les pièces de Maguy Marin et Anne Teresa de Keersmaeker, déploie sa fougue dans la nuit. Troisième round, plus rugueux : trois hommes luttent contre une adversité adoucie par la musique de Leonard Cohen, pour évoquer avec force la beauté du lien fraternel.

À l’issue de la représentation, échangez en salle avec l’équipe artistique du spectacle.

 

Ssst !

Ah, les lapins blancs ! Il suffit d’un chapeau ou d’une poche, pour les voir apparaitre, comme par magie. Ils sont comme ça, c’est plus fort qu’eux… Quand on met la main sur l’un d’eux, ou plutôt quand lui – le malicieux animal – met sa petite patte tendre sur nous, que faire ? Le laisser nous conter ses histoires secrètes et poétiques, bien entendu. Avec quelques mouchoirs, notes de guitare et autres bricoles maniées avec beaucoup d’adresse, le duo Florschütz & Döhnert fait appel à l’imaginaire des jeunes et moins jeunes spectateur·rices. L’infime devient grandiose, l’ordinaire unique et la scène un cosmos où tout, absolument tout, devient possible.

Floating Flowers

Floating Flowers doit son nom à une fête religieuse en l’honneur des défunt·es à Taïwan. Des lanternes lumineuses, porteuse de voeux et d’espoirs, sont confiées aux eaux des rivières et des lacs vers l’au-delà. Partant de ce rituel, le chorégraphe Po-Cheng Tsai a imaginé un ballet ovationné depuis au Festival d’Avignon et à l’international. Huit danseur·euses vêtu·es d’un jupon blanc, garni de mousseline, semblent flotter sur une eau tantôt paisible, tantôt tumultueuse. Mélange de violoncelle et de sonorités électroniques, la musique les emporte progressivement dans un rythme tourbillonnant.

Concerto pour deux clowns

Aussi imparable que la formule mathématique (-) × (-) = (+), deux clowns que tout oppose, épris du même désir de jouer une partition musicale de haute volée, vont secouer de rire le public. Lauréat·es du Prix du public au Festival OFF d’Avignon, cet homme athlétique et cette femme virtuose, aussi experte au violon qu’à la contorsion, trouvent un terrain d’entente. Sans mot dire, ces deux vagabond·es offrent un concerto classique dont la démesure, l’excentricité et le comique n’ont pas de limite. Déjà ovationné au Escher Theater, ce spectacle nous revient dans une version encore plus déjantée et hilarante.

Kantus

Fidèle au style qui a fait son succès, la compagnie Système Castafiore mêle la fable, la vidéo et les techniques imposantes du théâtre à l’italienne, pour faire surgir un somptueux spectacle chorégraphié et chanté. Dans cette parade aux allures de film de Tim Burton, l’apparition de silhouettes mi-humaines, mi-animales s’apparente presque à de la magie. On y croise des créatures aux pinces gigantesques ou aux cornes et bois surdimensionnés. On y rencontre aussi des musicien·nes et des prêtres ancestraux enivré·es par les mélopées d’une liturgie enchanteresse. Ces êtres semblent participer à un rite funéraire d’un monde en perdition. Un monde lointain, et à la fois si proche.

Atelier de théâtre parent-enfant

Autour du spectacle ZongenZodi, nos médiatrices vous proposent un atelier de jeux et d’improvisations théâtrales.

Cet atelier est proposé dans les cadre des P’tits brunchs du théâtre : avant ou après un spectacle jeunes publics, notre équipe vous propose de bruncher avec vos bambins et de participer à des activités en famille.

11h ou 15h Spectacle ZongenZodi
12h Brunch (gratuit)
13h>14h30 Atelier de théâtre parent-enfant (5€)

Concert de Nouvel An

Le gospel est un incontournable de l’art musical afro-américain. Hybridation originale de chants sacrés d’origine africaine et d’hymnes chrétiens protestants, il est contemporain, blues, classique, rock, jazz, soul, R’n’B et bien plus. Cette édition du concert de Nouvel An accueille l’une de ses formations les plus charismatiques : le London Community Gospel Choir. Habitué aux mélanges des genres, Gast Waltzing célèbre cet art communautaire dans une fusion originale avec la musique classique occidentale. Le chef d’orchestre luxembourgeois réunit pour l’occasion l’ensemble londonien avec les musicien·nes de l’Estro Armonico. Un concert communicatif qui transmet de nombreux messages positifs et des valeurs fortes !

 

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