Les frères Ben Aïm, c’est tout cela à la fois : une vingtaine de créations, vingt années de collaboration, des complicités artistiques venues de tous les horizons, et plus de 800 représentations. Le binôme présente deux solos féminins et un trio masculin, chorégraphies nerveuses et intimes parfois proches de la transe. Premier round : Léa Lansade danse sur les compositions fantaisistes de György Ligeti. Deuxième round : Alex Blondeau, passée par les pièces de Maguy Marin et Anne Teresa de Keersmaeker, déploie sa fougue dans la nuit. Troisième round, plus rugueux : trois hommes luttent contre une adversité adoucie par la musique de Leonard Cohen, pour évoquer avec force la beauté du lien fraternel.
À l’issue de la représentation, échangez en salle avec l’équipe artistique du spectacle.
Ah, les lapins blancs ! Il suffit d’un chapeau ou d’une poche, pour les voir apparaitre, comme par magie. Ils sont comme ça, c’est plus fort qu’eux… Quand on met la main sur l’un d’eux, ou plutôt quand lui – le malicieux animal – met sa petite patte tendre sur nous, que faire ? Le laisser nous conter ses histoires secrètes et poétiques, bien entendu. Avec quelques mouchoirs, notes de guitare et autres bricoles maniées avec beaucoup d’adresse, le duo Florschütz & Döhnert fait appel à l’imaginaire des jeunes et moins jeunes spectateur·rices. L’infime devient grandiose, l’ordinaire unique et la scène un cosmos où tout, absolument tout, devient possible.
Floating Flowers doit son nom à une fête religieuse en l’honneur des défunt·es à Taïwan. Des lanternes lumineuses, porteuse de voeux et d’espoirs, sont confiées aux eaux des rivières et des lacs vers l’au-delà. Partant de ce rituel, le chorégraphe Po-Cheng Tsai a imaginé un ballet ovationné depuis au Festival d’Avignon et à l’international. Huit danseur·euses vêtu·es d’un jupon blanc, garni de mousseline, semblent flotter sur une eau tantôt paisible, tantôt tumultueuse. Mélange de violoncelle et de sonorités électroniques, la musique les emporte progressivement dans un rythme tourbillonnant.
Aussi imparable que la formule mathématique (-) × (-) = (+), deux clowns que tout oppose, épris du même désir de jouer une partition musicale de haute volée, vont secouer de rire le public. Lauréat·es du Prix du public au Festival OFF d’Avignon, cet homme athlétique et cette femme virtuose, aussi experte au violon qu’à la contorsion, trouvent un terrain d’entente. Sans mot dire, ces deux vagabond·es offrent un concerto classique dont la démesure, l’excentricité et le comique n’ont pas de limite. Déjà ovationné au Escher Theater, ce spectacle nous revient dans une version encore plus déjantée et hilarante.
Fidèle au style qui a fait son succès, la compagnie Système Castafiore mêle la fable, la vidéo et les techniques imposantes du théâtre à l’italienne, pour faire surgir un somptueux spectacle chorégraphié et chanté. Dans cette parade aux allures de film de Tim Burton, l’apparition de silhouettes mi-humaines, mi-animales s’apparente presque à de la magie. On y croise des créatures aux pinces gigantesques ou aux cornes et bois surdimensionnés. On y rencontre aussi des musicien·nes et des prêtres ancestraux enivré·es par les mélopées d’une liturgie enchanteresse. Ces êtres semblent participer à un rite funéraire d’un monde en perdition. Un monde lointain, et à la fois si proche.
Autour du spectacle ZongenZodi, nos médiatrices vous proposent un atelier de jeux et d’improvisations théâtrales.
Cet atelier est proposé dans les cadre des P’tits brunchs du théâtre : avant ou après un spectacle jeunes publics, notre équipe vous propose de bruncher avec vos bambins et de participer à des activités en famille.
11h ou 15h Spectacle ZongenZodi 12h Brunch (gratuit) 13h>14h30 Atelier de théâtre parent-enfant (5€)
Le gospel est un incontournable de l’art musical afro-américain. Hybridation originale de chants sacrés d’origine africaine et d’hymnes chrétiens protestants, il est contemporain, blues, classique, rock, jazz, soul, R’n’B et bien plus. Cette édition du concert de Nouvel An accueille l’une de ses formations les plus charismatiques : le London Community Gospel Choir. Habitué aux mélanges des genres, Gast Waltzing célèbre cet art communautaire dans une fusion originale avec la musique classique occidentale. Le chef d’orchestre luxembourgeois réunit pour l’occasion l’ensemble londonien avec les musicien·nes de l’Estro Armonico. Un concert communicatif qui transmet de nombreux messages positifs et des valeurs fortes !
Toutes les femmes seraient-elles des Ophélies en puissance, subissant l’injonction de conjuguer faiblesse et beauté pour trouver leur place dans le monde, pour se rendre désirables, et par là exister ?
Des images projetées semblent surgir d’un plan d’eau. Déambulant autour, quatre femmes tentent de reconstituer le prétendu suicide de la tendre fiancée de Hamlet. Ces flots noirs dédoublent leurs corps, les libèrent de la pesanteur et exercent sur elles une attirance destructrice…
La nouvelle création de Nicole Mossoux et Patrick Bonté happe les spectateurs et spectatrices : tout y est insolite, captivant et résolument trouble. Un univers abyssal et détournant nos certitudes visuelles, où les personnages semblent errer entre la vie et la mort, pour en ressurgir plus fortes et solidaires.
La compagnie vous propose une introduction au spectacle à 19h30.
Figure de la danse afro-américaine, Alonzo King est à l’affiche pour la première fois au Luxembourg avec sa troupe, LINES Ballet. Auréolé·es d’une sensualité naturelle, douze femmes et hommes athlétiques offrent, rien qu’en dansant, un voyage émotionnel étourdissant. King a pour l’occasion collaboré avec les plus grand·es : le pianiste de jazz Jason Moran signe la bande son originale de la pièce, et Lisa Fischer, lauréate d’un Grammy Award, impose de par son chant gospel. Une manière d’afficher une danse humaniste, où les mouvements d’ensemble amples se disputent aux duos sculpturaux et charnels, dans une inlassable quête de beauté.
Vitesse et jeunesse ! De la première à la dernière seconde de Juventud, cinq jongleurs manifestent une endurance et une audace à toute épreuve. Faite d’affrontements dansés et de jeux de mains complices, la chorégraphie ne laisse aucune place aux hésitations. Chaque mouvement en entraine un autre, dans une déferlante de numéros contemplatifs dont le rythme, implacable, va crescendo. Objets traditionnels du jonglage, les balles, les massues et les anneaux se forment et se déforment pour épouser les corps et prendre, tout en poésie, une autre vie.
Prix de l’innovation, Festival Mondial du Cirque de Demain 2023
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