Leurs enfants après eux

Adapté du roman de Nicolas Mathieu, lauréat lorrain du Prix Goncourt 2018, Leurs enfants après eux évoque la désindustrialisation, l’absence de perspectives, la fête et les rêves de jeunes lorrain·es et de leurs familles. On y fait la connaissance de jeunes et de leurs familles : l’impétueux Anthony, son père explosif et sa mère résignée, son intrépide cousin, l’indescriptible Steph et sa pétulante copine Clem, le téméraire Hacine et ses potes de la ZUP, la merveilleuse Coralie et la luxembourgeoise Evelyne. De Smells Like Teen Spirit à la Coupe du monde 98, cette fresque bouleversante pose un regard tendre, lucide et vif sur une époque, des individus et un territoire à quelques kilomètres d’ici.

Le 29 juin, retournez dans les années 90 ! Concerts, battles, ateliers, friperies vintages et démonstration de skateboard sont programmés par la Biennale – Esch Capitale Culturelle en marge du spectacle, rue Helen Buchholtz.

Être fantastique

Une histoire qui s’invente sous nos yeux. Sur scène, une musicienne accorde son xylophone, une conteuse s’échauffe la voix et un peintre sort ses plus beaux pinceaux. Venant, dans l’ordre, du Japon, de France et d’Italie, ces artistes aux langues et pratiques diverses vont créer, au gré d’une inspiration commune qui prend forme, des situations drôles et poétiques. Quand elles et il mélangent tout, les notes, les histoires et les couleurs… cela donne vie à… un être fantastique ! Miroir de l’inventivité enfantine, ce spectacle est à l’image de nos petit·es créateur·rices : fantastique même dans les choses les plus simples.

Totale Eclipse

Il y a notre for intérieur, et l’image que nous montrons de nous au quotidien ; nos souhaits les plus intimes, et les pressions de la société. L’époque a vite fait de nous enfermer dans des cases, et nous avons tôt fait de nous y aligner.
Du haut de ses 11 ans, Augusta dit non. Elle dit non au formatage. La toute jeune comédienne entend vivre les vies que lui prodigue son puissant imaginaire. En totale liberté, elle mène sa propre danse et clame sa différence. Connus pour leurs narrations originales, leurs vidéos expérimentales et une musique live déconcertante, les soeurs h signent un spectacle brut et poétique, fort d’un message percutant : exister sans compromis, bien au-delà des stéréotypes. Avec humour et surprises permanentes, leur performance sort – et nous invite à sortir – du cadre.

A l’issue de la représentation du 17/05, nous vous invitons à venir échanger de manière informelle avec les artistes autour d’un verre, au bar de l’Ariston.

 

MEMM

MEMM, cela veut dire « Au Mauvais Endroit au Mauvais Moment ». Pour Alice, ce mauvais endroit, c’est Paris. Et ce mauvais moment, c’est le 13 novembre 2015, où l’acrobate-voltigeuse prend une balle dans le bras. Accompagnée à la batterie par Raphaël de Pressigny (du groupe Feu! Chatterton!), Alice raconte sur scène, par le corps et la musique, sa reconstruction. Ce renversant duo de cirque et de musique s’intéresse non pas au drame, mais à l’après. L’après qui est parfois burlesque, parfois fou, parfois rempli de colères. Sur un lit d’hôpital disposé sur scène, Alice transcende sa douleur et retrouve la légèreté de la voltigeuse. En faisant naitre la beauté et les rires du chaos, MEMM nous montre que si le chemin de la guérison est long, à la fin, c’est la vie qui triomphe.

À l’issue de la représentation, échangez en salle avec l’équipe artistique du spectacle.

Dans le cadre des Francofolies Esch

Luonnollisesti

À noter : en raison des conditions météorologiques qui n’ont pas permis aux artistes de répéter dans la forêt du Ellergronn, le concert immersif prévu en amont du spectacle aura lieu lui aussi à l’Ariston.

Dans Luonnollisesti (« naturellement » en finnois), le public est convié à un monologue interprété par la célèbre comédienne d’origine finlandaise Marja-Leena Junker (Prix national du théâtre 2023 pour l’ensemble de sa carrière). Le récit explore les tensions intimes propres à son existence à la fois au coeur de la « civilisation » et en retrait, au pied des arbres, autant qu’il propose un hommage au métier d’actrice.
Plus qu’une simple fiction documentaire, ce spectacle propose une méditation sur nos écosystèmes, mettant en lumière les liens d’interdépendance entre notre humanité et la forêt. On n’aura donc pas le temps de craindre une leçon de philosophie de comptoir sur la déshumanisation citadine : c’est au silence, au mythe, à la faune et à la flore finlandaise, que ce spectacle va et nous emmène, et ce voyage est intime et sensoriel.

Avant la représentation, une immersion sonore composée par Emilie Mousset, à l’Ariston, est proposée à celles et ceux qui le souhaitent et sans obligation.

19:15 Concert immersif à l’Ariston (30 min)
19:45 Pause avec en-cas et rafraîchissements
20:45 Pièce de théâtre (80 min)

Initiation au flamenco

Olé ! Dans cet atelier, partez à la découverte de la danse flamenco avec les artistes du spectacle Insaciable.

Juste un homme, avec un fusil

L’histoire commence un mardi. Un homme vend des télévisions dans un de ces petits magasins de ville. Des programmes y défilent toute la journée. Ce mardi-là, sa femme le quitte, et sa vie part en vrille. Le mardi d’après, une édition spéciale est diffusée à la télévision : un type en costume-cravate a été kidnappé…
Véritable thriller théâtral où se marient à la perfection texte, jeu, création numérique et composition musicale, Juste un homme, avec un fusil invite le/la spectateur·rice au coeur de ce point de bascule où l’homme « normal » sombre dans la folie. Toute puissance des algorithmes, mass médias, fake news, despotismes des « cols blancs » et isolement… À l’heure du « tout, tout de suite », ce monologue en forme de journal intime nous parle du monde d’aujourd’hui. Le metteur en scène Godefroy Gordet nous plonge dans la brutale et incontrôlée métamorphose d’un homme qui, dans un dernier espoir, tirera son ultime cartouche.

Atelier de danse contemporaine

Cet atelier à destination d’un groupe tout public/amateur de danse, a pour objectif de sensibiliser aux thématiques du spectacle Instantanés #3. Cette pièce s’inscrit dans une série de soli féminins, qui a pour guide la transformation, l’émancipation et la révélation, à l’image d’un passage de l’obscurité à la lumière. Ce 3eme volet se concentre plus particulièrement sur la nuit. Ainsi, l’atelier mené par Alex Blondeau, interprète de la pièce, proposera une approche de la danse contemporaine tout en abordant ces thèmes.

 

Aus dem Stoff sind wir Menschen aus dem man Träume macht

Shakespeare et Purcell, maîtres enchanteurs ! Le génie dramatique de William Shakespeare s’offre en source d’inspiration inestimable pour les musicien·nes. Cette soirée mêle à sa comédie féérique Un Songe d’une nuit d’été (1595) la musique baroque que composa pour elle, près d’un siècle après la création, l’anglais Henry Purcell (1692) : The Fairy Queen. Le spectacle conjugue le jeu d’une comédienne – Nora Koenig –, le chant de deux sopranos – Véronique Nosbaum et Lilith Verhelst – et les instruments de l’Ensemble cantoLX, pour rendre à Shakespeare ce qui appartient à Shakespeare : le merveilleux par l’enchantement.

 

Abysses

Dans Abysses, l’auteur sicilien Davide Enia nous emmène sur l’île de Lampedusa, à la rencontre de ces femmes et de ces hommes qui, fuyant les guerres et les famines, ont vu leurs espoirs d’une vie meilleure se fracasser en mer.
« Je ne savais vraiment pas ce que j’y trouverais. J’ai rencontré l’Histoire. Et je n’étais pas prêt », raconte Enia, qui s’est rendu sur place. S’il témoigne de l’innommable, il dit aussi les éclats d’espoir, ces moments où l’instinct d’aider son prochain pousse habitant·es et sauveteur·euses à transcender leurs a priori et leurs peurs. Au fil de son récit, il renoue aussi avec sa propre histoire familiale.
Pour porter ce texte sur scène, Alexandra Tobelaim est allée à l’essentiel : un comédien, Solal Bouloudnine, et une musicienne, Claire Vailler. Il n’en fallait pas davantage pour servir la puissance des mots d’un reporter citoyen qui est aussi un véritable conteur.

Introduction au spectacle par la metteuse en scène avant la première représentation (19h30)

Table ronde autour de la thématique migratoire à l’issue de la première représentationen en compagnie de Charlotte Brouxel (Amnesty International Luxembourg) et de Sérgio Ferreira (ASTI).

 

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