L’odeur de la guerre

Elle a des allures de battante. Le punch, la rage, l’insolence. Seule en scène derrière un punching-ball sur lequel elle frappe régulièrement, Julie Duval interprète sa propre histoire sur tous les tons, à travers toutes ses voix : sa mère, son père, sa soeur, son amie d’enfance dans le Sud, ses profs, son coach… Elle se prépare ainsi, dans L’odeur de la guerre, à son premier championnat de boxe, après avoir traversé bien des galères, terminé trop tôt ses études et fui à Paris pour faire du théâtre. Entre deux kicks, elle raconte une histoire pleine de colère qui est aussi un chaleureux manuel de survie.

Un échange avec l’équipe artistique aura lieu après la représentation.

Escher Meedchen

Désolé, ce texte n’existe pas en français. 

“D’Mamm huet dat eenzegt Richtegt gemaach: Se huet eis Paus bäibruecht. Dat, wat se selwer am beschte konnt. Ier ee mat de Wierder hantéiert, muss een d’Paus beherrschen. De Silence.”
Wat awer geschitt, wann d‘Paus ze grouss gëtt? Wann de Silence net méi auszehalen ass? Wa Wierder ufänken, an engem ze jäizen? D’Mona huet vu klengem u geléiert, dass Wierder wéidoe kënnen an et besser ass, de Mond ze halen. Aus Angscht aner Leit ze verletzen, entscheet et sech dozou, seng Paus ëmmer weider an d’Längt, an d’Déift ze zéien – andeems et Fëllwierder benotzt, andeems et laacht, sech Zigaretten ufänkt an Alkohol drénkt. Ee Liewen an der Paus, eng Paus am Liewen: No an no riskéiert d’Mona vu baussen erdréckt ze ginn, wärend vu bannen all déi onausgeschwate Wierder Drock opbauen. Lo muss d’Mona sech entscheeden: Léisst et sech vum Silence erdrécken oder léisst et all déi Wierder fräi, déi sengem Ëmfeld schueden? Escher Meedchen ass eng gekonnt Milieustudie iwwert een Deel vun der Gesellschaft, deen dacks lénks leie gelooss gëtt. Dobäi beweist dem Mandy Thiery säi Stéck, wéi änlech dach bei eis alleguerten d’Problemer sinn.

 

Du trac au tac

Ce projet offre aux adolescent·es une aventure complète de création théâtrale, de la phase d’exploration aux représentations, lesquelles ont lieu sur la scène du Théâtre. En soutien à l’équipe enseignante, des artistes interviennent en classe pour transmettre aux élèves diverses techniques théâtrales. Le projet est produit par La Compagnie du Grand Boube en partenariat avec le Escher Theater. Il bénéficie du soutien du Ministère de la Culture et du Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse | SCRIPT.

Date des représentations : 25 avril 2026

Infos : info@grandboube.com

La Généalogie du Mensonge

L’histoire des histoires. Nous entendons et racontons des histoires tout le temps, tous les jours. Soigneusement tapis dans l’ombre, les messages qu’elles véhiculent induisent une vision du monde parfois fantasmée, souvent sciemment calculée.
Dans ce spectacle aux allures de fabrique à illusions parfaitement huilée, deux comédien·nes multi-outillé·es présentent les codes de narration nécessaires à une bonne histoire : depuis La Poétique d’Aristote jusqu’au storytelling en usage chez nos hommes et femmes politiques. Démarrée en grande pompe, la conférence dérape cependant dans un joyeux chaos. Arroseur·ses arrosé·es, les comédien·nes sont pris·es en flagrant délit de panique, et les illusions sont savoureusement percées à jour. Le mensonge apparaît, l’implicite devient explicite et le public regarde, fasciné, les différentes façons dont il peut être berné.

Pas un pour me dire merci

La famille, un peu, beaucoup, à la folie ? Comment s’occuper d’une personne malade, sans pour autant renoncer à sa propre vie? Il faut de l’amour pour y survivre. De l’humour aussi. Et de la patience, beaucoup de patience. Partant de témoignages de personnes touchées de près ou de loin par les maladies psychiques, Jean Bürlesk et Renelde Pierlot imaginent l’histoire d’une famille « à table » avec la folie. D’un humour doux-amer à des séquences plus sombres, les enfants passent de l’admiration pour la mère fantasque à la prise de conscience de l’anormalité de leur vécu, pour progresser lentement vers le début d’une émancipation. Le pari : sensibiliser à la délicate gestion de la maladie mentale au sein de la famille en proposant un spectacle intime et puissant, où la folie ira jusqu’au bout – et l’amour aussi.

Introduction au spectacle avec des membres de l’équipe artistique et des a.s.b.l. du champ social avant les représentations du 5, 6 et 7 juin, à 19h30 au café de l’Ariston !

Der Besuch der alten Dame

Désolé, ce texte n’existe pas en français.

Wie kann eine Frau sich selbst ermächtigen? Das Kol- lektiv Independent Little Lies bringt gemeinsam mit der „Biergerbühn“ Dürrenmatts Klassiker Der Besuch der alten Dame auf die Bühne des Escher Theaters. Die Inhalte des Stücks sind brandaktuell und politisch: Eine Frau deckt anhand ihrer eigenen Leidensgeschichte strukturelle Ungleichheiten auf und bekämpft das Pat- riarchat mit dessen eigenen Waffen!
Claire Zachanassian kehrt nach mehr als dreißig Jahren in ihr verarmtes Heimatdorf Güllen zurück. Als junges Mädchen hatte sie sich dort in Alfred Ill verliebt. Doch das Glück ihrer Beziehung hielt nur, bis Claire schwanger wurde. Alfred entzog sich jeder Verantwortung und beschämte Claire vor der Dorfgemeinschaft. Sie musste gehen – er blieb. Wie reagiert er nun auf das Wiedersehen mit der mittlerweile einflussreichen Claire? Was passiert mit einer Dorfgemeinschaft, wenn sie eine Milliarde für den Tod eines Mitbürgers angeboten bekommt?
Die Inszenierung wird im Kollektiv und auf partizipatorische Weise erarbeitet: Die Bürger*innen gestalten das Stück gemeinsam mit dem Kollektiv – sowohl auf als auch hinter der Bühne, in der Arbeit an den Texten und über den Ausdruckstanz Butoh.

Ich kann meinem Hirn die Bilder nicht verbieten

Désolé, ce texte n’existe pas en français.

Eine Klangwelt der Erinnerung. Ausgehend von Walter Kempowskis zehnteiliger Buchreihe Das Echolot erinnert die Compagnie du Grand Boube in Worten und Musik an das Schicksal einzelner Menschen während des Zweiten Weltkriegs. Unterstützt von eigens für das Stück komponierter Musik erzählen die Darsteller*innen die Geschichte eines Tages aus verschiedenen Perspektiven. Der 30. Januar 1943 ist der zehnte Jahrestag der nationalsozialistischen Machtergreifung – und gleichzeitig der Vorabend der Niederlage in Stalingrad.
Im Geflecht von Auszügen aus Tagebüchern und Briefen bekannter und unbekannter Zeitzeugen erwacht die Geschichte erneut zum Leben. Briefe von der Front und scheinbar belanglose Alltagsbeobachtungen stehen neben Tagebucheinträgen von Tätern und Opfern. Gemeinsam ergeben sie ein vielstimmiges Bild der Vergangenheit. Aus den Klängen der Zeit und den Worten der Zeitgenossen entsteht eine Geschichte über das Ringen um Erinnerung, Hoffnung und Vergessen.

C’est comme ça (si vous voulez)

Scandale dans une petite ville de Sicile. Monsieur Ponza passe pour cloîtrer son épouse et pour interdire sa porte à la mère de la jeune femme, chez qui il se rend pourtant chaque jour. Selon la mère, son gendre est fou. Pour ce dernier, la folle, c’est sa belle-mère. Débarquée là après avoir subi un tremblement de terre, cette drôle de famille focalise toutes les attentions. Las des ragots et des hypothèses, les notables mènent l’enquête. Mais qui croire ?
Pas de doute. Plus on court après, plus la vérité nous échappe. Maître de l’illusion, Pirandello a écrit cette pièce en 1917, en pleine montée du fascisme en Italie. Julia Vidit pousse plus loin l’intrigue à l’aune de notre époque minée par le populisme, le repli sur soi et les fake news.
Existe-t-il seulement « une » vérité ? Que sait-on des choses et des gens ? Et comment accueillir l’autre sans violence ? Sur scène, un escalier infini accentue le vertige pirandellien pour rendre cette descente aux enfers encore plus comique et alarmante. Alors fou ? Pas fou ?

Patchwork

Hip-hop du Luxembourg. Patchwork secoue un cocktail de danses variées comme le breakdance, le popping qui transforme les mouvements des interprètes en une robotique stupéfiante, ou la house dance qui métisse des influences venues du funk et du jazz. Partant de la richesse du hip-hop, le collectif Knowedge danse l’identité. Quatre artistes du Luxembourg racontent leurs propres histoires, habitées en permanence par les doutes et les rêves. Dans l’esprit RemixCulture d’Esch2022, cette chorégraphie est un écho artistique à cet assemblage d’identités en constante recomposition, si emblématique du Grand-Duché.

Dans le cadre d’Esch2022, Capitale européenne de la culture. 

La plus précieuse des marchandises

« Rien de tout ceci n’est vrai. » Il était une fois une forêt profonde, dans un pays imaginaire qui pourrait être une région de Pologne, de Russie, et pourquoi pas la Lorraine. Peu importe, la faim y sévit. Chaque jour, un train traverse l’épaisseur du grand bois. Et comme tout arrive dans les contes, voilà qu’une marchandise tombe du train. À l’intérieur : une petite fille…
Fils et petit-fils de déporté·es, Jean-Claude Grumberg, l’un des auteurs français contemporains les plus joués dans le monde, a choisi la métaphore pour évoquer la Shoah, la survie et l’amour. « Je voulais raconter que dans toutes les situations inhumaines, l’humain vit encore, et que la moindre étincelle peut faire repartir quelque chose », déclare-t-il. Dans un décor énigmatique traversé par une structure métallique à la froideur industrielle, l’émotion contenue de deux comédien·nes donne à ce conte – qu’il s’adresse aux jeunes ou aux adultes – une force immense dans une lutte, toujours plus urgente, contre l’oubli.

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