Après Frankenstein la saison passée, la compagnie Karyatides redéploie l’univers poétique et la maîtrise technique du théâtre d’objet qui fait son succès en Europe. Sa nouvelle création nous plonge au plus intime, au plus intense de la conscience de Raskolnikov. Principal protagoniste imaginé par Dostoïevski dans Crime et châtiment (1866), cet étudiant fauché assassine une vieille usurière malveillante, pour affirmer sa supériorité morale dans une société injuste et pervertie. Conscient de l’atrocité de son crime, en proie aux remords et au délire, le jeune homme est convaincu qu’il sera bientôt démasqué par le commissaire Porphyre… Cabaret des bas-fonds, tribunal de la conscience, musiques rock et planantes : la compagnie belge revisite le chef-d’oeuvre de la littérature russe et pose la question : de quoi sommes-nous, finalement, humainement responsables ?
Une discussion avec l’équipe artistique aura lieu à l’issue de la première représentation.
L’histoire commence l’instant d’après. Après la fugue de Sara. Sa mère, ses amours et ses camarades s’interrogent. À travers leurs voix, un jeu de piste se met en place pour comprendre le geste de l’adolescente.
Avec des percussions live rendant perceptibles les essoufflements et les battements de coeur de Sara, le spectacle plonge dans l’esprit de la jeune fille bouleversée par les crises sociales et environnementales. Que se passe-t-il, quand une enfant ne cherche même plus à affronter la génération de ses parents ? Quand elle décide de se retirer du monde, de déserter ? Faire face à cette radicalité, c’est être mis·e à l’épreuve.
Musical et poétique, Bienvenue ailleurs questionne le choix de Sara et invite à réfléchir ensemble à d’autres façons d’exister.
Eng Famill vu Feldmais wunnt an enger Mauer, no bei engem Bauerenhaff. De Bauer ass geplënnert, an d’Scheier ass eidel. Et gëtt Hierscht, an d’Mais musse Provisioune fir de Wanter maachen. Se schaffen all mat, just de Frederick net. Aplaz Fruucht, Mais, Nëss a Friichten am Lach an der Mauer unzeheefen, sëtzt de Frederick do an dreemt. „Firwat schaffs du näischt?” froen di aner Mais. „Ma ech schaffen dach!” seet de Frederick. Hie sammelt Faarwen, Sonn, Musek a schéi Wierder fir déi laang Wanterowenter. Hie gëtt zu engem, deen aus dem Näischt Freed a Schéines erbäi zaubere kann… Hien ass e richtegen Artist!
Il a toujours été là, soigneusement tapi dans les mentalités, prêt à bondir pour finalement être très difficile à contrer : le racisme. Dans Blind spot, trois femmes conjuguent talents, cultures, musiques et humour pour décortiquer ce mal qui s’est emparé de notre espèce. Elles nous présentent les mécanismes et dynamiques qui le composent, depuis les mythes “pro esclavagistes” du XVe siècle jusqu’aux contenus diffusés sur TikTok. En discriminations ou privilèges – conscients ou non – le racisme a un impact sur nos vies. Nous aurions toutes et tous du racisme en nous, nous disent ces trois femmes-là. Et les possibilités de s’en défaire sont, elles, bien réelles.
Une discussion avec l’équipe artistique aura lieu à l’issue de la représentation.
Elle a des allures de battante. Le punch, la rage, l’insolence. Seule en scène derrière un punching-ball sur lequel elle frappe régulièrement, Julie Duval interprète sa propre histoire sur tous les tons, à travers toutes ses voix : sa mère, son père, sa soeur, son amie d’enfance dans le Sud, ses profs, son coach… Elle se prépare ainsi, dans L’odeur de la guerre, à son premier championnat de boxe, après avoir traversé bien des galères, terminé trop tôt ses études et fui à Paris pour faire du théâtre. Entre deux kicks, elle raconte une histoire pleine de colère qui est aussi un chaleureux manuel de survie. Après avoir triomphé au Festival d’Avignon, ce spectacle au jeu physique et à l’humour mordant envoie valser les stéréotypes, pour porter haut la voix d’une jeune femme d’aujourd’hui.
Aerial straps, trapeze, Cyr wheel, juggling and somersaults: ten artists from South Africa let loose in a display of liberating, acrobatic and colourful élan. Moya celebrates the footwork of two dances full of life and hope, performed in protest against apartheid: gumboot, inherited from the slaves who beat their rubber boots in the mines, and pantsula, a kind of house dance born in the black ghettos of Johannesburg. On a world tour, the Zip Zap company puts its boots back on and twirls, with an insane energy, between contemporary circus and South African melting pot.
Ce soir encore, les parents tardent à revenir. La Grande doit s’occuper de la Petite. Pas grave, se dit-elle : elle sait comment faire, elle est responsable, elle est grande ! La Petite ne l’entend pas de cette oreille. Avec Mochi, son ami imaginaire, elle a d’autres plans en tête… Dans ce joyeux bazar, les chamailleries laissent vite place au rire et à la poésie : la Grande quittera son costume de “parent bis” autoritaire, et les deux soeurs gagneront, progressivement, en complicité. Spectacle clownesque et musical, Adieu Mochi fait ressurgir les sensations, joueuses et innocentes, venues de ce territoire sacré qui se nomme Enfance.
Dans un village enneigé, la petite Lucie tombe gravement malade. Une louve qui rôde près des habitations lui a jeté un sortilège. Sa louvette a été enlevée par un villageois pour en faire un manteau. Qu’on lui rende sa fille, sinon Lucie mourra… Revêtant la peau de loup, Romane, orpheline du village, décide de se faire passer pour la louvette afin de déjouer le malédiction et sauver son amie. Mais plus elle grogne, renifle et bondit, plus Romane est fascinée par la majestueuse louve… Jusqu’où l’emmènera son subterfuge ? Quel est cet appel de la forêt que la petite éprouve soudain ? La Louve est une fable sur l’amitié, la parentalité, la métamorphose, le rapport des humains aux espèces sauvages et au vivant.
En Dezember ouni Kleeschen? Dat ass wéi e Chrëschtbam ouni Kugelen. Onméiglech! Och dëst Joer fënnt de Kleesche säi Wee nees op d’Büne vu Lëtzebuerg, fir de Kanner um Enn vum Joer eng ganz besonnesch Erënnerung matzeginn. D’Kanner kucken an eng gemittlech Stuff eran – a fannen eraus, datt um Niklosdag sou munches schif goe kann. Dat geschitt eben, wann e virwëtzegt Kand sech ze fréi erofschläicht, fir erauszefannen, wat de Kleeschen do ënne sou stiicht. Wat wënscht sech e Kand hautdesdaags? Versteet den ale Kleeschen dat iwwerhaapt nach? A wéi parkt een am beschte säi Schlitt? Et gëtt vill Froen, vill Musek, vill Quatsch a vill Geschichten, un deene sech d’Kanner an der däischterer Joreszäit wierme wäerten, gedroe vum Geschichtenerzieler Roger Seimetz an de Museker Fränz Hausemer a Benoit Martiny.
„Fir t’éischt spiers du et am ënneschte Réck. Dono krabbelt et gaaanz, gaanz lues laanscht d’Wirbelen de Réck erop, léisst sech kuerz tëscht de Schëllerblieder nidder, éier et säi Wee bis an d’Genéck fënnt, an awer ginn déng Ouere grouss op…“ An engem intime Kader lueden d’Erzielkënschtlerin Betsy Dentzer an d’Perkussionistin Louisa Marxen hire Publikum an, senger Fantasie fräie Laf ze loossen. Aus der ufänglecher Stackdäischtert eraus entstinn erzielte Welten, fir d’éischt just mat Geräischer a Kläng. Lues a lues gëtt et méi hell an d’Hänn, d’Kierperen an d‘Luuchten erziele mat. HéngerhautGeschichten entféiert d’Zuschauerinnen an d‘Zuschauer an eng geheimnisvoll Ambiance, déi an de Käpp nach laang nowierke wäert.
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