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17 June 2020 | Lawrence.Rollier |
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La famille… Ça a de quoi te rendre fou. À moins que tu ne le sois déjà. Il faut de l’amour pour y survivre. De l’humour, aussi. Et de la patience. Beaucoup de patience. Peut-on être mère et malade ? Enfant et mère de sa propre mère ? Comment vit-on la maladie mentale au sein d’une famille ? Comment vit-on la famille face à la maladie mentale ? Avec amour et humour, mais sans taire les côtés sombres, Pas un pour me dire merci suit le parcours d’une mère souffrante, d’un père désemparé, et de leurs enfants en quête d’identité.
Une table ronde suivra la représentation du dimanche.
In connection with the show tock tock, choreographer Annick Pütz is giving a workshop for parents and children during which they are given playful guidance on how to start moving purposefully, engaging with rhythm and dance, on Saturday 6 march (10:00 a.m to 12:00 a.m.).
Reservation: ateliers.theatre@villeesch.lu
La famille Almaviva débarque à Paris en plein chaos. Bégearss, l’ami de la famille, est à la manoeuvre pour conquérir Flora, la fille, et avec elle tout l’héritage, à la faveur de la découverte d’un secret de famille inavouable. Mais Figaro et sa femme Suzanne, toujours au service du comte Almaviva, veillent. Il faut encore une fois défendre de l’intérieur cette famille minée par la honte, l’aveuglement et ses propres démons. Amour, divorce, enfants déshérités, fraude fiscale, domination masculine, religiosité fanatique et culpabilité féminine construite et entretenue : ce Beaumarchais-là nous parle bien du monde d’aujourd’hui. Après avoir soufflé sur la poussière de l’original, le metteur en scène Laurent Hatat en propose une version effrontément contemporaine et colorée.
Yolande Moreau, comédienne, célèbre lunatique de la famille Deschiens, et Christian Olivier, musicien leader des Têtes Raides, ajoutent leur grain de sel aux poèmes de Prévert. Accompagnés de quelques musiciens, elle les dit, il les chante. Et la rencontre, d’une douce nostalgie et d’un humour cocasse, nous les fait redécouvrir. Tour à tour émouvants, malicieux ou tragiques, les deux complices célèbrent à leur façon – bien trempée ! – la prose du grand Jacques qui a hissé admirablement les vies des moins-que-rien et les existences sans éclats au rang de chefs-d’oeuvre. Nos souvenirs de récitations se métamorphosent alors en de véritables moments de grâce.
Nomination au Molière du Spectacle musical 2019
The performance has been canceled.
En 1955 en Alabama, la ségrégation bat son plein : les Noirs sont exclus des restaurants, des bibliothèques, des jardins publics… La loi leur impose de systématiquement s’effacer devant les Blancs. Mais avant Rosa Parks, Claudette Colvin, adolescente noire, dit non : dans le bus, elle ne cède pas sa place à un Blanc. Poursuivie en justice, elle plaide non coupable et porte plainte contre sa ville. Avant elle, personne n’avait osé. Une comédienne et une dessinatrice s’emparent de cette histoire peu connue, annonciatrice de la lutte noire antiségrégationniste. Les deux femmes proposent, littéralement, d’entrer dans la peau de Claudette Colvin, de devenir Noir et femme à une époque de violences racistes – une invitation à connaître, partager et mener un combat.
Dorante ment et s’invente une vie pour courtiser Clarice, qu’il croit être Lucrèce. Ça commence bien. Et voilà que Géronte, son père, le presse d’épouser une certaine Clarice qu’il pense ne pas connaître. Ça se complique. Dorante refuse, il tient à Lucrèce qui n’est autre que Clarice. Et quand Clarice demande à son amie Lucrèce de se faire passer pour elle et d’épier Dorante, la confusion est totale. Vous n’avez rien compris ? Ce n’est pas grave. Il suffit d’entrer en douceur dans ce déluge de quiproquos et de tirades mensongères. Car le mensonge est au centre de la pièce de Corneille que Julia Vidit actualise avec sa troupe multiculturelle. Dans le monde branché des selfies et des like, qui ne jure que par l’image, cette pièce interroge nos faux-semblants et pose la question : voulons-nous vraiment parler vrai ?
Il était une fois, une forêt profonde, dans un pays imaginaire qui pourrait être une région de Pologne, de Russie, pourquoi pas la Lorraine. Peu importe. La faim y sévit. Chaque jour, un train traverse l’épaisseur du grand bois. Et comme tout arrive dans les contes, voilà qu’une petite marchandise tombe du train. À l’intérieur : une petite fille… Fils et petit-fils de déportés, Jean-Claude Grumberg, l’un des dramaturges français contemporains les plus joués dans le monde, a choisi la métaphore pour évoquer la Shoah, la survie, et l’amour. « Je voulais raconter que dans toutes les situations inhumaines, l’humain vit encore, et que la moindre étincelle peut faire repartir quelque chose », déclare-t-il.
200.000 frontalier.ère.s. Réalité statistique retentissante, ce nombre n’en recèle pas moins d’innombrables histoires individuelles. Partant de témoignages, quatre comédiennes donnent voix à des femmes françaises, belges, allemandes et luxembourgeoises qui traversent, jour après jour, les frontières du Grand-Duché. Les Frontalières est un projet de théâtre documentaire adapté suite aux aléas de la pandémie de Covid-19 sous forme de spectacle sonore, diffusé au printemps par podcasts.
Une version n’en est pas moins proposée sur scène et en avant-première : ni lecture ordinaire, ni simple succession de témoignages, la metteure en scène Sophie Langevin imagine une forme éphémère qui relate, par les voix des comédiennes « passeuses » d’une parole réelle, les vies de ces personnes en voyage constant entre deux frontières.
Organisé en partenariat avec l’ASTI – Association de Soutien aux Travailleurs Immigrés. Une table ronde en présence de frontalières aura lieu à 16h00 entre les deux représentations du spectacle. Réservation obligatoire à rp.theatre@villeesch.lu.
The performance will be postponed to the next season.
Yoann Bourgeois is a truly unparalleled acrobat. He played himself into the audience’s hearts with Scala and his attempt to stretch the limits of gravity. He also fascinates as a juggler and choreographer. With les paroles impossibles, he returns to the stage with a new programme and new tricks, mesmerizing the audience as a breath-taking trapezist, a flying fakir, a magic dervish, a bird-like singer and much more besides. He is a master of his genre with countless tricks up his sleeve who knows how to captivate his spectators.
The show must go on, est-ce vraiment une injonction ? Quand l’être humain s’est-il tordu de rire pour la première fois ? Et à quel propos ? Porter des fripes, est-ce déjà faire la révolution ? L’estime de soi se mesure-t-elle en traversant un lac en ski nautique, qui plus est à l’âge de la pré-retraite ? Faut-il être finaliste de Koh Lanta ou de The Voice pour enfin rassurer ses parents ? La chaleur d’un premier slow s’oublie-t-elle avec le temps ? Nos survêtements Quechua nous donnent-ils du courage en forêt ? Serons-nous capables d’aimer dans mille ans ? Fera-t-il froid ou chaud ? Trouverons-nous toujours les mots pour nous inquiéter tous ensemble ? Et d’ailleurs, le serons-nous toujours, ensemble ? Il en a beaucoup, le Lutz, des questions. Pour son retour à la scène, loin du refus d’obstacle, le petit blond qui s’est adjugé un César (du meilleur acteur) et un Molière (de la Comédie), place la barre très haut. Et la franchit avec une rare tendresse.
Nomination au Molière de l’Humour 2020
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