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8 Juni 2022 | Lawrence.Rollier |
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Road movie à la française. Exit les routes désertiques, la Ford Mustang et la chevelure au vent. Place au sandwich au thon, à la boîte à biscuits et au train entre Poulainville, Longeau, Amiens et Dreuil. Pierre Notte, l’un des auteurs les plus joués en France, raconte l’histoire de deux sœurs querelleuses, drôles et déjantées. Un peu tassées peut-être, arrondies par le temps, nos deux héroïnes partent à l’aventure sur les routes avec les cendres encore chaudes de leur mère de 97 ans, à la recherche de la tombe de papa – il faut bien lui annoncer que maman est morte ! Souvent grossières, parfois grotesques, toujours poétiques et le plus souvent touchantes, elles ne font pas dans la dentelle et ne reculent surtout devant rien. Les répliques fusent à un rythme joyeusement effréné. Hôpital, crématorium, cimetières : les décors sont macabres, mais c’est bien de vie – et de faim de vivre – dont nous parlent entre deux bêtises ces petites dames-là.
La famille, un peu, beaucoup, à la folie ? Comment s’occuper d’une personne malade, sans pour autant renoncer à sa propre vie? Il faut de l’amour pour y survivre. De l’humour aussi. Et de la patience, beaucoup de patience. Partant de témoignages de personnes touchées de près ou de loin par les maladies psychiques, Jean Bürlesk et Renelde Pierlot imaginent l’histoire d’une famille « à table » avec la folie. D’un humour doux-amer à des séquences plus sombres, les enfants passent de l’admiration pour la mère fantasque à la prise de conscience de l’anormalité de leur vécu, pour progresser lentement vers le début d’une émancipation. Le pari : sensibiliser à la délicate gestion de la maladie mentale au sein de la famille en proposant un spectacle intime et puissant, où la folie ira jusqu’au bout – et l’amour aussi.
Introduction au spectacle avec des membres de l’équipe artistique et des a.s.b.l. du champ social avant les représentations du 5, 6 et 7 juin, à 19h30 au café de l’Ariston !
PATE ermöglicht es jungen Menschen, die Welt des Theaters in einem partizipativen Format kennenzulernen. Ein Jahr lang gestalten der Regisseur Saïf Eddine Settif und die Pädagogin Hélène Moench wöchentliche Workshops für die Teilnehmer*innen, in denen diese die Welt des Theaters in ihrer ganzen Vielfalt kennenlernen. Tanz und Gesang stehen ebenso auf dem Programm wie Musik und Schauspiel oder auch Zirkuskünste und das Anfertigen von Zeichnungen und Skulpturen. Am Ende des Schuljahres stellt die Gruppe ihr gemeinsam erarbeitetes Theaterstück auf der Bühne des Escher Theaters dem Publikum vor.
Il est roi, elle est reine, ce sont les Géants. Chez les Géants, on mange jusqu’à plus soif, on pète, on règne étrangement, on exploite les bons et loyaux sujets, on n’en fait qu’à sa tête, on triche au jeu, on prend le large pour chercher un idéal, on échoue sur des rivages inconnus, on brasse du vent, on se dégonfle, on remange, on frôle le mauvais goût et on chevauche le fantastique. Mais que fait le peuple ? Passée maîtresse dans le théâtre d’objet, la compagnie Karyatides reprend à son compte l’univers grossier et truculent de Rabelais (1494-1553) pour séduire par son univers poétique, ses trouvailles subtiles et sa maîtrise technique proche de la magie. Comédien·nes, marionnettes, objets et musiques s’entremêlent pour former un Moyen Âge joyeusement approximatif, ponctué d’allusions contemporaines. Ce spectacle est une satire loufoque sur la crudité du monde. Une fantaisie impertinente et politique.
« Pour s’en sortir dans une nouvelle, il faut du cul, beaucoup de cul, si possible. » Une femme insatisfaite de son conjoint retrouve son ancien amant. Dans la caravane miteuse de ce dernier, l’excitation est palpable, le danger imminent. Il y a du sexe sur la table, des gifles perdues et du whisky dans la tête… Dans un décor de cinéma avec projecteur apparent, musicien en live et surprises permanentes, Gaël Leveugle met en scène une nouvelle cinglante et trash de Charles Bukowski. « Et il y a du cru, on va droit au but. C’est un peu rude, rude comme peut l’être la vie, parfois », déclare-t-il. Anecdotes sulfureuses, corps abîmés et existences sans éclat : Un Homme ressuscite la contre-culture américaine des fifties et révèle toute la beauté et la laideur de marginaux en proie à un désir impossible. Une histoire sans issue, qui ne nous quitte pas tant elle nous met à nu.
„On m’a dit qu’autrefois vous avez été anarchiste.“ Bien loin du décor décrit par Fernando Pessoa dans le récit initial de 1922 – alors que le Portugal traverse une crise économique, politique et morale – Jérôme Varanfrain a choisi l’univers contemporain de la salle de sport, du culte du corps et de la performance pour mettre en scène son « Banquier anarchiste ». C’est donc en plein effort physique et entouré d’haltères que ce dernier, entretenant son endurance autant que son cynisme, va démontrer, face à un collègue mi-amusé, mi-fasciné, ses pensées sur le monde qui l’entoure. Un discours détonnant et jubilatoire, empli de provocants paradoxes, dénonçant les vices d’une société bourgeoise et libérale (autrement dit : la nôtre) et son attrait pour l’argent, ennemi numéro un de la liberté.
Une discussion avec l’équipe artistique aura lieu après la représentation du jeudi 26/01 !
Scandale dans une petite ville de Sicile. Monsieur Ponza passe pour cloîtrer son épouse et pour interdire sa porte à la mère de la jeune femme, chez qui il se rend pourtant chaque jour. Selon la mère, son gendre est fou. Pour ce dernier, la folle, c’est sa belle-mère. Débarquée là après avoir subi un tremblement de terre, cette drôle de famille focalise toutes les attentions. Las des ragots et des hypothèses, les notables mènent l’enquête. Mais qui croire ? Pas de doute. Plus on court après, plus la vérité nous échappe. Maître de l’illusion, Pirandello a écrit cette pièce en 1917, en pleine montée du fascisme en Italie. Julia Vidit pousse plus loin l’intrigue à l’aune de notre époque minée par le populisme, le repli sur soi et les fake news. Existe-t-il seulement « une » vérité ? Que sait-on des choses et des gens ? Et comment accueillir l’autre sans violence ? Sur scène, un escalier infini accentue le vertige pirandellien pour rendre cette descente aux enfers encore plus comique et alarmante. Alors fou ? Pas fou ?
Eine Meditation über das unnennbare Heute. In Empire of a Faun Imaginary entwirft die Choreografin Simone Mousset einen Kosmos, in dem die Dinge in einem Schwebezustand verharren. Inspiriert durch die Erfahrung der Pandemie, fragt sie nach möglichen alternativen Welten. Wie kann eine melancholische, schwer fassbare Welterfahrung erneut für das Wundervolle geöffnet werden? Die vier Tänzer*innen schaffen Pfade, die durch das unnennbare Heute in eine mögliche Zukunft weisen. Ihre Bewegungen verleihen einer Welt Ausdruck, die aus den Fugen geraten ist. Gemeinsam liefern sie eine zauberhafte Meditation über den Umgang mit einer unheimlichen Gegenwart.
Im Rahmen von Esch2022, Europäische Kulturhauptstadt.
« On va s’en sortir Billy ! » Le père de Billy travaille de nuit. Comme chaque soir, il a pensé à tout, du cartable préparé pour le lendemain à l’histoire du soir à portée de clic. Seule dans sa chambre, la petite fille s’apprête pour la nuit… Quand soudain son monde se montre mystérieux et peuplé de rêves : Billy va vivre une rencontre inattendue. S’inspirant de Ferme-l’Œil – alter ego du marchand de sable chez Andersen – Aurélie Namur imagine une histoire qui effleure les grandes peurs enfantines, celles vécues juste avant le sommeil. Dans cette chambre obscure où les meubles prennent vie, les craintes de la petite fille laissent vite place à un rire libérateur. C’est une fantastique immersion dans l’imaginaire de l’enfance qui nous est proposée ici !
« Rien de tout ceci n’est vrai. » Il était une fois une forêt profonde, dans un pays imaginaire qui pourrait être une région de Pologne, de Russie, et pourquoi pas la Lorraine. Peu importe, la faim y sévit. Chaque jour, un train traverse l’épaisseur du grand bois. Et comme tout arrive dans les contes, voilà qu’une marchandise tombe du train. À l’intérieur : une petite fille… Fils et petit-fils de déporté·es, Jean-Claude Grumberg, l’un des auteurs français contemporains les plus joués dans le monde, a choisi la métaphore pour évoquer la Shoah, la survie et l’amour. « Je voulais raconter que dans toutes les situations inhumaines, l’humain vit encore, et que la moindre étincelle peut faire repartir quelque chose », déclare-t-il. Dans un décor énigmatique traversé par une structure métallique à la froideur industrielle, l’émotion contenue de deux comédien·nes donne à ce conte – qu’il s’adresse aux jeunes ou aux adultes – une force immense dans une lutte, toujours plus urgente, contre l’oubli.
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