Atelier de bien-être

Autour du spectacle Les jours de la lune, nous vous proposons un atelier de bien-être et d’expression corporelle.

Après avoir mené une carrière d’artiste lyrique pendant 30 ans, Elisabeth Baudry s’est reconvertie et formée durant 7 ans à une pratique de médiation corporelle : la pédagogie perceptive. À travers des exercices adaptés à toutes conditions physiques, la pédagogie perspective permet de mieux comprendre son corps et ses sensations, tout en proposant des techniques pour remédier à certains inconforts.

Et si on passait un dimanche après-midi au théâtre ?
14h : atelier de bien-être
16h : échanges autour d’un café
17h : spectacle Les jours de la lune avec mot d’introduction par l’équipe artistique

Les jours de la lune

« Ragnanas, une scène de crime dans mes culottes, bloody mary, Erdbeerwoche, decongelar el bistec… »
Qu’on en parle ouvertement ou par métaphores, qu’on le taise ou le revendique, c’est là partout et tout le temps, de la puberté à la ménopause. C’est, avec la sexualité, le sujet qui touche tout le monde tout en restant intime et tabou. Alors justement, parlons-en : « LES RÈGLES ».
Sur scène, trois femmes de différentes générations et un homme. Iels porteront la « matière règles » de manière ludique et jubilatoire. Et aussi des témoignages filmés de femmes, d’hommes et d’enfants. Mais aussi de médecins, de sociologues, etc. Les jours de la lune est un moment de lâcher-prise collectif où on décide que tout, absolument tout, peut être abordé, dit et entendu.

Une introduction au spectacle par l’équipe artistique aura lieu à 16h15 avant la représentation du dimanche 2 mars.

Tendre colère

Les frères Ben Aïm frappent encore au Escher Theater, et frappent fort. Dans ce spectacle plein de rage, d’espoir et de tendresse, 10 danseurs et danseuses s’abandonnent à leur instinct de meute. Une meute à l’énergie contagieuse. Hors d’eux-mêmes, ces êtres se jettent à corps perdu sur le plateau : leurs bras et leurs jambes sont animés de mouvements instinctifs et extatiques. Deviennent-ils des marionnettes étrangères les unes les autres, ou bien quelque chose de vieux comme le monde refait surface, pour les emporter dans un élan collectif humain et réparateur ?

Yé !

L’eau, la vie et nous. Plus jeunes, ces artistes ont écumé les plages guinéennes pour accomplir leurs premières voltiges. Les 13 membres du collectif Circus Baobab font aujourd’hui assaut de talent et d’invention sur les scènes du monde entier. Portés acrobatiques les propulsant dans les airs, pyramides humaines vertigineuses et corps-à-corps puissants s’enchaînent sur un rythme bouillonnant. Sur un plateau jonché de bouteilles en plastique, ils et elles s’élancent pour évoquer l’urgence sociale et environnementale. Cette troupe trouve son avenir dans le cirque et prouve – forte d’un engagement et d’une solidarité sans faille – qu’il existe un avenir tout court.

Frankenstein

Que peut craindre la compagnie belge Karyatides après avoir adapté Madame Bovary, Carmen ou encore Les Misérables, lors de spectacles joués à plusieurs centaines de reprises ? Pas grand-chose, et certainement pas la créature de Victor Frankenstein. Dans un mélange de théâtre d’objet et d’opéra envoûtant, deux comédien·nes jouent et manipulent les protagonistes de l’histoire. Une chanteuse lyrique et un pianiste les accompagnent, porté·es par les notes de Verdi, Vivaldi, Arvo Pärt et… Céline Dion. Même pas peur !

Atelier de théâtre d’objet

Autour du spectacle Frankenstein, la compagnie Karyatides propose deux ateliers de théâtre d’objet pour petits et grands.

Atelier pour les enfants (à partir de 10 ans) – 14h00-15h30
Avec le contenu d’une valise contenant divers objets (un arbre, une maison, un fauteuil, un bateau, un phare, etc.), Cyril Briant propose des petits exercices qui engagent l’évocation, la manipulation et le jeu d’acteur. L’atelier commence par l’ouverture du regard à l’imaginaire, en utilisant les objets comme base, pour ensuite élaborer une petite séquence sur la table.

Atelier pour les adultes – 16h00-17h30
Sous la direction de Cyril Briant, les participant·es utiliseront les mêmes objets de la valise pour des exercices théâtraux plus complexes. L’accent sera mis sur l’évocation, la manipulation et l’incarnation. Cet atelier vise à ouvrir l’imaginaire et à développer un langage théâtral spécifique à travers l’exploration directe et la pratique active.

Sol Invictus

Et la lumière fut ! Tout un monde est réuni sur le plateau : 15 danseurs et danseuses aux origines variées, auxquel·les Hervé Koubi a demandé – une fois n’est pas coutume – de danser comme si le monde allait cesser d’exister. De cette urgence naît un ballet à l’élan prodigieux et visiblement inépuisable, tant la vigueur des interprètes semble se régénérer à l’infini. Des figures issues du hip-hop, du cirque, de la capoeira ou encore du breakdance se mêlent aux sonorités contemporaines et aux musiques de Steve Reich et de Beethoven. Sol Invictus (« soleil invaincu » en latin) répond au besoin vital, irrépressible et heureux, de danser.

Baile de bestias

FR Un sens aigu du rythme, une connexion viscérale avec le musicien multi-instrumentiste Manu Masaedo, et le charisme : Jesús Carmona, 38 ans, lauréat du Prix national de la danse en Espagne, est capable de retenir l’attention du public même lorsqu’il est immobile. En plusieurs séquences sauvages et passionnées, pulsées par des beats électro ou hip-hop qui n’enlèvent rien à l’élégance de son flamenco, le fenómeno barcelonais dompte ses démons intérieurs. Sa volonté est de se défaire d’une masculinité imposée… et ça se voit ! Ce qu’il perd en pouvoir et en certitudes, il le gagne en émotions et en puissance.

ES Cuando luchaba con una depresión causada por el confinamiento, Jesús Carmona recibió el Premio Nacional de Danza de 2020. Fue el impulso para convertir esa dura experiencia vital en una catártica propuesta intimista en busca del camino “hacia mi verdad absoluta, hacia un movimiento necesariamente primario”. En el espacio onírico y vanguardista que crea con Manu Masaedo, músico multiinstrumentista y multidisciplinar, Jesús Carmona, el mejor bailarín del mundo para el jurado del premio Benois del Teatro Bolshoi, encuentra, comprende y conjura a sus bestias interiores.

Dans le cadre du FlamencoFestival Esch

Fidélité(s)

Espoir du football féminin, Lila est née en France. Le Maroc, dont est originaire sa famille, n’a longtemps été pour elle qu’une toile de fond un peu lointaine. Pourtant, quand vient l’heure du choix, elle décide de porter le maillot des Lionnes de l’Atlas…
Inspiré de la figure du footballeur Achraf Hakimi et de la dernière Coupe du monde au Qatar, Fidélité(s) questionne notre jugement sur le choix de Lila dans une société traversée par les crispations identitaires. On y découvre une jeune fille qui fait son entrée dans le rude milieu du football professionnel. Une jeune fille confrontée aux réactions d’une famille entretenant des rapports conflictuels avec le pays d’origine. Une jeune fille qui trouve dans le foot la possibilité de se réconcilier, finalement, avec une partie de son identité.

Ima

5 personnages apparaissent sur scène, les visages visiblement marqués par le grand âge. D’abord maladroite et rigide, cette troupe devient explosive et joyeuse quand soudain… les masques tombent, littéralement ! Formée à l’Alvin Ailey American Dance Theater à New York, Sofia Nappi s’inspire de la technique israélienne gaga où, pour que ça danse, l’intensité devient presque animale. L’énergie circule entre les interprètes, passe de l’un·e à l’autre, dans un élan sensuel et intime fondé sur l’écoute instinctive. Présenté à la Biennale de Venise, Ima nous invite au lâcher-prise comme il exprime la douce idée que l’âge, c’est dans la tête !

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