The Award

Cher public, vous participez à la soirée des Awards, ni plus ni moins, à côté desquels les Palmes, Césars, Lions, Ours et Oscars font figure de trophées de pacotille. Circassien·nes virtuoses, les 9 membres de la compagnie Back Pocket jouent les maîtres de cérémonie, lauréats et loosers magnifiques de ce spectacle aux allures de gala du cinéma. À ceci près que les paillettes laissent vite place aux jalousies manifestes, et les sourires glamours aux coups-bas les plus jouissifs. La remise des prix dérape, l’humour pétille comme du champagne, et le tapis rouge devient alors le théâtre de prouesses acrobatiques de haut vol !

Les nouvelles hallucinations de Lucas Cranach l’Ancien

Patrick Bonté et Nicole Mossoux ont acquis leur renommée européenne avec un spectacle mémorable autour de Lucas Cranach, peintre phare de la Renaissance. Un spectacle que les deux artistes belges réinventent aujourd’hui, 35 ans plus tard. Dans cette oeuvre qui cumule les illusions troublantes, des danseuses et danseurs surgissent derrière des cadres, comme autant de personnages touchés par une grâce aussi étrange que sensuelle. Qu’elles se nomment Adam, Ève, Judith ou Lucrèce, ces figures ressuscitées nous procurent le plaisir de transgresser avec elles, à cinq siècles de distance, les interdits.

Une introduction au spectacle aura lieu le 26/03 à 19h15. 

Fair Play

Aussi imparable que Léon Marchand au 200 mètres papillon, deux hommes que tout oppose, épris du même désir de montrer les muscles et atteindre des sommets olympiens, vont secouer de rire le public. Au programme : échauffement, boxe, natation et un panel d’autres sports exécutés dans les règles… de l’art clownesque ! Patrice Thibaud et Philippe Leygnac empruntent au meilleur de Buster Keaton et Laurel et Hardy pour combiner musique, mime et gags à répétition. Entre rivalité et coups bas, ces deux coqs sportifs offrent un spectacle dont l’audace, l’excentricité et le comique n’ont pas de limite.

Moya

Sangle aérienne, trapèze, roue Cyr, jonglage et sauts périlleux : 10 artistes d’Afrique du Sud se lâchent dans un élan libératoire, acrobatique et coloré. Moya porte haut les jeux de jambes de deux danses pleines de vie et d’espoir, contestataires de l’apartheid : le gumboot, hérité des esclaves qui tapaient sur leurs bottes en caoutchouc dans les mines, et la pantsula, sorte de house dance née dans les ghettos noirs de Joannesbourg. En tournée mondiale, la compagnie Zip Zap remet donc les bottes et virevolte, avec une énergie folle, entre cirque contemporain et métissage sud-africain.

Les gros patinent bien

Il quitte les plaines du Grand Nord, maudit par une sirène pêchée par accident. Il s’évade en patins, à trottinette, en avion. Il découvre l’Écosse, repart vers le sud à dos de mulet, cherche l’amour, toujours. L’histoire serait digne d’une épopée shakespearienne si cet homme-là ne restait pas assis, tout du long, en costume trois pièces. Il est accompagné d’un acolyte en maillot de bain brandissant des centaines de cartons peints, pour faire avancer l’aventure ! Les pancartes défilent, les boites en carton volent et les étapes de voyages s’enchaînent à un rythme survolté. C’est tout le génie de ce road movie poétique et jubilatoire, qui ne s’arrête plus de multiplier les représentations à travers la France.

Dans le cadre du Festival Clowns in Progress de la Kulturfabrik

Molière du théâtre public 2022

Goodbye Stracciatella

Désolé, ce texte n’existe pas en français.

In Goodbye Stracciatella begegnen sich zwei ungleiche Menschen, die sich durch Tanz großen Fragen widmen: Was heißt es, Verzicht zu üben? Wie viel brauche ich, um glücklich zu sein? Zu Beginn tragen die zwei Tänzer allerlei Kleidung – eigentlich haben sie viel zu viele Klamotten an! Mit jeder Schicht, die sie ablegen, und mit jedem Tanz, den sie anstimmen, werden sie freier und offener. So kommen sie auch zu einer Antwort auf ihre Fragen: Wir brauchen weniger, als wir denken. Vor allem brauchen wir mehr Verständnis und mehr Zusammenarbeit.

Feste

Avec un art du mime inimitable et des tournées dans le monde entier, la compagnie allemande Familie Flöz donne vie à une fable sans paroles douce-amère, où la magie opère. Dans une villa aux allures de forteresse, située en bord de mer, une famille célèbre le mariage de la fille. Dans l’ombre, la pression sur les domestiques est à son comble. Les étiquettes sociales sont de mise quand soudain, une étrangère enceinte et sans abri fait son apparition. L’ordre des choses s’en trouve bouleversé… Ces personnages naïvement humains, mais sublimes pourtant, nous emportent dans leur sillage avec humour, poésie et tendresse, sans distinction aucune.

Makom

Dans un monde où chacun et chacune cherche un abri sûr, la compagnie de classe mondiale Vertigo oppose, aux murs et à l’isolement, un imaginaire de réconciliation et de fraternité. Sur scène, 10 danseur·euses sont secoué·es par des forces irrépressibles, comme autant d’électrons qui gravitent autour d’un centre. Ces êtres tournoient, marchent, courent, tantôt aimantés et unis, tantôt repoussés et éloignés les uns des autres. Sont-ils libres de vivre ensemble, ou prisonniers d’un système qui les poussent à la division ? Tour à tour sensuels et contemplatifs, éruptifs et contenus, les corps se balancent au travers de branches qui pourraient, tel un pont, les rapprocher.

 

50 years

Les Mummenschanz pointent le bout de leurs masques… et le public répond présent, partout dans le monde. La compagnie suisse est plus qu’un nom : c’est une forme d’art qui a marqué durablement le monde du théâtre avec des spectacles inédits et uniques. Peuplés de rêves, d’absurdité et de tendresse, leurs numéros donnent vie à des univers emplis de petites histoires et de grandes créatures. En mousse, argile, métal ou papier toilette, ces drôles de silhouettes déambulent en silence, portées par des artistes virtuoses invisibles à l’œil nu. Les situations surréalistes finissent toujours par s’emballer pour provoquer le rire et la poésie.

Le Grand Bal

L’euphorie, l’épuisement et le plaisir… Une intensité de chaque instant – de chaque mouvement – se dégage du Grand Bal. 8 danseurs et danseuses viennent chercher ce que la société n’offre pas : l’assouvissement d’une soif de toucher et d’être touché·e, une joie qui se passe de mots et le sentiment jouissif d’abandon. Leurs émotions sont aisément identifiables et se nomment colère, désir et compassion. De mélodies traditionnelles occitanes à des beats électroniques exaltants, les chorégraphes Souhail Marchiche et Mehdi Meghari déplacent le curseur vers un rythme toujours plus rapide et contagieux, qui emporte tout ce beau monde dans une transe collective hallucinante.

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