Le Monde
« Rare de sortir d’un seul en scène avec, à la fois, le sourire aux lèvres, le coeur serré et des images plein la tête. »
The show must go on, est-ce vraiment une injonction ? Quand l’être humain s’est-il tordu de rire pour la première fois ? Et à quel propos ? Porter des fripes, est-ce déjà faire la révolution ? L’estime de soi se mesure-t-elle en traversant un lac en ski nautique, qui plus est à l’âge de la pré-retraite ? Faut-il être finaliste de Koh Lanta ou de The Voice pour enfin rassurer ses parents ? La chaleur d’un premier slow s’oublie-t-elle avec le temps ? Nos survêtements Quechua nous donnent-ils du courage en forêt ? Serons-nous capables d’aimer dans mille ans ? Fera-t-il froid ou chaud ? Trouverons-nous toujours les mots pour nous inquiéter tous ensemble ? Et d’ailleurs, le serons-nous toujours, ensemble ?
Il en a beaucoup, le Lutz, des questions. Pour son retour à la scène, loin du refus d’obstacle, le petit blond qui s’est adjugé un César (du meilleur acteur) et un Molière (de la Comédie), place la barre très haut. Et la franchit avec une rare tendresse.
Nomination au Molière de l’Humour 2020
Comment vit-on la maladie mentale au sein d'une famille ? Comment vit-on la famille face à la maladie mentale ? Avec amour et humour, mais sans taire les côtés sombres, Pas un pour me dire merci suit le parcours d’une mère souffrante, d’un père désemparé, et de leurs enfants en quête d’identité.
Plus divertissante qu’une conférence, un poil plus savante qu’un ciné-concert, cette pièce embarque le spectateur pour lui faire toucher sensiblement le fascinant continent Buster Keaton, contemporain et égal, en plus acrobatique, de Chaplin.
Désolé, ce texte n’existe pas en français.
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