« Tu ne crois pas qu’il serait temps de briser la glace ? » Trois petites chambres sous les toits. Un homme aux proportions généreuses, un grand maigre et une blonde en mal d’amour sont voisins de palier. L’histoire serait joliment romantique si ces trois-là n’avaient comme particularité de tout rater, absolument tout, mais merveilleusement. Les gags pleuvent, les catastrophes s’enchaînent et le manège de ces petites vies bien réglées s’emballe et provoque l’hilarité. Déflagration comique, Bigre est une fresque citadine qui raconte nos travers, nos mesquineries, nos désillusions et nos espérances. Un spectacle culte, à ne pas rater.
Tel un équilibriste risque-tout, le chorégraphe luxembourgeois Giovanni Zazzera se penche sur la question de… la chute. Celle de l’homme debout mais qui ne tient pas forcément à le rester. Tomber amoureux, tomber du ciel, tomber bien bas… les expressions ne manquent pas et suggèrent bien des états, bien des situations, certaines cocasses, d’autres un peu moins. Si tomber peut faire mal, ce n’est sans doute pas terrible et définitif qu’il n’y paraît. Prêt à en découdre, un groupe de cinq audacieux danseurs met la chute en pratique. À force de vertiges et de lâcher prises, ces hommes et ces femmes en frissonneront peut-être de plaisir…
Attention, concerto déconcertant ! Puristes s’abstenir. Dérision, maestria et musique sont les trois ingrédients de ce spectacle génial et hilarant. Au programme : un Ave Maria joué avec des bouteilles de bière, une partition de Mozart interprétée à l’aide d’une trentaine de verres, et bien d’autres chefs-d’œuvre musicaux exécutés dans les règles de l’art… clownesque. Du classique à la country de Johnny Cash en passant par une valse joyeuse, chaque morceau devient une véritable prouesse.
« Va-t-on vieillir ensemble ? » Un homme, une femme. Elle a peur du temps qui passe, se projette, fait des bonds et regarde en arrière puis loin devant. Il la tempère, se plie à ses rêveries, tente de la ramener à l’instant présent et d’apaiser ses craintes de l’avenir. Bercé par les infinies variations du « main à main » technique du cirque qui demande aux corps une complicité stupéfiante, les deux acrobates observent les forces et les faiblesses de leurs corps amenés à vieillir. Douceur, musique et humour contribuent à la beauté de ce spectacle où émotion et prouesse technique se confondent pour former une symphonie chorégraphique éblouissante.
Un clown muet qui tient parole : avec Leandre Ribera, la dose d’humour et de poésie est inversement proportionnelle au débit de parole. Et pour cause ! Le roi du mime, dont le langage corporel a convaincu aux quatre coins du globe, est indétrônable. Regard expressif et costume moutarde, l’artiste catalan n’a pas son pareil pour vous accueillir dans une maison sans mur, un peu bancale et truffée de surprises. La mécanique ne tarde jamais à s’emballer, les parapluies à pleuvoir et les chaussettes à voler. On peut beaucoup avec peu, Leandre en sait quelque chose, lui qui, mieux que personne, touche avec tendresse à l’imaginaire de chacun.
Spectacle présenté en partenariat avec la Kulturfabrik dans le cadre du Festival Clowns in Progress.
Joyeux, libre et métissé, le geste chorégraphique de Josette Baïz donne le ton de la nouvelle saison du Escher Theater. La Finale, spectacle aux accents de fausse compétition, secoue un cocktail détonnant de danses variées comme le popping qui fait sauter les muscles comme du pop-corn, le break acrobatique, les claquettes ou encore le krump qui évacue sa rage à grands battements de jambes. Au fil d’une audition qui verse dans la fantaisie la plus débridée, six prodigieux danseurs hip hop, différents tant par leur allure que par leur technique, viendront défendre leur place dans un déferlement chorégraphique, dynamique et jubilatoire.
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