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17 juin 2020 | Lawrence.Rollier |
Un spectacle musical tout en poésie et douceur. L’hiver rugueux approche. La ferme est abandonnée et la grange et le grenier sont vides… Tous les mulots font inlassablement provision de maïs et de noisettes. Tous ? Non ! L’irréductible Frederick ne se joint pas à la ribambelle de ces petites mains ouvrières. Au lieu de se démener à de rudes tâches, il sommeille et rêve… Car pendant les longues soirées d’hiver, Frederick sait que les mulots auront soif de chaleur et de belles histoires. Il fait donc provision de soleil, de couleurs et de mots. Il est un poète, un magicien du bonheur.
L’Andalousie est-elle dans votre peau ? Autour du spectacle Sin permiso, initiez-vous à la danse flamenca en compagnie d’Ana Morales, le samedi 29 mai de 10h à 12h.
Inscription gratuite dans la limite des places disponibles à ateliers.theatre@villeesch.lu
Artiste inépuisable, contemporain et égal, en plus acrobatique, de Chaplin, Buster Keaton est la référence impérissable de la comédie burlesque. Le spectacle propose un de ses films muets cultes, La Croisière du Navigator. L’histoire est celle d’un millionnaire oisif qui se retrouve, suite à un étrange concours de circonstances, sur un navire de croisière à la dérive, en compagnie de la femme qu’il aime. Ils devront se débrouiller seuls et prendre en mains le bateau et leurs vies pour survivre. Sur ce scénario rocambolesque infusé de gags et d’audacieuses cascades, trois musiciens jouent en direct, s’interrompant par moments pour laisser un orateur raconter la vie du génial « roi de la chute », tandis qu’un équilibriste hors pair défie lui aussi les lois de la pesanteur. Plus divertissante qu’une conférence, un poil plus savante qu’un ciné-concert, cette pièce embarque le spectateur pour lui faire toucher sensiblement le fascinant continent Buster Keaton.
Spectacle disponible sur simple demande en audiodescription.
Trois hommes blancs, quinquagénaires et hétéros, conscients de leur statut de dominants mais résolus à prendre la mesure de leurs privilèges afin de mieux les neutraliser, ont rencontré des groupes de dominés. Ils veulent éprouver l’exaspération que provoquent leur place, leur blanchitude, leur égoïsme, leur paternalisme ou encore leur hétérosexualité. Sont-ils au fond responsables de cette situation ? Est-ce vraiment de leur faute ? Derrière leur apparent souci d’égalité et de justice, sont-ils pour autant prêts à changer ? Plus qu’une simple représentation, Calimero se rapproche du débat et permet l’interaction avec le public et la confrontation dans la salle de la majorité dominante avec les minorités dominées. Un spectacle participatif brûlant d’ironie !
La seconde représentation sera suivie d’une intervention d’Ainhoa Achutegui, Présidente du Planning familial, et de l’activiste afro-féministe et porte-parole de Finkapé Antonia Ganeto.
Avis aux nudistes et/ou groupies de tout poil : malgré leur divine plastique, les corps de ces hommes sont bel et bien vêtus pendant le spectacle.
La famille… Ça a de quoi te rendre fou. À moins que tu ne le sois déjà. Il faut de l’amour pour y survivre. De l’humour, aussi. Et de la patience. Beaucoup de patience. Peut-on être mère et malade ? Enfant et mère de sa propre mère ? Comment vit-on la maladie mentale au sein d’une famille ? Comment vit-on la famille face à la maladie mentale ? Avec amour et humour, mais sans taire les côtés sombres, Pas un pour me dire merci suit le parcours d’une mère souffrante, d’un père désemparé, et de leurs enfants en quête d’identité.
Une table ronde suivra la représentation du dimanche.
Le samedi 6 mars de 10h à 12h, autour du spectacle tock tock, Annick Pütz propose un atelier au cours duquel les binômes parent-enfant sont invités à inventer des rapports ludiques qui peu à peu deviennent intentions, rythmes et danse.
La famille Almaviva débarque à Paris en plein chaos. Bégearss, l’ami de la famille, est à la manoeuvre pour conquérir Flora, la fille, et avec elle tout l’héritage, à la faveur de la découverte d’un secret de famille inavouable. Mais Figaro et sa femme Suzanne, toujours au service du comte Almaviva, veillent. Il faut encore une fois défendre de l’intérieur cette famille minée par la honte, l’aveuglement et ses propres démons. Amour, divorce, enfants déshérités, fraude fiscale, domination masculine, religiosité fanatique et culpabilité féminine construite et entretenue : ce Beaumarchais-là nous parle bien du monde d’aujourd’hui. Après avoir soufflé sur la poussière de l’original, le metteur en scène Laurent Hatat en propose une version effrontément contemporaine et colorée.
Yolande Moreau, comédienne, célèbre lunatique de la famille Deschiens, et Christian Olivier, musicien leader des Têtes Raides, ajoutent leur grain de sel aux poèmes de Prévert. Accompagnés de quelques musiciens, elle les dit, il les chante. Et la rencontre, d’une douce nostalgie et d’un humour cocasse, nous les fait redécouvrir. Tour à tour émouvants, malicieux ou tragiques, les deux complices célèbrent à leur façon – bien trempée ! – la prose du grand Jacques qui a hissé admirablement les vies des moins-que-rien et les existences sans éclats au rang de chefs-d’oeuvre. Nos souvenirs de récitations se métamorphosent en de véritables moments de grâce.
Nomination au Molière du Spectacle musical 2019
En 1955 en Alabama, la ségrégation bat son plein : les Noirs sont exclus des restaurants, des bibliothèques, des jardins publics… La loi leur impose de systématiquement s’effacer devant les Blancs. Mais avant Rosa Parks, Claudette Colvin, adolescente noire, dit non : dans le bus, elle ne cède pas sa place à un Blanc. Poursuivie en justice, elle plaide non coupable et porte plainte contre sa ville. Avant elle, personne n’avait osé. Une comédienne et une dessinatrice s’emparent de cette histoire peu connue, annonciatrice de la lutte noire antiségrégationniste. Les deux femmes proposent, littéralement, d’entrer dans la peau de Claudette Colvin, de devenir Noir et femme à une époque de violences racistes – une invitation à connaître, partager et mener un combat.
Dorante ment et s’invente une vie pour courtiser Clarice, qu’il croit être Lucrèce. Ça commence bien. Et voilà que Géronte, son père, le presse d’épouser une certaine Clarice qu’il pense ne pas connaître. Ça se complique. Dorante refuse, il tient à Lucrèce qui n’est autre que Clarice. Et quand Clarice demande à son amie Lucrèce de se faire passer pour elle et d’épier Dorante, la confusion est totale. Vous n’avez rien compris ? Ce n’est pas grave. Il suffit d’entrer en douceur dans ce déluge de quiproquos et de tirades mensongères. Car le mensonge est au centre de la pièce de Corneille que Julia Vidit actualise avec sa troupe multiculturelle. Dans le monde branché des selfies et des like, qui ne jure que par l’image, cette pièce interroge nos faux-semblants et pose la question : voulons-nous vraiment parler vrai ?
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