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8 juin 2022 | Lawrence.Rollier |
FR La légende raconte qu’un chêne voulait devenir femme. Il voulait s’envoler. C’est ainsi qu’il entrelaça ses branches pour chanter, jouer et danser, de ses racines jusqu’au ciel… La chorégraphe Anabel Veloso conjugue grâce et sinuosité, percussions et guitare, pour incarner et transmettre aux tout·es petit·es un flamenco qui fredonne et batifole au fil des quatre saisons, au pied d’un arbre. De couleurs chatoyantes qui renaissent au printemps aux berceuses nocturnes murmurées les soirs de grand froid, L’arbre qui avait des ailes est un spectacle empli de malice et de poésie.
ES Un buen día, la encina siente desde la raíz un impulso extraño: quiere bailar, cantar, desde la tierra hasta el cielo. En esta fábula contemporánea, el baile de Anabel Veloso, el cante de Rocío Zamora y la música de Trinidad Jiménez y Gabriel Pérez trasplantan las emociones de los palos más dulces del flamenco a las hojas y las flores del árbol que quería volar. Tras su estreno en la Bienal de Sevilla, “El árbol con alas” fue nominado a los premios Max como mejor espectáculo infantil.
Dans le cadre du FlamencoFestival Esch.
Être le meilleur, la plus forte ou le plus riche, quitte à écraser son·sa voisin·e ? Sept danseur·ses hip-hop se lancent dans une course effrénée au rendement, à l’excellence et au pouvoir. Mais à quel prix ? Dans cette quête du « toujours plus », la révolte gronde… Magnifié·es par un somptueux clair-obscur, les corps-à- corps sont intenses, les émotions irrépressibles. Entre danses urbaine, contemporaine et rythmes traditionnels du monde arabe, Dans l’Engrenage pose la question salvatrice : comment imaginer l’avenir et préserver le plaisir de vivre, sans porter préjudice aux autres ? Une danse à l’énergie brute, à couper le souffle.
Super Mario Bros au 150e anniversaire de l’Harmonie Municipale. Avec des percussions et des instruments à vent, l’orchestre eschois revisite le répertoire des musiques de World of Warcraft ou encore de Call of Duty. Accompagnées de projections, les compositions sont portées sur scène pour immerger le public dans l’ambiance des jeux vidéos. Au travers d’arrangements musicaux riches et inspirés qui s’adressent à tou·tes les geeks et/ou mélomanes, il ne sera pas seulement question de se tourner vers le passé en soufflant une 150e bougie, mais bien d’apprécier la musique de jeu vidéo pour ce qu’elle est : une culture vivante.
Les célébrations se poursuivent avec une séance académique le 26 mars.
Réservation par mail pour assister au spectacle reservation.theatre@villeesch.lu
Est-ce moi qui rapetisse ou le lieu qui grandit ? Entre les hautes herbes, un nain de jardin impassible rencontre un rat voyageur avec, en ligne de mire, une aventure inattendue ! De ce tête-à-tête germera, après l’effroi, après l’incompréhension, une amitié vive et durable. Les pneus crevés deviennent des radeaux, les coquillages bruissent le chant mystérieux des vagues, et le public – rapetissé entre les pots de fleurs et les pissen- lits – va rire et frémir avec nos deux héros. Une épopée fantastique pour les petit·es qui rêvent en grand et pour les plus grand·es qui retrouvent une âme d’enfant.
Pénélope, épouse d’Ulysse, modèle de la femme asservie, fidèle à l’homme absent ? Chorégraphe parmi les plus importants de la Nouvelle danse française, Jean-Claude Gallotta revisite le mythe d’Homère tout comme les codes du ballet classique. Tournant le dos à la blancheur immaculée du spectacle Ulysse qui l’a rendu célèbre, Gallotta imagine un contrepoint plus sombre, plus vital. Dix danseur·euses s’embrasent dans une vision nouvelle de l’héroïne grecque, s’enflamment dans des pulsions charnelles et des accolements sensuels, pour signer une chorégraphie jouissive et décomplexée. Une danse libre. Heureuse qui comme Pénélope ?
Déflagration comique. Courses-poursuites, héro·ïnes manichéen·nes et explosions en tout genre propulsent les circassien·nes de la compagnie The Rat Pack dans de nouvelles sphères cinématographiques. Dans un décor en forme d’écran 16:9, six acteur·rices rivalisent d’audace, de talent et d’invention sur le tournage du cambriolage du siècle. Le scénario s’annonce musclé ! Avec la complicité de l’humoriste Jos Houben, Play Replay joue avec les codes du cinéma d’action en y injectant une bonne dose de virtuosité et d’autodérision. Sur la bande son électro du duo BOLD, le cocktail est trop rare pour ne pas être savoureux.
Baroque et hip-hop font souffler un vent de folie. Dans une profusion de costumes et de décors dignes des plus grandes machineries du théâtre à l’italienne, dix-neuf artistes se livrent à une partition dantesque. Les cordes des musicien·nes, la voix d’une soprano et les pas des danseur·ses – entre hip-hop et répertoire classique – fusionnent avec brio. De mélodies traditionnelles sud-américaines à des beats électroniques, le chorégraphe Mourad Merzouki et le chef d’orchestre Franck-Emmanuel Comte déplacent le curseur vers un rythme toujours plus rapide et bondissant, qui emporte tout ce beau monde dans un tourbillon final hallucinant.
Tambours batá et harmonica. L’édition 2023 du Concert de Nouvel An sillonne l’Amérique du Sud. À cette occasion, Gast Waltzing dirige l’orchestre de chambre Estro Armonico avec comme invités, entre autres, le luxembourgeois Jérôme Goldschmidt, spécialiste de percussions latines, et l’harmoniciste brésilien Pablo Fagundes, qui ont joué respectivement avec les légendes David Gilmour et Toots Thielemans. On y découvre la bossa nova, la salsa, le tango, la samba… et le choro, né au 19e siècle, aux fondements de l’identité musicale brésilienne et résumant ses origines métisses – africaine, européenne et indigène. Un concert pour tou·tes les apasionado·as de musiques et d’América Latina.
Le coup d’envoi des célébrations du 150e anniversaire de l’Harmonie Municipale d’Esch/Alzette aura bien lieu. Prévu en 2020 et reporté en raison de la pandémie, ce concert propose une programmation musicale éclectique. Les compositions de Chostakovitch (Festive Overture, Op. 96) introduiront la soirée pour laisser dans un deuxième temps le trompettiste Philippe Neumann interpréter une œuvre de Sandro Bucciarelli. Le compositeur luxembourgeois Marco Pütz mettra ensuite en lumière une grande variété de registres avec Concerto for Wind Orchestra, quand l’orchestre eschois puisera pour finir dans la mythologie grecque avec la suite pour grand orchestre d’harmonie d’Óscar Navarro.
Les célébrations se poursuivent en 2023 avec un autre concert les 10 et 11 mars, puis une séance académique le 26 mars.
Et si on s’évadait ? Aux premières lueurs de l’aube, sur la place d’une petite ville, une grande toile se dresse vers le ciel : le cirque Natchav est arrivé. « Au nom de la sécurité », les autorités ne l’entendent pas de cette oreille et en viennent à enfermer l’un des acrobates. La compagnie Les ombres portées – qui crée en direct les ombres, les bruitages et la musique de ses spectacles – nous invite dans les coulisses d’une merveilleuse évasion. Superbe fresque visuelle, Natchav (« s’en aller, s’enfuir » en langue romani) raconte l’histoire d’un cirque qui, pour rester libre, défiera toutes les lois, y compris celle de la gravité.
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