Le cercle, tout autour de nous, est perceptible de jour comme de nuit, dans l’univers tout entier. Tracé au compas sur la carte des explorateurs, il façonne la petite goutte d’eau comme il évoque plénitude et harmonie. Et si soudain, le cercle nous dévoilait ses secrets les plus subtiles et poétiques ? Ce spectacle mêle sensiblement le dessin, la musique et la danse pour mettre au jour un cercle tour à tour sublime, joyeux ou espiègle. Comme à son habitude, la compagnie Via Verde joue à merveille avec les perceptions sensorielles des petits, tout en imprégnant, comme jamais, leur imaginaire.
Autres représentations aux Rotondes du 5 au 8 mai 2021 : rotondes.lu
L’Ensemble à Plectre Municipal soutient la création musicale contemporaine, et le fait avec un certain panache ! Point d’orgue des célébrations du Centenaire de son existence, ce concert donne suite au Concours international de composition pour orchestre à cordes pincées, lancé à son initiative. Une première au Luxembourg ! Le programme mettra à l’honneur de jeunes artistes dont les compositions repoussent avec virtuosité et expressivité les limites de la mandoline et de la guitare. Un jury international récompensera les plus belles créations au cours de la soirée.
Tel un poisson-clown dans son bocal, qui ne demande qu’à en sortir, un homme seul est enfermé dans une pièce. Comme dans un cartoon drôlement déjanté, notre captif met tout en oeuvre, merveilleusement, pour s’échapper. À la fois théâtre burlesque et One-Man Magic Show, cette pièce combine magie, gags à répétition et mime sans chercher ni l’effet facile, ni la frime. Sacré champion du monde de magie, Pierric sait aussi habiller son spectacle d’une poésie de l’absurde qui emprunte au meilleur de Buster Keaton, Jacques Tati et Mr Bean.
Ce spectacle devait être présenté dans le cadre du Festival Clowns in Progress, organisé par la Kulturfabrik. La 10ème édition est reportée à octobre 2021.
Traduisez Les Racines. Car telle est l’intention du chorégraphe Kader Attou : remonter aux origines du hip-hop. Onze danseurs triés sur le volet, rompus aux figures les plus difficiles, ont été réunis par le pionnier français du hip-hop pour « raconter » cette danse. Ils envahissent l’espace à coups de gestes empruntés à la break dance, au smurf, à l’electric boogie et au popping, autant de contours d’un art né dans la rue, qui a aujourd’hui acquis ses lettres de noblesse. Tout en poésie et acrobaties fulgurantes, cette pièce ne compte plus ses dates de représentations. Son succès est immense.
Depuis des millénaires, les arts martiaux sont une source d’inspiration pour les artistes, toutes disciplines confondues. La dynamique du corps, le travail fondamental de l’énergie et la gestuelle martiale représentent pour les danseurs autant de moyens d’élargissement de l’esprit et d’enrichissement pour leurs entraînements quotidiens et leurs techniques.
Ce n’est donc certainement pas le fruit du hasard si la compagnie Corps In Situ vous propose une incursion chorégraphique à la croisée de la danse et des arts martiaux. La chorégraphe Jennifer Gohier présentera les fruits de cette recherche artistique originale à travers une forme courte interprétée par deux danseurs, lesquels ont en commun la pratique des arts martiaux à haut niveau.
Il est à noter que ce qui sera présenté est le fruit d’un travail en cours et non une création achevée, raison pour laquelle les artistes seront friands de vos commentaires éventuels, et de la discussion qui s’ensuivra. Peur eux, c’est se confronter une première fois à l’œil du spectateur, avant l’heure, quand tout est encore possible. Ils présenteront aussi leur démarche, et ce vers quoi ils espèrent aller avec ce travail de recherche chorégraphique.
L’Orchestre d’harmonie du Conservatoire présentera un programme d’oeuvres tout à fait singulières. Le Département cordes du Conservatoire se joindra à lui dans un premier temps pour créer, moyennant une palette sonore considérablement enrichie, une ambiance exceptionnelle. Dans un second temps, l’Orchestre d’harmonie sera rejoint par une soixantaine de jeunes choristes des classes de formation musicale et des choeurs du Conservatoire, pour présenter une sélection d’oeuvres et de mélodies allant du classique au Broadway en passant par la musique de film. Ce programme ravira vos oreilles de mélomane en puissance.
Une machine, une turbine et place à l’imagination ! Sous nos yeux, comme par magie, des objets de notre quotidien s’animent et se transforment. Les voilà dotés d’une vie propre jusqu’alors insoupçonnée. Mêmes leurs ombres, éprises de liberté, profitent de la nuit pour se balader. Ces objets nous racontent alors leurs histoires secrètes et poétiques, nous surprennent et nous déroutent. Ombres électriques (« cinéma » en chinois) est une échappée hors du temps, loufoque et magique !
FR Le chorégraphe à la réputation de rebelle Andrés Marín s’empare du roman de Cervantes pour bousculer les codes du flamenco et créer, dans un spectacle total, une gestuelle résolument contemporaine. Casque rutilant, barbe au carré et tenue de footballeur siglée d’un numéro 10… son Don Quichotte n’a rien du célèbre hidalgo de la Mancha. Point d’épopée ibérique ni de moulins à combattre, mais bien un idéalisme partagé : dans D. Quixote, chaque geste brûle d’une force de création inouïe. Presque un flamenco ressuscité !
ES Los desaforados gigantes son ahora la publicidad, los falsos discursos, el engaño para meternos al redil. Los caminos de La Mancha son calles de ciudad; el rocín, un patinete eléctrico. Don Quijote sigue rebelándose. Todo está en Cervantes, pero el imaginario es nuevo y el lenguaje, recién creado: la camiseta del 10 y un yelmo, botas de fútbol y guantes de boxeo, música electrónica y martinetes, tiorba y bajo eléctrico. Discutirán algunos que el D. Quixote de Andrés Marín sea flamenco; es innegable que, como diría la crítica E. Zatania, sin el flamenco no habría sido posible.
De leur périple autour du monde, les chorégraphes Jennifer Gohier et Grégory Beaumont ne sont pas revenus les mains vides. Dans leur besace : parfums, cafés, masques extraordinaires… et danses venues d’ailleurs.
Dans un spectacle qui appelle à la rêverie, où un avion se transforme en un increvable minibus, le duo de danseurs-baroudeurs embarque les plus jeunes dans un voyage dansé sur les chemins d’Indonésie, d’Argentine, d’Ethiopie et de Bolivie. La parole s’efface pour laisser libre court à l’émerveillement des sens, et la danse, métissée et magique, offre les prémices du goût pour l’aventure.
« Darling, we don’t have anymore tea ! » Le monde part en couille, c’est officiel. Accroché à ses privilèges comme à la misère du monde, un couple de ploutocrates décadents perd prise avec la réalité. À force de craindre ce dehors présumé hostile, tout se décompose autour de lui : objets, meubles et langage. Devenus parfaitement paranos, ils vivent reclus, baragouinent des phrases sans queue ni tête et s’épuisent à se maintenir debout – dans l’axe. Entre le chat en porcelaine et un bazooka religieusement planqué sous la table à manger, le pire est à craindre…
Retrouvez les artistes à l’issue de la 1ère représentation (15′).
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