Bach, Vivaldi et Strauss au festival Clowns in Progress. Aussi imparable que l’axiome mathématique selon lequel (-) × (-) = (+), deux clowns que tout oppose, épris du même désir de jouer une partition musicale et corporelle de haute volée, vont secouer de rire le public. Artistes complets lauréats du Prix du public au Festival Off d’Avignon, cet homme athlétique et cette femme virtuose, aussi experte au violon qu’à la contorsion, trouvent un terrain d’entente. Sans mot dire, ces deux vagabonds offrent un concerto classique dont la démesure, l’excentricité et le comique n’ont pas de limite !
Dans le cadre du Festival Clowns in Progress de la Kulturfabrik
Des jambes, des bras, des bustes prompts à s’émouvoir. Neuf danseur·euses dépassent les limites du genre hip-hop et donnent à leur danse un pouvoir burlesque irrépressible. Sur les pas de Chaplin ou de Keaton, ils et elles se livrent avec ivresse à un ballet mécanique à l’intensité fulgurante. Leurs émotions sont aisément identifiables et se nomment révolte, tendresse et compassion. Car ces artistes dansent leurs propres histoires, chahutées en permanence par les doutes. Présenté en 2020 devant une audience digitale de 17 000 connexions – un record ! –, Anopas rend hommage à la liberté d’être soi au-delà des injonctions intimes ou sociales.
FR Une chanteuse – Laura Vital – essaie de sortir du sommeil une somptueuse danseuse. Arrive en renfort un clown dont les instruments de musique, joliment insolites, parviennent à réveiller la belle endormie. Et là, c’est tout un monde qui émerge. Au rythme des chants populaires andalous, de la guitare et des claquements de castagnettes, la robe à volants de cette femme ondule et virevolte pour épouser la richesse de la danse flamenca. La magie ancestrale andalouse opère avec beaucoup d’humour, et les enfants, sous le regard d’artistes bienveillants, laissent échapper leurs premiers « Olé » !
ES La cantaora Laura Vital está tratando de despertar a una bailaora. Viene a ayudarla Fran Caballero, un payaso con nariz roja y unos instrumentos musicales un poco raros, y entre los dos lo consiguen. Y cuando la bailaora se despierta, se abre un mundo nuevo: a ritmo de tangos y alegrías, de rasgueos de guitarra y repique de castañuelas, la bailaora gira y gira haciendo revolotear el vestido. Entre bromas del payaso y explicaciones nada rollo de la cantaora, los niños, con la marcha que les dan estos artistas tan simpáticos, lanzan sus primeros oles.
FR « L’Andalousie faisait partie de ma peau avant moi ». Sans sa permission, Ana Morales évoque le souvenir de son père, Sévillan émigré en Catalogne, et met au jour, par sa danse fiévreuse, les mots qui entre eux n’ont jamais été dits. D’une robe traditionnelle à un costume masculin, de l’authenticité d’un cabaret gitan à une gestuelle contemporaine, la chorégraphe déroule toutes les esthétiques du flamenco, et en chemin, trouve son identité. Un spectacle personnel dans lequel elle est accompagnée d’un danseur hors pair, José Manuel Álvarez, et du majestueux chanteur Juan José Amador qui incarne le père disparu.
ES Ana Morales explora sus recuerdos de un padre nacido en un tiempo de hombres callados. Sola primero, rodeada luego de figuras masculinas de simbolismo polivalente, distintas facetas de su relación con la masculinidad, Ana emprende un viaje poético al fondo de su memoria. La escenografía, austera, enmarca la soledad de esta depuración íntima. Nada sobra, todo es esencial. En su caminar interior hacia la construcción de la propia personalidad, “Ana ha logrado convertir su historia en la historia de todos, ir del caso personal al universal, tocar además de la piel, el hueso.” (Silvia Cruz Lapeña).
À 19h30, la journaliste Silvia Cruz Lapeña introduira la soirée.
L’histoire commence l’instant d’après. Après un tremblement de terre. Un enfant est là, face à une immense page blanche. En partant de son état sauvage, il façonne avec ses mains, son corps et de l’encre noire sa propre façon d’être au monde. Forêts, fauves, oiseaux et pluie : il crée une oeuvre où les frontières entre les mondes implosent et l’humain et le non-humain dialoguent. Bercée par une musique live envoûtante, Humanimal est une réappropriation de notre créativité quand l’instinct exprime toute sa force, une rencontre douce et immédiate avec l’animal qui palpite en nous.
Mention spéciale du jury « Expérience singulière » aux Rencontres de Huy 2018
Dans un bar clandestin des bas-fonds new-yorkais, au temps de la prohibition, se tient la crème de la pègre, façon Martin Scorsese. Ils sont tous là, hommes et femmes sans foi ni loi, du Parrain à la gueule cassée à la pin-up sulfureuse. Ici, les amours mouvementés et les règlements de compte ne se paient pas en calibres 22 ou en liasses de billets passées en sous-main, mais en voltiges étourdissantes. Car ces six-là sont acrobates et danseur.euse.s virtuoses et s’en donnent à cœur joie sur la géniale bande-son du célèbre groupe électro-pop Chinese Man.
Mettez, non pas dos à dos, mais nez à nez, un chorégraphe aguerri, Jean-Guillaume Weis, et un musicien accompli, Pascal Schumacher, vous obtiendrez un duel complice et mémorable. Première mi-temps, les cordes et les percussions dictent les pas des danseurs : 1-0 pour la musique. Deuxième mi-temps, les gestes des danseurs, enfin échauffés, inspirent les notes de musique : 1-1. Prolongations, fusion des corps et des instruments, la chorégraphie et la musique live se mêlent dans des variations infinies, belles à tomber. 60 minutes immersives, toutes de spontanéité et de sensibilité, pour un match nul sublime.
Une autre date est programmée au CAPE – Centre des Arts Pluriels Ettelbruck, le 12 mai. C’est ici !
Show Concert HMEsch & Orchestre des Jeunes ! L’Harmonie Municipale est heureuse de présenter cette soirée avec son Orchestre des Jeunes. Un concert des plus prometteurs ! En s’inspirant du célèbre film musical américain There’s no business like show business, c’est un programme plein de surprises qui se dessine : des oeuvres bien connues de toutes et tous issues des répertoires moderne et classique. Découvrez des musiciens impatients de jouer une musique dynamique et optimiste, comme ils en ont d’ailleurs l’habitude chaque été au « Picadilly » de Stadtbredimus.
Au programme e.a.: œuvres de Glenn Miller, Óscar Navarro, Giuseppe Verdi, Ludwig van Beethoven, Edvard Grieg, Loriot, Philip Sparke, Irving Berlin, Mario Bürki, et cetera…
Sous le Haut Patronage de Leurs Altesses Royales le Grand-Duc et la Grande-Duchesse
Né d’une invitation de l’Opéra de Bonn, ville natale de Ludwig van Beethoven, à l’occasion du 250e anniversaire de sa naissance, Beethoven 6 puise dans la musique puissante et évocatrice du grand compositeur allemand. Thierry Malandain, chorégraphe de renommée internationale, signe ici une oeuvre en phase avec la musique d’un Beethoven épris de liberté et d’idéal. Agrémenté au préalable d’un poignant extrait de Mozart à 2, ce ballet exalte la vigueur des corps, la sensualité et l’humanité des interprètes. Un bel hommage.
Une danseuse se risque délicatement dans un espace empli de dispositifs surprenants et poétiques. De tâtonnements hésitants en progressions téméraires, d’irritations passagères en émerveillements, elle chemine sur un terrain de jeu où les cinq sens sont malicieusement mis en éveil. Dans ce monde sensoriel et sensiblement déroutant, le toucher devient son et le son devient musique.
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