Édito de la Directrice, Carole Lorang

Voilà cinq ans que je travaille pour le Escher Theater. Une de mes grandes priorités était d’attirer de nouveaux publics et de fidéliser les habitué·es.
L’identité artistique d’un théâtre implanté dans une ville comme Esch, riche de multiples influences culturelles, se construit dans le dialogue avec les différents publics. Nous essayons de tenir compte des réalités de notre région, pour proposer des spectacles qui permettent la diversité et la mixité tant sur nos plateaux que parmi les spectateur·rices.
Nos circassien·nes, chorégraphes et danseur·euses viennent des quatre coins du globe. Nos pièces de théâtre reflètent les défis auxquels le monde doit faire face au XXIe siècle, ou traitent de thèmes universels comme celui — pour la saison 23/24 — du poids des secrets de famille et des non-dits qui se transmettent souvent d’une génération à l’autre (Escher Bouf, Escher Meedchen, Union Place, Der Pelikan, Leurs enfants après eux). Constamment, nous cherchons à développer une programmation pour un public jeune et familial mais aussi pour les écoles. Afin de faciliter l’accès à notre institution et l’échange entre artistes et publics, nous proposons des ateliers, des rencontres, des répétitions ouvertes ou d’autres moments simples et conviviaux. En assumant sa mission de service public, le Escher Theater souhaite précisément défendre la nécessité de l’échange de points de vue et du dialogue animé et vivant.
Le théâtre, de par sa nature, naît d’un conflit, d’une tension. Il se nourrit d’événements forts et surprenants qui stimulent notre imaginaire et nous amène soit loin de notre quotidien, soit au centre de nos préoccupations. Encore et surtout, je veux continuer à me battre pour un théâtre où circulent des pensées intelligentes, des attitudes empathiques, où s’affirment des mots qui touchent par leur force et justesse, dits et portés par des artistes de toutes générations et de toutes cultures.

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