tock tock

Une danseuse se risque délicatement dans un espace empli de dispositifs surprenants et poétiques. De tâtonnements hésitants en progressions téméraires, d’irritations passagères en émerveillements, elle chemine sur un terrain de jeu où les cinq sens sont malicieusement mis en éveil. Dans ce monde sensoriel et sensiblement déroutant, le toucher devient son et le son devient musique !

Représentation à l’Ariston (9, rue Pierre Claude, 4063 Esch-sur-Alzette). 

Gozo y llanto

FR Qui a dit impossible ? Certainement pas José Galán. Pour le chorégraphe sévillan, le flamenco est moins une question de coups de talons que l’expression pure et simple de nos émotions. La danseuse Lola García-Baquero est aveugle. Et comme elle, au rythme des vibrants chants et coplas flamencas choisis par le directeur de la compagnie Flamenco inclusivo, tous les interprètes racontent une histoire personnelle marquée par un corps qui les restreint. Ici, les handicaps ne contraignent pas. Ils ne s’effacent pas pour autant et agissent sur un flamenco qui, avec charme et tendresse, jaillit comme une source d’inspiration jamais tarie.

ES Gozo y llanto, dos atributos humanos fundamentales, es el título de la nueva reflexión de José Galán sobre el lenguaje escénico de cuerpos únicos. José Galán, entregado desde hace años a la causa del flamenco inclusivo, y su colaboradora Carmen Caro acompañan a cuatro intérpretes con discapacidades funcionales, pero dotados de profundas capacidades de expresión artística, más allá de estereotipos, barreras y desigualdades. Como dice José Galán, si la voz del flamenco no es la voz pura de la ópera, ¿por qué no pueden ser flamencos cuerpos con discapacidades?

Dans le cadre du projet ARTraverse-FLAMENCOtre et d’Esch2022, Capitale européenne de la culture. 

Atelier de bruitage, musique et voix off

Objets banals ou insolites, voix et corps, découvrez le monde des possibles pour créer une ambiance sonore, une histoire, une bande son originale d’un court film muet !

Cet atelier est proposé autour du spectacle Ne pas finir comme Roméo et Juliette. Il est ouvert à toutes et tous dès 12 ans et aura lieu le samedi 21 mai entre 10h et 13h.

Inscription gratuite dans la limite des places disponibles : ateliers.theatre@villeesch.lu.

Dans le cadre d’Esch2022, Capitale européenne de la culture.

Atelier de danse parent-enfant

Le samedi 30 avril entre 10h et 12h, autour du spectacle Le Mensonge, la danseuse Cloé Vaurillon propose un voyage à la découverte de soi, de son corps et de tous les petits gestes inconscients liés au mensonge. Ouvert aux binômes parent-enfant.

Inscription gratuite dans la limite des places disponibles à ateliers.theatre@villeesch.lu

 

Ne pas finir comme Roméo et Juliette

Quand il pense à sa vie, le père de Romy n’a qu’un seul regret : ne jamais être allé de l’autre côté, dans le monde des « visibles ». Sa fille fait elle aussi partie des « invisibles », ces humains marginalisés en périphérie. Elle décide pourtant de franchir le pas, de traverser la frontière qui la sépare de l’autre monde. Elle ne sait pas qu’il y a là-bas un homme un peu seul, un peu fou, prêt lui aussi à vivre une impensable histoire d’amour.
Dans cette fable contemporaine, ni Capulet ni Montaigu, mais des « visibles » et des « invisibles » dans une ville coupée en deux par un pont. Fidèle au ciné-théâtre qui a fait son succès, La Cordonnerie mêle le mythe littéraire, la vidéo, la musique et les bruitages, pour faire exister deux mondes si loin, si proches. C’est un théâtre visuel, sensoriel et magique. L’histoire de deux individus qui luttent contre les algorithmes de la vie et tentent de voir par-dessus eux, parce qu’ils sont l’un pour l’autre une porte ouverte vers quelque chose de plus grand.

Dans le cadre d’Esch2022, Capitale européenne de la culture. 

Le mensonge

« Les mots sont sortis tout seuls ». C’est l’histoire d’une petite fille qui se couche le soir avec un gros mensonge. Le matin suivant, le mensonge est encore là. Il persiste, devient entêtant, jusqu’à la déboussoler ! Comment dire la vérité maintenant ? La chorégraphe Catherine Dreyfus nous immerge dans le monde intérieur de la petite fille, monde plein de rêves, d’obsessions et d’hallucinations. Emportée dans une expérience vertigineuse, seuls son courage et l’amour de ses parents lui permettront de s’en sortir. Car la bulle finit par éclater comme la vérité, et la petite fille est enfin soulagée !

Machine de cirque

Ils sont beaux, jeunes et (dé)culottés. Tout droit venus du Québec, quatre acrobates et un musicien dégainent des numéros époustouflants et hilarants. Mât chinois, monocycle perché et bascule coréenne : tout s’enchaîne dans un tourbillon alimenté par une énergie collective musclée et un scénario diablement déjanté. Sur scène, nos cinq lascars interprètent les rescapés d’un monde soudain privé de femmes et de technologies. Une mission, des plus urgentes, s’impose alors : trouver d’autres survivant·e·s. Et la partie s’annonce périlleuse. Ce spectacle bourré d’optimisme nous ferait presque souhaiter que la fin du monde soit pour demain !

Big Box

Sur scène, une grande boite. Comme un énorme emballage, une cabine téléphonique, un atelier, un ascenseur ou… une navette spatiale ? Des lampadaires en sortent. Un petit chef d’orchestre donne le rythme. Un couple danse. Une laisse de chien cherche son chapeau. Entre manipulation à distance et autonomie apparente, la lumière, la musique, les personnes et les objets se mettent à jouer de concert, comme par magie ! Quelles sont les forces capables de mettre les choses en mouvement ? Big Box interroge notre regard pour rendre possible ce qui, à première vue, semblait inimaginable.

Zwäi

Elle a la tête dans les nuages, est du genre bohème rêveuse. Il est, au contraire, terre à terre et ordonné. D’oeillades en évitements, de rapprochements involontaires en fuites ratées, ils se taquinent et se chamaillent : chacun joue de malice et d’artifices (acrobatiques !) pour ramener l’autre à la raison. Mais très vite, le coeur s’en mêle et nos deux héros prennent conscience de n’être qu’une moitié et d’avoir besoin de l’autre pour rêver. Zwäi est un époustouflant infusé de cirque, de magie et de théâtre visuel, une histoire d’amour emplie d’humour et de poésie.

Démodés

Il était une fois… trois clowns perdus dans le monde d’aujourd’hui, un monde qui ne leur correspond plus, mais alors plus du tout ! Sans emploi et à la rue, nostalgiques de l’ère où l’artiste au nez rouge régnait sans partage sur des foules en délire, nos trois anti-héros se prennent les portes du temps en pleine figure. Mais dans ce spectacle tragicomique, la douleur laisse rapidement place à la joie, et les gags, désespérément désuets, deviennent férocement drôles ! Ces êtres attachants, si bêtement humains, mais sublimes, nous rappellent – l’avions nous oublié ? – que le clown a encore quelque chose à dire.

Menu d'accessibilité

Taille de police
100 %
Zoom
100%