Théâtral Magazine Une nouvelle fois après Italie-Brésil 3 à 2, Solal Bouloudnine, dirigé par Alexandra Tobelaim, prête sa voix au texte d’Enia. Il était tout feu tout flamme, fantasque, jovial, survolté. Il se tient ici placide, sobre, et déroule ce récit sans asséner ni sermonner, sans chercher à tirer les larmes, nous permettant aussi de retrouver Francesco et Pepe, l’oncle tant aimé. Des minutes d’intense émotion succèdent à des morceaux de bravoure, qui tiennent de l’épopée contemporaine. A ses côtés, la guitariste et chanteuse Claire Vallier, présence douce qui enveloppe, réconforte. En fond de scène, des loupiotes comme des phares dans la nuit, à l’image d’un spectacle qui éclaire et redonne foi en l’homme.
Sceneweb Avec peu, faire beaucoup. Alexandra Tobelaim met en scène Solal Bouloudnine dans Abysses, texte puissant de Davide Enia. Et dans l’épure, touche à l’essence du théâtre. Une pure merveille, un bouleversement de tout l’être.