Sur scène, une grande boite. Comme un énorme emballage, une cabine téléphonique, un atelier, un ascenseur ou… une navette spatiale ? Des lampadaires en sortent. Un petit chef d’orchestre donne le rythme. Un couple danse. Une laisse de chien cherche son chapeau. Entre manipulation à distance et autonomie apparente, la lumière, la musique, les personnes et les objets se mettent à jouer de concert, comme par magie ! Quelles sont les forces capables de mettre les choses en mouvement ? Big Box interroge notre regard pour rendre possible ce qui, à première vue, semblait inimaginable.
Boxe Boxe Brasil
Neuf danseurs brésiliens deviennent boxeurs. D’un ring de boxe émergent des corps qui tantôt bougent de concert, tantôt s’affrontent. Énergique et détonante, la chorégraphie est impulsée par la musique live du célèbre Quatuor Debussy. Au fil des rounds, les cordes des violons apprivoisent les pas des danseurs, la gestuelle aérienne de la capoeira et d’époustouflantes figures hip-hop. Après le succès de Boxe Boxe – donné devant près de 130 000 spectateur·rice·s ! – Mourad Merzouki remet les gants pour revisiter cette pièce et en proposer une version punchy qui, avec poésie et humour, virevolte entre musique classique et chaudes couleurs du Brésil.
Une rencontre avec les artistes aura lieu à l’issue de la représentation.
Zwäi
Elle a la tête dans les nuages, est du genre bohème rêveuse. Il est, au contraire, terre à terre et ordonné. D’oeillades en évitements, de rapprochements involontaires en fuites ratées, ils se taquinent et se chamaillent : chacun joue de malice et d’artifices (acrobatiques !) pour ramener l’autre à la raison. Mais très vite, le coeur s’en mêle et nos deux héros prennent conscience de n’être qu’une moitié et d’avoir besoin de l’autre pour rêver. Zwäi est un époustouflant infusé de cirque, de magie et de théâtre visuel, une histoire d’amour emplie d’humour et de poésie.
Démodés
Il était une fois… trois clowns perdus dans le monde d’aujourd’hui, un monde qui ne leur correspond plus, mais alors plus du tout ! Sans emploi et à la rue, nostalgiques de l’ère où l’artiste au nez rouge régnait sans partage sur des foules en délire, nos trois anti-héros se prennent les portes du temps en pleine figure. Mais dans ce spectacle tragicomique, la douleur laisse rapidement place à la joie, et les gags, désespérément désuets, deviennent férocement drôles ! Ces êtres attachants, si bêtement humains, mais sublimes, nous rappellent – l’avions nous oublié ? – que le clown a encore quelque chose à dire.
Go !
La bonne philosophie du tatami. Deux hommes se mesurent du regard. Ils se cherchent, se trouvent et se jouent l’un de l’autre, sans chercher à se blesser. Car comme le dit un proverbe : « La montagne ne rit pas de la rivière parce qu’elle est petite. La rivière ne rit pas de la montagne parce qu’elle ne bouge pas » ! Nos deux danseurs se respectent mutuellement et leurs instincts originels renouent avec les valeurs d’ouverture, d’humilité et d’émancipation. Go ! allie précision, humour, sensualité et explosivité pour exprimer des traits communs à la danse et aux arts martiaux : la perfection du geste et la beauté du mouvement.
Concert de Nouvel An
Nouvelle année oblige, Gast Waltzing ne résiste pas à la tentation de concilier deux mondes : à sa droite, l’orchestre de chambre Estro Armonico, et à sa gauche, des rappeurs et danseurs hip-hop (EDSUN, Maya Maunet, Maz…) ! Défi passionnant du compositeur et chef d’orchestre luxembourgeois qui se surpasse pour que la fusion des corps et des cordes soit parfaite. Comment les musicien.ne.s vont-ils et elles aborder l’art urbain, comment l’énergie du hip-hop et du rap sera-t-elle canalisée par les instruments ? Waltzing envoie valser tous les préjugés et démontre, une nouvelle fois, la force de la musique à dépasser les frontières.
Le Jour se rêve
« Deux épaules ou deux cuisses, ça se prend, ça se mord ». De retour au Escher Theater après l’enivrant L’homme à tête de chou, le grand pionnier de la Nouvelle danse Jean-Claude Gallotta rend hommage à son mentor new-yorkais Merce Cunningham. Au fil de trois séquences entrecoupées de solos du chorégraphe lui-même, dix danseur·euse·s se lâchent sur les explorations sonores de Rodolphe Burger, chanteur, compositeur et compagnon de route d’Alain Bashung. Ici, pas de détours ni de sens ultime porté sur un piédestal, mais une immédiate et furieuse envie de vivre. Une danse fiévreuse, libre et joyeuse que chacun pourra « mordre » selon son propre désir.
La mer
L’Harmonie Municipale Esch/Alzette imagine un concert aux accents d’aventures marines. Les musiques Titanic de Stephan Jaeggi, Atlantis d’Alexander Reuber, la chanson La Mer de Charles Trenet ou encore la trilogie Pirates of the Caribbean de Klaus Badelt et Hans Zimmer : le programme musical associera des chefs-d’œuvre classiques et contemporains.
Programme :
1ère partie
– Georges Sadeler : Dolomiti
– Stephan Jaeggi : Titanic
– Alexander Reuber : Atlantis
2eme partie
– José Alberto Pina : The Ghost Ship
– Charles Trenet/Albert Lasry : La Mer
Soliste : Yves Schmartz, chant
– Klaus Badelt/Hans Zimmer, arr. Guido Rennert : Pirates of the Caribbean
Ding Dong, Toktoktok!
Bartok et Pipp feraient volontiers du fitness, s’ils n’étaient pas en permanence interrompus par d’étranges bruits provenant du voisinage. Pssst… écoutez, écoutez ! Des ritournelles extraordinaires ensorcellent peu à peu nos deux amis et emportent bientôt toutes et tous dans leur sillage. Les musicien·nes jouent, les murs tombent et le public se joint à la fête pour découvrir le monde merveilleux de… devinez qui… Wolfgang Amadeus Mozart.
les paroles impossibles
Acrobate hors pair, Yoann Bourgeois a conquis le cœur du grand public en défiant la gravité. Nous l’avons ensuite découvert en jongleur stupéfiant et chorégraphe émouvant. Aujourd’hui, il revient paré de nouveaux talents. Il a conçu dans le plus grand secret des dispositifs scéniques inédits et imaginé d’époustouflants numéros issus de la grande tradition de voltige aérienne. La grâce y côtoie le divin mais pas que. Yoann Bourgeois révèle ici quelques unes de ses nouvelles aptitudes : imitateur de chant d’oiseau, fakir en lévitation ou illusionniste honnête… et nous embarque dans sa douce folie !