Atelier de cirque parent-enfant

Artistes du spectacle Innocence, Elsa Bouchez et Philippe Droz vous proposent un travail de mouvement et de portée en douceur avec votre enfant.

Le contenu présenté par les artistes :

« Nous proposons de découvrir l’univers des portés acrobatiques. Après un échauffement et un réveil de notre corps, nous travaillerons sur la confiance en soi et en son partenaire. Nous aborderons ensuite les bases des portés acrobatiques : sentir son corps dans l’espace, s’ancrer dans le sol, flotter dans les airs. Cette découverte s’adresse à tous ceux qui sont curieux de toucher à l’acrobatie et au mouvement, dans la bonne humeur et en toute décontraction. Un temps et un espace ludique pour petits et grands ! »

Inscription : ateliers.theatre@villeesch.lu (réservation gratuite et dans la limite des places disponibles).

Atelier de chant choral « Broadway and American songs »

Autour du piano, sur scène, les cordes vocales des participant.e.s vibreront comme jamais au rythme des plus célèbres pages musicales de Broadway (I feel pretty, I got rythm) et des chants traditionnels américains (Oh, when the saints, Amazing grace). Les enfants y trouveront pleinement leur compte puisque des chansons bien connues de tous comme Old MacDonald had a farm ou If you are happy and you know it figurent également dans le répertoire joyeusement concocté par Stephany Ortega et Léna Kollmeier, artistes du spectacle American Soul aux manettes de cet atelier.

Inscription : ateliers.theatre@villeesch.lu (réservation gratuite et dans la limite des places disponibles, à partir de 10 ans).

L’atelier est réalisé en partenariat avec l’INECC Luxembourg.

 

 

Atelier découverte de popping

Le popping c’est quoi ? Une danse née en Californie dans les années 70, qui se danse partout aujourd’hui et dont le principe consiste à contracter et décontracter les muscles en rythme sur de la musique (voir une vidéo ici). Artiste-interprète du spectacle d’ouverture de saison La finale, Sonia Bel Hadj Brahim vous fera découvrir cette danse dans la bonne humeur et en toute décontraction. Cet atelier découverte sera suivi d’un brunch offert par la maison !

Inscription : ateliers.theatre@villeesch.lu (réservation gratuite et dans la limite des places disponibles).

 

Les frontalières / Die Grenzgängerinnen

190.000. Le nombre de travailleurs frontaliers ne cesse d’affoler des compteurs qui, du reste, n’en ont pas fini de grimper. Réalité statistique retentissante, ce nombre n’en recèle pas moins d’innombrables histoires individuelles méconnues. Partant de témoignages de frontalières, la metteure en scène Sophie Langevin explore les débats intimes, sociaux et politiques que couvre l’ampleur du phénomène au Luxembourg. Ce spectacle tente de comprendre ce que ces personnes vivent et apportent des deux côtés de la frontière, pour occuper un terrain familier au théâtre : rendre leur humanité à des personnes étrangères les unes aux autres.

Retrouvez les artistes à l’issue de la représentation (30′).

Projet labéllisé Esch 2022

Ein Bericht für eine Akademie / Qui a tué mon père

Franz Kafka et Édouard Louis réunis. La confrontation des deux hommes n’est pas innocente, tant la portée politique de leurs textes renvoie à une préoccupation primordiale : la liberté illusoire de l’homme marginalisé. Rapport pour une Académie de Kafka met en scène un singe qui, pour échapper au sort réservé à ses congénères primates, est contraint d’assimiler les us et coutumes des hommes. Qui a tué mon père d’Édouard Louis évoque l’amour contrarié d’un homme pour son père, corps usé et emblématique d’une classe ouvrière démunie. Sur scène, un duo d’acteurs porte ces textes pour en extraire une photographie lucide, et urgente, de notre société.

 

Voir la feuille à l‘envers

Personnes handicapées, personnes âgées ou encore personnes incarcérées, ces trois groupes appartiennent à des mondes qui ont bien peu en commun mais partagent cependant un même constat : la dépossession de leur sexualité. Partant d’un solide travail de documentation et de collecte de témoignages, Renelde Pierlot imagine un véritable parcours pour le spectateur : un cheminement de trois spectacles, interprétés par des comédiens et des danseurs incarnant ces trois univers. Ici et là, il n’est pas question de s’assoir confortablement dans son fauteuil comme il est d’usage au théâtre, mais plutôt de vivre la promiscuité, de s’approcher au plus près des intimités et, par là même, de rendre à des individus trop vite oubliés leur humanité.

L’Histoire du soldat / Monocle, portrait de S. von Harden

De la musique de scène en forme de mélodrame, à la performance virtuose d’acteur avec musique : cette soirée composée en deux temps met en lien L’Histoire du Soldat de Stravinsky (1920) – interprétée par les solistes de la Kammerata Luxembourg avec le comédien Luc Schiltz comme récitant – avec le monodrame Monocle, portrait de S. von Harden, performance du même acteur dans une incarnation électrisante de l’icône féminine Sylvia von Harden, immortalisée par le peintre allemand Otto Dix en 1926. Un voyage dans le temps où l’entre-deux-guerres laisse entrevoir l’espoir, la fête et des mystères annonçant des heures sombres.

Dans la peau de Don Quichotte

La compagnie de ciné-spectacle La Cordonnerie – qui crée en direct les dialogues, les bruitages et la musique de ses films – s’empare de l’oeuvre célèbre de Cervantes. Elle propulse les deux protagonistes de l’épopée ibérique sur les routes de Picardie, entre éoliennes et champs de betteraves. Le personnage romanesque est ici Michel Alonso, modeste bibliothécaire en passe d’achever la saisie informatique des ouvrages quand s’annonce le redouté bogue de l’an 2000. À trop craindre la panne du siècle, il va en perdre les pédales. Et tout comme le « génial Hidalgo », notre humble héros se met à errer à califourchon entre réel et imaginaire, accompagné de l’agent d’entretien Jérôme en guise de fidèle Sancho. Les deux pieds dans une réalité morose et en mal d’utopie, il va fantasmer un monde de chevalerie visible de lui seul.

Retrouvez les artistes à l’issue de la 1ère représentation (15′).

Je hurle

La compagnie La Soupe met en scène la parole de poétesses afghanes, en prenant comme point d’ancrage l’immolation par le feu de la jeune Zarmina. Sur scène, deux comédiennes-marionnettistes et un contrebassiste mènent une enquête à l’aide de cahiers, de vidéos, d’articles de presse et de témoignages enregistrés. Ils recomposent le cheminement fatal de cette adolescente dont le seul tort, aux yeux de sa famille et de la tradition afghane, aura été d’écrire des poèmes. Ses rêves, ses désirs et sa révolte sont incarnés par les mots – retranscrits lors de longs entretiens téléphoniques – des femmes du Mirman Baheer, le cercle poétique féminin de Kaboul.
Je hurle témoigne de cette lutte sur le papier. Il se présente comme un cri poétique faisant résonner le long silence et le courage des femmes d’Afghanistan. Ou d’ailleurs.

Retrouvez les artistes à l’issue de la représentation (15′).

Histoire de la violence

L’écrivain et transfuge social Édouard Louis raconte un viol vécu. Un soir de décembre à Paris, la relation sexuelle et l’échange amical qu’il entretient avec Reda, fils d’immigré algérien, tournent au drame. L’écrivain porte plainte. Un an plus tard, il se confie à sa soeur Clara et caché derrière la porte, il l’écoute raconter l’histoire à son mari.
Laurent Hatat et Emma Gustafsson s’emparent de cette situation comme point de départ d’un spectacle voulu à l’image du roman : sans concession ni pudeur. Du roman au théâtre, la force du texte se sublime en une lutte des corps exposés dans toute leurs fragilité et splendeur, pour tenter de comprendre ce qui s’est passé cette nuit-là et, par là même, esquisser une histoire de la violence.

Retrouvez les artistes à l’issue de la 1ère représentation (15′).

Menu d'accessibilité

Taille de police
100 %
Zoom
100%